jeudi 21 avril 2011

Récupération du programme d'entrainement

Ce soir je suis monté récupérer la suite de mon programme d'entraînement : je me sens plutôt bien, je sens que j'ai le rythme pour tenir toute la course dans le peloton, que j'ai l'endurance me permettant de me glisser dans les attaques, mais qu'en revanche je n'ai aucune explosivité et suis donc incapable de m'échapper en attaquant sèchement. Ce sera mon unique axe de travail pour les 15 jours à venir : des sorties courtes mais explosives.

En roulant ce soir, je n'ai eu droit à aucun barbecue. En revanche j'ai eu le droit à 2 camions faisant cuire des pizza au feu de bois ... l'odeur y est également agréable. Les IVNI (insectes volants non identifiés, pour ceux qui n'auraient pas lu mon article de lundi) étaient bien au rendez-vous, eux, et n'ont pas dérogé à la tradition voulant qu'ils tentent de se suicider en finissant dans mon estomac.

Il parait que les hirondelles mangent chaque jour leur propre poids en moucherons ... sachant que je fais 60kg, et que le poids des moucherons est minime, il me faudrait en avaler une quantité gargantuesque si j'avais la même alimentation que les hirondelles. Par pur bonheur, je n'en suis pas une et je peux fermer la bouche pour leur laisser leur repas intact : ce n'est pas bien de jouer avec la nourriture des autres !

Sinon, pour le côté sportif de la sortie, j'ai fait une séance de récupération en me permettant tout de même une accélération progressive sur 4minutes dans un long faux plat montant. Sur ces 4 minutes, j'ai une FC moyenne de 160, avec un pic à 173 au sommet de la montée. Sur la fin, je sentais l'acide lactique monter dans les cuisses et les mollets, preuve d'un mauvais échauffement.

Consultez mon parcours.

8 commentaires:

  1. Salut Florent,

    Je profite de cet article pour te poser une question assez simple sur ton programme d'entrainement et ta gestion des efforts, d'un point de vue très général:
    - Te fais-tu vraiment mal sur le vélo? As-tu le sentiment d'aller au bout de tes limites?

    Etant un lecteur assidu de ton blog, j'ai la vague impression que tu restes dans des intensités "supportables" alors que le cyclisme est par définition un sport qui nécessite de se surpasser.

    Par exemple, ce jeudi tu effectues une sortie de récupération alors que tu es resté au repos depuis le dimanche. Une sortie très qualitatives type intervalles me semble plus adaptée. D'ailleurs tu admets toi-même que l'explosivité est une de tes lacunes.

    Le proverbe dit "entrainement difficile=course facile". Ce post se veut constructif bien sûr.

    bonne continuation

    @anonyme01

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  2. ca c'est de l'expression de la mort qui tue.... le moucheron, bien sur :))))

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  3. Je reconnais volontier que le proverbe n'est pas d'une très grande spiritualité (il me vient de Davide Rebellin qui appliquait ce principe).

    Encore une fois, je veux pas être gratuitement critique, je voulais juste dire que Florent semblait parfois "passif" lors de ses sorties, comme si sa joie d'être sur le vélo lui faisait oublier de s'entrainer durement. voilà tout

    Bonne route.

    @nonyme01

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  4. Salut,

    J'ai bien pris ton commentaire : il est constructif, montre que tu me lis régulièrement, et est critique sans tirer à boulets rouge non plus. Je te rassure, il ne m'a pas offensé d'autant plus que je partage ton analyse.

    Je te confirme que je ne suis pas à fond et que si je m'entrainais à la fois plus rigoureusement, et à la fois plus intense (dans le sens "à un pourcentage d'effort plus élevé") je progresserai plus vite.

    Pour répondre à tes questions :
    - non, dans 99% des cas, je n'approche pas mes limites et reste dans un seuil que je pense aux alentours de 80% ... les seuls moments ou j'approche de ma limite sont en course quand ça visse fort (là je cherche à rester dans les roues du peloton) mais c'est assez rare
    - non je ne me fais pas vraiment mal sur le vélo, du moins pas dans 99% des cas ...

