Ce mercredi après-midi, j'ai effectué ma traditionnelle sortie en compagnie des jeunes du Lyon Sprint Evolution. Au lendemain d'une sortie en fractionné qui m'a laissée beaucoup de traces, et après une nuit bien trop courte (c'est bien beau de rouler, mais il faut aussi bosser) la sortie du jour m'a bien fait travailler musculairement et cardiaquement.
J'ai commencé par descendre les quais de Saône vent de face afin d'aller à leur rencontre. J'ai fait demi-tour quand je les ai croisés et on a remonté les quais quasiment jusqu'à chez moi. Vent de dos, le vélo devient plus facile. Une fois l'échauffement terminé, on a attaqué le travail en endurance de force. Connaissant le parcours comme ma poche, j'ai mené le groupe et donné les directions à suivre. Je les ai fait passer sur des routes sans circulation et pratiques pour réaliser l'exercice du jour, mais pas idéales pour autant : j'ai eu l'impression que le travail a été moins efficace que celui effectué la semaine dernière.
A la fin du travail demandé, certains commençaient à montrer des signes de faiblesse assez importants. Les quelques kilomètres vent de travers qui ont suivi les ont achevés : le peloton était clairement mal organisé pour ce type de vent (tous en file indienne mais sans faire d'éventail, celui en tête s'écartait du mauvais côté par rapport au vent et redescendait tout à la fin de la file). L'exercice qui a suivi, en hypervélocité, est devenu du grand n'importe quoi. J'ai poussé les derniers qui étaient complètement cuits, pendant que les premiers se tiraient la bourre et ne récupéraient pas entre les séquences.
L'expression "se faire remonter les bretelles" (de cuissard) a trouvé tout son sens quand Mickael, leur entraîneur, les a stoppé et a pointé du doigt le fait qu'un exercice aussi mal réalisé était non seulement inefficace mais qu'en plus il pouvait être préjudiciable pour la course du week-end. La mise au point était nécessaire, le message est bien passé.
La suite a été plus calme. Ceux qui n'étaient pas bien ont été confiés au groupe des minimes et sont rentrés directement. Le groupe des cadets a repris sa marche en avant, en travaillant les relais. Ce n'est pas encore vraiment au point mais de semaine en semaine ça progresse. Ils font également beaucoup de vagues et c'est assez dangereux, heureusement qu'ils ont une excellente adresse car il y a eu plusieurs contacts assez chauds.
En fin de sortie, j'avoue que je n'étais pas très bien. La sortie en elle-même n'était pas très compliquée, mais son enchaînement avec l'entraînement d'hier a été compliqué. Je suis rentré chez moi avec 75 kilomètres au compteur en 2h45. Je vais à présent diminuer la charge d'entraînement quelques jours, afin d'arriver relativement frais lundi pour pour le début du stage en Espagne.
Consultez notre parcours.
Salut Florent, hé oui rouler avec des cadets est parfois folklorique. Dans ton compte rendu, je retrouve en partie l'entraînement que j'ai réalisé avec les jeunes de mon club.
RépondreSupprimerCeci dit, les problèmes cités peuvent aussi se rencontrer dans des pelotons d'adultes.
Sinon, le stage en Espagne, c'est en club ou tout seul?
Salut Greipelito,
RépondreSupprimerJ'organise mon propre stage avec quelques amis. Les stages organisés par les clubs c'est sympa mais il y a des personnes avec des niveaux & des envies trop différentes, c'est compliqué d'y faire un travail efficace.
Florent