mardi 26 avril 2011

Fractionné dans le vent

Ce soir j'ai effectué mon premier entraînement fractionné de mon nouveau cycle de travail. En raison d'un fort vent du nord, je me suis planqué dans les petites rues des villages des monts d'or pour m'échauffer : on y est bien plus à l'abri que sur les quais de Saône. Je me suis ainsi planqué jusqu'à Chasselay, où j'ai entamé mon cycle de travail le nez dans le vent. J'y reviendrai.

Dans la bosse entre Albigny et Curis, 3 gosses de 10 à 12 ans m'ont encouragé en tapant des mains et en criant. C'était franchement super : ils étaient vraiment à fond et leurs encouragements portaient très loin. J'ai entendu à plusieurs reprises des "Allez poupou", ce qui m'a beaucoup fait rigoler : comment des gosses de cet âge peuvent connaître Raymond Poulidor, que même moi je n'ai jamais vu sur un vélo en dehors des images d'archives et autres rétrospectives (parfois en noir et blanc, c'est pour dire !) ...
J'en ai déduit qu'ils criaient cette expression sans savoir son origine, par simple mimétisme, comme un gosse d'un an qui apprend à dire "papa" et "maman" simplement en répétant bêtement les paroles de ses parents. Enfin bon, peu importe pour quelles raisons ils exprimaient leur joie de me voir, je trouve toujours ça sympa la réaction spontanée de certaines personnes, souvent des enfants, qui d'un coup décident de t'encourager sans que tu ne comprenne pourquoi. C'est ça la magie du cyclisme, il faut le vivre pour le comprendre.

Après ce petit interlude extra-sportif, revenons-en à mes coups de pédale. Après Chasselay, j'ai pris une grande ligne droite en léger faux plat descendant menant à Quincieux, sur laquelle j'ai effectué mes séries de 20"/30". Je me suis arraché sur mes 2 séries de 5 répétitions, vent de face. Sur la dernière répétition des séries, j'avais les grosses cuisses ... mais c'est pour la bonne cause !
A noter : je me suis fait couper la route par le passage d'un train à un passage à niveau. J'ai fait demi-tour (histoire de ne pas couper ma série) et ai ainsi bénéficié du vent de dos lors de la 3ème répétition de la 1ère série.


Je suis ensuite rentré peinard en profitant du fort vent favorable. J'ai tenté un sprint au traditionnel panneau de St germain, mais j'ai eu du mal à décoller : j'avais les jambes lourdes ! Je suis rentré en m'interrogeant pour savoir si j'avais bien lu et compris le programme que je devais faire : j'ai trouvé ça trop "facile", pas assez long ni exigeant, par rapport à ce que mon entraineur me demande de faire habituellement sur ce type de séance. Après relecture de mes notes, je pense que je devais faire non pas 2 mais 5 séries ... ça m'apprendra à prendre des notes sur papier, à l'heure où l'informatique gère toute nos vies.

Consultez mon parcours.

2 commentaires:

  1. Bonsoir as toi , une ou deux dent de moins te permmeteront de rouler plus vite sur une courte duree; sans te maitre les jambes au tour du cou.Defois il faut s'avoir tomber les dent et tu prendras de la puissance ; mais la souplaisse doit toujour etres la pour l'andurance .

    RépondreSupprimer
  2. a priori non, car c'est la 5ème ou 6ème saison où je foire toutes mes courses, et pourtant j'y retourne ... ya pas à dire, je suis vraiment con quand même ! (c'est déjà pas mal, je m'en rends compte :P )

    RépondreSupprimer