samedi 2 février 2013

Sortie flamande

L'entraînement de ce matin a été réalisé dans des conditions dignes d'un entraînement flamand : on a subi des averses de pluie, un bon vent, une crevaison, de la boue, de la fraîcheur ... et ça a provoqué des bordures plus ou moins volontaires.

Guillaume et Julien sont passés me chercher chez moi comme d'habitude. Trois minutes après avoir enfourché mon destrier, on s'est fait mouiller par une bonne averse. Je n'ai même pas eu le temps de mettre mon k-way que j'étais déjà trempé ... et couvert de boue. Pour vous dire à quel point j'étais couvert de boue, j'en avais de partout sur le visage ... et même dans les oreilles. On aurait dit que je rentrais d'un cyclocross ! Mais revenons-en au déroulement de la sortie.

On a remonté les quais de Saône jusqu'à Anse, en récupérant Rémy au passage un peu avant Neuville. Je ne me sentais vraiment pas bien, j'étais dans le dur dès la phase d'échauffement. Trempé, gelé (j'aurai du penser à me couvrir plus, la pluie et le vent ayant la fâcheuse habitude de renforcer le froid ressenti), et incapable de pédaler correctement, je n'avais qu'une envie : rentrer rapidement chez moi me coucher et finir ma nuit. Ce que je n'ai pas fait. J'ai trainé des pieds roues à l'arrière du groupe, en tentant de m'abriter comme je pouvais du vent.

Au 10ème kilomètre, on m'a fortement suggéré de passer au relais. Julien et Guillaume, qui étaient en tête depuis le départ, souhaitaient profiter d'un abri pour se protéger du vent de face. Je suis donc passé devant avec Rémy, et on est resté devant jusqu'au 35ème kilomètre. Finalement, à forcer dans le vent, mes jambes se sont débloquées et je me suis senti mieux. Sauf quand ça grimpait, là c'était la misère : je me faisais larguer dans chaque bosse, et me mangeais du vent seul (loin) derrière. En grimpant dans le Beaujolais, c'était quitte ou double : sur certaines portions on était à l'abri du vent donc ça se passait bien, par contre les portions montantes vent de face m'ont tuées.

La descente s'est bien passée, et le retour vent dans le dos a été expéditif. Je n'ai jamais du rentrer aussi vite de Villefranche, même quand j'ai fait ce trajet sur le vélo de contre-la-montre ! On roulait avec un gros vent dans le dos, mes 3 compagnons prenaient des relais courts et incisifs. J'ai galéré pour rester dans les roues, je me suis pris plusieurs bordures involontaires et ils ont été obligé de m'attendre car j'étais incapable de revenir à la pédale. Le seul relais que j'ai pris était pour lancer le sprint final.

On a fini la sortie à une allure relax, pour se détendre. Le soleil ayant fait une belle apparition, je n'étais plus mouillé et n'avais plus froid. L'analyse des stats de la sortie me montre que je ne suis pas encore prêt pour la reprise des compétitions : on a fait les 10 derniers kilomètres intensifs à 41km/h de moyenne avec un bon vent de dos, et j'avais du mal à suivre par moments. Je suis loin d'être au top, mais je sens que ça revient petit à petit. Tout n'est pas à jeter et est à pondérer, car j'ai fait les 2/3 de la partie vent de face en tête.


Consultez les détails de notre entraînement.

2 commentaires:

  1. J'ai vécu la même chose hier lors d'une "randonnée" avec des rafales à plus de 40km/h.

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  2. Et bien au moins tu as pu voir ce qu'on endure tout l'hiver dans le Nord. Dur dur le vélo dans ces conditions ... lol !

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