Analyse du Monte Ortobene, 6ème étape : http://app.strava.com/rides/7512391#141267644
Mon rythme cardiaque est stable, on constate de petits pics liés aux relances et aux relais. Le pic de vitesse vers la 18ème minute correspond à un petit replat dans le village avec vent favorable. Le pic de vitesse final est lié au fait que j'ai terminé l'étape sur la plaque.
On voit que j'ai géré la montée afin de rester à mon seuil (170bpm) et ne me suis jamais mis dans le rouge. Réussir à tenir 40 minutes au seuil en fin d'étape sur un 6ème jour de course est relativement positif et me montre que j'ai bien récupéré des étapes précédentes.
Analyse du col de Genna Silana, 7ème étape : http://app.strava.com/rides/7512405#141274085
Les très nombreux pics de vitesse et pics cardiaques qu'on aperçoit sur cette courbe correspondent aux attaques. Quand je vous racontait que c'était une succession d'attaques sèches et de ralentissements, la courbe de vitesse et ses grosses variations d'amplitudes prouvent mes propos.
On voit que ma fréquence cardiaque plafonne à partir d'une heure de montée : les pics de vitesse ne trouvent pas d'équivalents cardiaques. C'est le moment où j'ai commencé à faiblir petit à petit, mon coeur n'était plus capable d'encaisser les accélérations que je lui demandais pour tenir dans les roues du groupe lors des attaques. Idem lors des phases de relâchement : il ne redescendait plus, j'étais à fond. J'avais tout simplement atteint mes limites physiques.
Mon maximum cardiaque de 184 sur cette 7ème étape est une excellente nouvelle : mon maximum cardiaque en temps normal est de 190, et il est connu que sa valeur baisse régulièrement au fil des étapes. Conserver un maximum de 184 au 7ème jour est une preuve d'une bonne récupération tout au long de l'épreuve.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Sardaigne.
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