Ce mardi après-midi, j'ai effectué une sortie avec Florian (l'ami avec qui j'ai participé à la Haute-Route en 2011 et 2012). La consigne de son entraîneur était de faire une sortie d'environ 3h30, j'avais donc prévu un parcours de 95km. Ca nous donnait une base de 27km/h de moyenne, ce qui me semblait largement jouable sur un parcours plat et avec peu de vent.
Florian est arrivé (en voiture) comme prévu. On a préparé nos vélos, notre matériel, nous nous sommes changés et nous avons enfourchés nos montures avec un léger retard sur l'horaire prévu. Les premiers tours de roue ont confirmé de vives douleurs ressenties depuis le matin : une douleur derrière le genou (et non sur la rotule) m'empêchait de déplier complètement la jambe. Assis sur la selle, en caressant les pédales, je n'avais pas de douleur mais dès que je me mettais en danseuse c'était horrible.
La sortie étant plate, j'ai quand même poursuivi l'entraînement : ni le terrain, ni notre allure ne me forçaient à me mettre en danseuse. Je pouvais rester assis sans soucis. En cours de route, on a croisé mon équipier Sébastien qui s'est joint à nous pour une dizaine de kilomètres. Plus on est de fous, moins on passe de temps en tête de relais !
L'heure tournant, et notre allure étant loin des 27km/h prévus, on a décidé de couper une partie du parcours que j'avais prévu. Plus l'heure avançait, plus ça faisait longtemps qu'on était dehors, et plus je sentais le froid rentrer : à mi-sortie, un coup d'oeil sur mon compteur m'a indiqué une température de 3°C ... je commençais à ressentir le froid au niveau des mains et du visage, le reste était encore bien au chaud.
J'ai eu un gros coup de mou, pendant 15km, lors d'une longue traversée du plateau de la Dombes d'Est en Ouest. Le tempo qu'a imposé Florian était loin d'être infernal, et pourtant j'étais à la peine dans sa roue. J'étais incapable de remonter à sa hauteur, encore moins capable de prendre des relais. Certes il y avait un petit vent de 3/4 défavorable, mais rien de méchant. J'en ai sacrément bavé sur toute cette portion. Quand on a repiqué en direction du Sud, sur des routes plus à l'abri, je me suis senti mieux et on a pu reprendre une allure normale.
Au bout du 60ème kilomètre, alors que je reprenais du poil de la bête, Florian a eu un soucis mécanique : sa tige de selle s'est desserrée, il s'est rapidement retrouvé avec la selle à quelques centimètres au dessus du cadre. Ca le gênait pour pédaler, on a donc décidé de suivre un tracteur jusqu'à sa ferme afin de lui demander de l'outillage pour réparer. En général, les agriculteurs ont toujours des tas d'outils pour réparer leurs machines, ce qui a été le cas. On est tombé sur un mec plein d'humour et très sympa, qui nous a dépanné gentillement.
On est rentré directement chez moi après cet incident. Ca ne nous a fait que 80km, mais le temps perdu nous a fait rentrer peu avant la nuit et nous commencions vraiment à ressentir le froid. J'étais bien content d'en terminer, surtout que mes problèmes de genoux ne semblaient pas passer. Je ne me suis pas senti bien de la sortie : le coeur ne montait pas, je n'étais pas à l'aise, c'était vraiment des sensations étranges. Merci à Florian pour sa patience, et pour les longs relais qu'il a pris.
Consultez les détails de notre parcours.
Salut Florent,
RépondreSupprimerEn comparaison avec la sortie que j'ai effectué le lendemain, il faisait très chaud dans les dombes ! En effet, au départ de l'arbresle il faisait 0° en fin de matinée et en haut du col de malval, la température avait bien dégringolée et que dire de la température ressentie dans la descente !
A bientôt sur la route mais la prochaine fois sur les pentes du mont verdun et mont Thou ( J'ai emprunté ces routes en voiture quand je suis partis de chez toi pour rentrer à l'arbresle, mais avec le brouillard la visibilité était très mauvaise ).