mercredi 12 mars 2014

intensités dans les Monts d'Or

Ce matin, j'ai effectué un entrainement avec des intensités dans les Monts d'Or. Mon premier week-end en Flandres m'a montré que je passais les bergs en 2 minutes environ, j'ai donc voulu travailler sur un temps d'effort autour de ce chrono.

Je me suis échauffé sur les quais de Saône afin de rejoindre Mickael et Allan. On a remonté les quais afin de prendre Hugo, puis on est parti grimper le Mont Cindre dans lequel j'ai effectué ma première série d'exercices. Du 2'/2' : 2 minutes à fond (ou presque) et 2 minutes plus calmes. La notion de "plus calme", dans une montée à 6%, reste toute relative car on est tout de même obligé d'écraser les pédales si on ne veut pas tomber.

Après une descente champêtre (et gravillonneuse, ce que je déteste) par Saint-Romain, on a attaqué la montée du Titan par Couzon, une montée courte mais raide (10% sur un kilomètre et demi). J'en ai de nouveau profité pour effectuer une série d'exercices. Sur les 2 dernières minutes de montée j'ai senti que j'étais en train de plafonner : la différence entre la phase de "repos" et celle d'exercice était assez maigre. J'avais de plus en plus de mal à maintenir ma puissance dans l'objectif fixé et les 30 dernières secondes m'ont parues interminables.

On a poursuivi par l'ascension des gorges d'enfer, puis par la montée de Montanay dans lesquels j'ai poursuivi mes séquences de travail. Les sections de descente et/ou de plat m'ont permis de bien récupérer, donc d'effectuer du travail de qualité. Mon effort dans la montée de Montanay se déroulait à merveille quand un automobiliste est venu nous emmerder. Le pauvre petit ne réussissait pas à doubler dans une route en virage sans visibilité, avec une belle bande blanche au milieu mise exprès pour bien lui montrer que c'est une section sur laquelle il ne faut pas doubler ... mais certains se sentent au dessus de tout et souhaitent se faire justice eux-même. Probablement vexé qu'on ait pas réagit à ses nombreux coups de klaxon, il a fini par nous doubler pour freiner une fois passé devant et nous bloquer. Puis il est reparti pour nous rebloquer cent mètres plus loin. Ce magnifique justicier en a également profité pour emmerder les autres voitures qui suivaient sans broncher, qui auraient pu doubler sans danger à cet endroit s'il n'avait pas été aussi con ... comme je le dis parfois à ceux qui s'arrêtent, si on était un bus ou un camion poubelle, ils ne réagiraient pas de la même manière et ne feraient pas tout ce cinéma.

J'ai laissé mes compagnons de route du côté de Rilleux pour rentrer chez moi. 75 kilomètres avec du travail de qualité, ça ne paiera probablement pas pour l'épreuve de ce samedi mais le travail effectué sera utile lors des épreuves suivantes.

Consultez notre parcours.

2 commentaires:

  1. Salut Florent,

    Est-ce que tu suis un petit peu le Paris-Nice. Si oui, comment trouves-tu les Français.

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  2. Salut Romain,

    Je ne suis plus de manière directe le cyclisme professionnel depuis plusieurs années.

    Florent

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