jeudi 7 mars 2013

Monts d'Or Express

Ce jeudi soir, j'ai effectué ma 1ère sortie post-travail de l'année. Habituellement je prends toute mon après-midi pour aller rouler, on ne peut donc pas parler de "post-travail". Ce soir, je n'avais pas prévu de rouler : en raison de gros travaux dans mon habitation, l'ensemble de mes habits sont inaccessibles depuis dimanche soir. N'ayant aucune tenue à enfiler, Julien m'a prêté une panoplie vestimentaire complète. C'était impeccable vu qu'on a la même morphologie.

On a remonté les quais de Saône avec un bon vent de dos, ça roulait tout seul. La montée du col de la croix de presles a été faite à fond (pour moi) du début à la fin. Je ne me suis accordé aucun répit pendant les 23 minutes d'ascension. Je suis à un peu plus de 3 minutes de mon record, mais je suis dans un temps tout à fait correct et semblable à mes temps habituels. En tout cas, niveau rage et hargne, j'ai rarement été dans un tel état : on aurait dit un mort de faim.

La courte descente m'as permis de récupérer. Mon coeur est passé de 180 à 135 en 2 minutes, ce qui est excellent. On a enchainé sur le montée de la course de côte, que j'ai de nouveau faite à bloc sur 9 min. Je suis à 1 minute de mon record, mais là encore le temps est correct par rapport à mes temps habituels. Dans la descente, le coeur est redescendu de nouveau très rapidement, ce qui est bon signe.

On a enchaîné par une 3ème montée dans laquelle j'ai levé le pied à cause de douleurs au dos et dans les genoux. J'ai préféré ne pas prendre de risques, donc j'ai relâché mon effort. N'ayant pas l'habitude de prendre de chrono sur cette montée que j'effectue très rarement, je ne sais pas comment est mon temps par rapport à d'habitude. On est redescendu vent de face sur Lyon, afin de pouvoir rentrer en profitant à nouveau du vent favorable. Les jambes tournaient impeccables, on a pris des relais à haute vitesse pour rentrer avant l'obscurité.

Par une température de 17° ce jour, on a croisé des cyclistes de manière continue. Des petits, des grands, des maigres, des gros, des routiers, des vététistes, des avec casques, des sans casques, ... ça a été un festival. Mais où étaient ces gens pendant ces longs week-ends d'hiver, au cours desquels nous ne croisions personne en 3h ? Ce week-end, en plus de 200km par 0°, nous avons croisé moins de 10 cyclistes ... soit 5 fois moins qu'aujourd'hui en 50km !


Consultez notre parcours.

1 commentaire:

  1. Beh par zéro les gens ils sont chez eux lol. Tu as beaucoup de cyclistes qui ne prennent pas de plaisir à rouler dans le froid ou la pluie et qui préfèrent attendre les beaux jours!
    A chacun son choix :)

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