Cet après-midi, je suis allé rouler dans le beaujolais en compagnie de Rémy. Malgré un soleil très généreux, nous étions bien couvert afin de nous protéger du froid (3°C) et du vent du nord.
J'ai commencé par remonter les quais de Saône pour rejoindre mon compagnon de route. Le vent de face était inconstant et certaines longues rafales m'ont clouées sur place : j'avançais à 20km/h sur une route pourtant parfaitement plane. Je n'ai pas cherché à lutter, j'ai pédalé normalement et tant pis si le vent me ralentissait.
Après avoir retrouvé mon binôme, on est parti se réchauffer au milieu des vignobles du beaujolais. L'avantage des vignobles, c'est qu'ils sont bien exposés au soleil afin de produire du vin, donc on a pu pleinement profiter de la chaleur que nous apportait ses rayons. L'inconvénient des vignes, c'est que leur taille ne protège absolument pas du vent. On ne peut pas tout avoir, on a préféré affronter le vent au soleil plutôt que s'en protéger dans l'obscurité et l'humidité d'une forêt.
On a enchaîné les petits vallons : ça permet de se réchauffer dans les portions de montée, sans pour autant prendre froid dans les descentes car elles étaient trop courtes. Un kilomètre de montée, un kilomètre de descente, et ainsi de suite c'est l'idéal dans ce genre de cas. On a pas eu froid, c'était impeccable. On a rejoint Villefranche par des routes peu fréquentées, ce qui nous a permis de discuter en roulant à deux de front sans gêner d'automobiles.
On est rentré par les quais de Saône. Vent de dos, sur une route relativement plane et avec l'aspiration régulière des voitures et camions qui nous doublaient, le gros plateau à chauffé. Après m'avoir cloué sur place en début de sortie, le vent me permettait de rouler à 45km/h sans particulièrement forcer. Si c'était tout le temps comme ça, ce serait grisant.
Je suis rentré chez moi après un peu plus de 70km. La nuit commençait à tomber, dès que le soleil a disparu de l'horizon le froid s'est fait sentir. Je vais continuer de roulotter comme ça pendant une dizaine de jours, l'entraînement reprendra de manière plus sérieuse mi-décembre afin de préparer les classiques du printemps (qui débutent pour moi par le Het Volk le 2 mars, avant Gand-Wevelgem, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix et Liège-Bastogne-Liège).
Consultez notre parcours.
Salut Florent
RépondreSupprimerQuel sera ton entrainement pour cette préparation de grande classique
Sportivement
Geoffrey
Eh oui, on commence à taper dans le bois dure de la saison hivernale, il gel pas mal maintenant, c'est l'hiver.
RépondreSupprimerOn va devoir se déguiser pour rouler.
@geoffrey : Le programme va être assez simple dans ses grandes lignes, il va falloir que j'accumule des kilomètres et des heures de selles afin de retrouver mes qualités d'endurance.
RépondreSupprimerJe pense y aller progressivement à partir du mois de janvier. Début mars il faudra que je puisse faire des sorties de 180km afin de passer sans encombres le Het Volk (Het Niewsblad), 220km fin mars pour Gand-Wevelgem, 260 début avril pour le Tour des Flandres et 280km fin avril pour Liège-Bastogne-Liège.
Ces épreuves progressent d'elle-mêmes petit à petit au fil du temps, le principal enjeu sera d'arriver suffisamment préparé début mars afin de grimper sur la première marche de l'escalier, et suffisamment frais pour pouvoir grimper les marches les unes après les autres.
Donc, de début janvier à fin février, il faut que je passe de sorties de 100km à des sorties de 180km en 8 semaines, soit une progression linéaire théorique de 10km par semaine. Ca me semble jouable.