    Le vélo reste un loisir, un plaisir, et je ne veux pas voir ça comme un truc où je me met à 200% pendant les 2h de course et à 120% pendant les 2 gros entraînements de la semaine. Certes je progresserai plus vite, certes j'aurai de meilleurs résultats, certes je pourrai monter en caté ... mais je tiens à ce que le vélo reste un instrument de plaisir avec quelques contraintes, et non pas un instrument de torture avec uniquement des contraintes.

    Pour ta remarque concernant le fait de se surpasser, je la partage pour ce qui concerne le cyclisme de l'élite. c'est clair que si les gars du pro-tour bataillaient à 60% de leurs possibilités, ce serait d'un ennuyeux mortel. Pour ce qui concerne le cyclisme de bas étage, notamment catégorie pass' et ufolep, je pense que c'est davantage un cyclisme loisirosportif qu'un cyclisme d'élite.

    J'espère ne jamais regretter mon choix de faire du vélo "en dilettante" (enfin, 10 000km par an, c'est plus que de la dilettante mais c'est le 1er mot qui me vient à l'esprit), et que dans 20ans je ne me demanderai jamais ce que j'aurai pu donner si je m'y étais abandonné corps et âme.

    j'espère avoir répondu à toutes tes questions. Si tu en as d'autres, ou que mes réponses ne te semble pas claires, ou que tu n'es pas du même avis, je te laisse me répondre (tu connais le chemin ^^)

    Florent

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  5. attends moi je gagne en ufolep et en pass avec 4000/5000 bornes par an. il suffit de se faire une sortie a bloc dans la semaine. et c'est bon vu le faible niveau. tu devrais faire ça au lieu de faire 10000 bornes tranquille.

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  6. Re-bonjour Florent,

    j'ai bien compris que le vélo devait rester pour toi un exutoire et un moyen de se faire plaisir. Cependant, je pense qu'on peut trouver un véritable plaisir à se "mettre minable" sur le vélo pour progresser et améliorer ainsi ses résultats (proportionnellement à ses capacités bien sûr). Le fait de se surpasser n'est pas réservé à l'élite mais concerne aussi les petits coureurs comme nous.
    En fait, tu peux sacrifier beaucoup de temps au vélo et je trouve juste un peu dommage de ne pas en profiter pour progresser plus. Sans dire de vouloir atteindre des sommets mais simplement pour être devant et "en claquer une".

    Enfin, comme tu l'as dit, tu le regretteras peu etre dans 20 ans de ne pas t'être donner à fond quand tu en avais les moyens...

    bonne continuation à toi

    @nonyme01

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  7. J'ajoute une couche à tous les commentaires ci dessus, mets un peu de qualitatif dans l'entrainement, ce n'est pas si dur que ça vu que ça ne dure pas (plus facile mentalement de faire 1 minute en lactique que 20 minutes au seuil). On peut trouver beaucoup de plaisir à conduire un bon entrainement : 20 à 30 minutes de fractionné par sortie une ou deux fois par semaine et le reste de la sortie en se faisant plaisir en ballade. En plus de ça, ça fait vraiment plaisir de progresser et de sentir une certaine facilité.

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  8. Merci à tous pour vos remarques et votre suivi. Je suis bien conscient qu'il me manque des séances de qualitatif, c'est justement ce que j'exprime dans cet article, et ce pour quoi je suis allé récupérer un programme d'entraînement incluant des exercices de fractionné.

    Au coureur indiquant gagner des courses avec seulement 5000km par an : je préfère faire 10 000km que 5 000, car en couvrant plus de distance j'aurai plus de possibilités de voir de beaux paysages. Le fait que je (ne) gagne (pas) de courses n'a à mon avis rien à voir avec le nombre de kilomètres parcourus, je pense être très très loin du surentrainement et de la lassitudes physique comme mentale.

    Je confirme également que c'est plus facile de faire 5 x 1min à bloc, que 2 x 10min à 90% ... et que je devrais en faire (beaucoup) plus souvent. C'est d'ailleurs ce que je vais faire.

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