dimanche 3 février 2013

Lendemain de journée animalière

Ce dimanche 3 février était le lendemain de la journée de la marmotte. La légende dit que si les marmottes sortent de leur terrier et retournent se coucher le 2 février, c'est que l'hiver durera encore 6 semaines. J'ai passé ma matinée à chercher des marmottes dans les champs, en vain. En dehors de mes 3 compagnons de route du jour, je n'ai vu que 3 cyclistes sur les routes ... visiblement, les cyclistes marmottes sont resté couchées, l'hiver risque donc de durer !

Ce dimanche 3 février était le lendemain de la journée de l'ours. En fin de sortie, on en a croisé un qui semblait de très mauvaise humeur ! Sa sortie d'hibernation a du être difficile. Sur la passerelle de Couzon, permettant de franchir la Saône via une route étroite, il nous suivait de très près mais en restant en plein milieu de la route. Il a gêné les véhicules venant en sens inverse. Sagement arrêtés au feu rouge (oui, certains cyclistes respectent les feux rouges), il s'est mis à klaxonner et faire ronfler son moteur. Ca nous a énervé d'avoir un abruti derrière, on a prudemment grillé le feu ... lui nous a emboité le pas en passant comme un sauvage. Il était près de midi, je suppose que sa saumonnerie favorite était sur le point de fermer.

Enfin, dans l'après-midi, plusieurs heures après avoir terminé l'entraînement, j'ai croisé un cyclocrado. C'est un animal qu'on croise régulièrement été comme hiver, mais surtout en été où il prolifère. Le papy est passé devant chez moi et a volontairement jeté au vent l'emballage de sa barre de céréales. Lui, si j'avais été sur mon vélo, il m'aurait entendu gueuler. Et pas qu'un peu ! Il faut croire que la surcharge induite par le poids de ses gros gants, de sa veste thermique et de ses sur-chaussures était tellement handicapant qu'il préférait se délester de tout objet superflu susceptible de gêner ses performances athlétiques. Le cyclocrado est un animal nuisible, mais malheureusement cette espèce est loin d'être en voie d'extinction.


Pour en revenir au sport, parce que je n'ai pas passé ma journée à chercher des marmottes et des ours, je suis allé rouler en compagnie de Julien, Guillaume et Rémy. Mais un Rémy différent de d'habitude, un avec qui je roulais pour la première fois. Comme hier, on a eu froid et on a mangé du vent. Contrairement à hier, on n'a pas pris de pluie ni fini maculés de boue.

Mon niveau du jour a été passablement mauvais. J'ai eu mal aux jambes en début de sortie, très mal aux jambes en milieu de sortie, puis un peu moins mal aux jambes ensuite quand on a fait plusieurs kilomètres vent de dos. Le nombre de relais que j'ai pris en cours de sortie doit se compter sur les doigts d'une seule main, et encore je les ai tous pris avec le vent de dos. Merci à mes 3 compagnons d'avoir tout fait devant, et d'avoir assuré pour me protéger du vent.

Je ne suis pas content de ma sortie, et globalement de mon week-end. Je n'étais pas bien. Je ne sais pas si c'est à cause du froid, du vent, du fait que j'ai mal récupéré de l'entraînement de jeudi, ... mais en tout cas je n'ai pas eu de bonnes sensations, et ce n'était pas agréable. Vivement de jours meilleurs, météorologiquement et physiquement.


Consultez les détails de notre entraînement.

2 commentaires:

  1. J'aime ces allusions aux animaux exotiques (à l'exception du cyclocrado.

    Étonnant de voir que pour une fois nos routes se sont suivies sur une bonne partie dans la Dombes, sans concertation et bien évidement pas à la même vitesse. Je serais parti bien plus tôt vous m'auriez probablement doublé :)

    Alex.

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  2. le dicton "autant chercher une aiguille dans une botte de foin" se traduit par "autant chercher un cycliste au milieu des étangs de la Dombes" en langage cycliste. Même en partant aux mêmes heures, se croiser aurait été difficile tant cet espace est grand !

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