Après un échauffement sur les quais de Saône, on s'est enfoncé sur de petites routes au calme et sans circulation. Il n'y a pas à dire, des routes bien entretenues et sans automobiles, c'est le paradis. D'ailleurs, elles étaient sans aucun être humain tout court : pas de cyclistes, pas de promeneurs, pas de cavaliers, ... seulement quelques oiseaux, des brebis, des chevaux et probablement des dizaines de petits animaux grouillant dans les bosquets et les prairies au bord de la route mais que nous n'avons pas regardé.
On a eu une séquence nostalgie lors du passage dans Chessy : nous avons repris le parcours d'une course que nous avions faite en mai 2006. On a revu l'emplacement où étaient postés ses parents et sa soeur, celui où était la femme d'un de nos équipiers, la bosse du cimetière à passer 14 fois, la ligne d'arrivée, les majorettes, ... c'était nos débuts, une époque à la fois si lointaine et si proche tant les souvenirs semblent intacts.
Sur le retour, alors je m'amusais à regarder notre ombre rouler à côté de nous, doublant ainsi la taille de notre peloton. Ce fait m'a permis d'arriver à deux conclusions excellentes pour le moral :
- il y a du soleil (sinon je ne verai pas mon ombre)
- je suis en train de faire du vélo (sinon elle ne pédalerai pas)
Consultez notre parcours.
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