vendredi 25 mars 2011

Reconnaissance du parcours du Paris-Roubaix Challenge (1ère partie)

Mardi, j'ai effectué une reconnaissance plus ou moins complète du parcours emprunté par le Paris-Roubaix Challenge. Guy, qui prépare également l'épreuve, a lui aussi fait le parcours sur le vélo tandis que son ami Jacques nous a suivi en voiture pour assurer l'assistance.

Nous avons effectués les premiers kilomètres du tracé en voiture, jusqu'à Cauroir (au 44ème kilomètre de la course). J'avais parfaitement mémorisé le début de l'itinéraire, qui se fait sur de grosses routes très larges et bien indiquées, donc ça a été un jeu d'enfant de trouver le parcours de la course. J'ai été émerveillé par le paysage, les maisons en brique sont magnifiques, c'est la première fois que je passais dans cette région et j'ai apprécié l'architecture à sa juste valeur. A Cauroir nous avons enfourché nos montures et nous nous sommes dirigés vers Escaudoeuvres et le premier secteur pavé.

preparation avant le départ

Nous nous sommes trompés 2 fois de route, mais avons fini par trouver le bon itinéraire et avons pu arriver sans encombres au premier secteur pavé avec près de 10km d'échauffement. Je l'ai abordé en tête, en roulant prudemment, avant de me faire dépasser par un Guy à l'aise comme un poisson dans l'eau. J'ai été surpris : j'avais lu à droite à gauche que ce secteur était facile, en bon état, que c'était un véritable billard afin de ne pas plonger trop vite les participants dans l'enfer ... je peux vous garantir que quand j'en suis sorti je l'ai trouvé dur ! Et là, j'ai commencé à sérieusement avoir peur, en me disant que si celui-ci était réputé facile alors que je l'ai trouvé dur, les autres devaient être abominables !

Après 2 nouvelles erreurs d'itinéraires, on a pu rejoindre sans encombre le deuxième secteur pavé. Entre ces deux secteurs, il y a un très long bout (13km) de bitume relativement roulant, qui permet de récupérer et de faire le point sur son matériel et son état de santé. Ce deuxième secteur pavé a été relativement facile, le haut du pavé était en bon état sur les 2 premiers tiers du secteur, avant qu'une belle zone de goudron ne borde les bas côtés du dernier tiers du secteur. Je l'ai trouvé bien plus plaisant que le premier, et ai repris espoir en espérant que les autres secteurs soient aussi bons que celui-ci.

a la sortie du 1er secteur pavé, entre escaudoeuvres et thun l'évèque

J'ai mené un bon train pour rejoindre le secteur pavé suivant, afin de rattraper le retard pris lors des différentes erreurs d'itinéraires précédentes. J'avais bien repéré toute cette zone, et on a trouvé facilement le secteur. Juste avant de nous y engager, un gros 4x4 s'arrête à notre hauteur et nous demande si on parle anglais. Il s'agit d'un australien qui effectue lui aussi une reconnaissance du parcours. Après près d'un quart d'heure de discussions, tout en anglais, il décide de nous suivre. Ce secteur, le numéro 16, est celui où notre itinéraire rejoint celui des pros. Ses 2900m en mauvais état sont longs et difficiles. J'ai commencé à rechercher les bas côté le plus possible afin d'éviter les secousses. J'ai donc slalomé entre le haut du pavé et les bas côtés lorsqu'ils étaient praticables, pendant que Guy caracolait gaiement en tête.

sur un secteur pavé

Après seulement 3km de bitume pour récupérer de ce long et difficile secteur, nous entrons sur le secteur n°15 : celui-ci est caractérisé par la présence de nombreux morceaux de bas côtés en béton. Malheureusement, je chute entre 2 zones de béton et me retrouve au fond du fossé. Ma chute est vraiment bête : entre 2 zones de béton je n'ai pas voulu remonter sur le haut du pavé et suis resté dans le bas côté en terre, sauf qu'un galet a fait glisser ma roue avant dans une ornière menant droit dans le fossé. Celui-ci est tellement profond que je ne vois pas ou est garé le 4x4 qui nous suivait. Je m'en sors rapidement : je n'ai rien et le vélo non plus. C'est un avertissement sans frais.

entre 2 secteurs pavés

Vu l'heure qui commençait à tourner, on a quitté l'itinéraire afin de trouver à manger. On a fini par trouver un établissement ouvert : quand on est entré et qu'on a demandé une table pour 3, la patronne nous a immédiatement proposé de nous faire des des frites. Je me demande quelle mouche l'a piquée : nous étions en tenue de vélo, et il n'est pas nécessaire d'avoir fait de longues études pour savoir qu'un sportif en plein effort ne mange pas de frites. On a donc mangé des sandwich, repas bien plus traditionnel pour les cyclistes en vadrouille. Etant dans le Nord, j'ai pris le mien au crabe : il faut bien profiter de la gastronomie de la région ! On est revenu sur le parcours en profitant de l'aspiration de la voiture, afin d'échapper à un petit vent de face.

La suite du périple est racontée ici.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.

6 commentaires:

  1. Il faudrai vraimment que tu me coach sur la nutrition du sportif de haut niveau que tu es... car moi c'est frites tout les samedis avant d'allez rouler!!!! je pense qu'il faudrai que je varie un peu les plats...
    Si je continue comme ça je risque d'avoir la bidoche sur la cadre a la fin...

    merci @+

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour florent,effectivement les pavé d escaudoeuvres sont deja dur et en faux plat montent!ce qui ne sont pas preparés vons vraiment souffrir!Our ma part je suis pret du moins je pense,8 recos du parcourt a mon actif,dont toute la partie secteur pavé de Escaudoeuvres au carfour de l arbre avec l allé et retour a la maison qui me fait plus de 160kms,l avantage d habité la region.Au plaisir de te voir peut etre le 9 avril...
    Nicolas blondiaux de l ESEG DOUAI

    RépondreSupprimer
  3. Salut Nicolas,

    J'avais bien vu ton précédent message, mais je n'étais pas maitre des horaires et de la logistique sur cette reconnaissance. Je n'avais donc pas pu te proposer qu'on se retrouve pour faire un bout de route ensemble.

    En revanche, vu que l'épreuve du 9 avril est devenue une simple randonnée, on pourra peut-être s'y retrouver et faire un bout de route ensemble, selon nos sas de départs respectifs.

    Florent

    RépondreSupprimer
  4. nicolas blondiaux29 mars 2011 à 23:05

    Bonjour florent,ne t inquiete pas il n y a pas de soucie.et oui le PRC est devenue une simple sortie cyclo,quelle deception pour nous tous,j esite de payer 40 euro pour roulé sur des routes que je connais parcoeur et à longueur d année...enfin j ai dejà investie beaucoup de temps et d argent que ça serai bête de ne pas le faire même sans classement...j ai le moral dans les chaussettes

    RépondreSupprimer
  5. frites ou sandwich plein de mayo..... hum entre les deux mon coeur balance :-)

    RépondreSupprimer
  6. Salut,

    Il n'y avait pas de mayonnaise ni même de beurre dans mon sandwich ! Je ne savais même pas que des personnes mettaient de la mayonnaise dans des sandwich : ce n'est pas courant comme choix à ma connaissance.

    Florent

    RépondreSupprimer