mercredi 14 mai 2014

Entrainement en sprint

En ce mercredi après-midi, j'ai repris une tradition stoppée pendant les classiques flandriennes : je suis allé m'entraîner avec l'équipe des jeunes du Lyon Sprint Evolution. Le thème de l'entraînement était le sprint, un domaine qui ne m'intéresse pas spécialement en vue de Bordeaux-Paris (je doute qu'il y ait un sprint sur le vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines), mais qui me proposait un test intéressant pour mes genoux. L'effort est assez court mais intense, les tendons y sont sollicités fortement mais sur un temps réduit.

J'ai rejoint le groupe sur le plateau de la Dombes, à proximité du circuit utilisé pour cet entraînement. Lors du trajet, j'ai testé la "montée des fontaines", une montée que je n'avais encore jamais prise ... mais qui ne comporte aucune fontaine. Dans ce domaine, croyiez-moi que ces derniers temps j'ai développé une aptitude particulière pour les dénicher, y compris dans les endroits improbables. Plus loin, j'ai croisé Guillaume qui a fait demi-tour pour discuter quelques minutes avant de reprendre sa route pour rentrer au boulot à temps avant la fin de sa pause.

J'ai retrouvé le groupe, on a commencé notre séance. Au menu du jour, 5 tours de circuit avec 3 sprints à effectuer par tour : un sprint seul en hyper-vélocité, un départ arrêté sur un gros braquet et un sprint lancé en groupe. Les deux premiers se sont bien passés, on a abordé le troisième à l'issue d'une grosse prise de relais. A 150m du panneau, j'étais en 3ème position dans la file descendante, la file montante a accéléré, le premier de ma file (descendante) a voulu se glisser dans la file montante et s'est étalé sur le sol. J'ai réussi à freiner, j'avais quasiment évité la chute, quand j'ai été déséquilibré et je suis tombé quasiment à l'arrêt sur le côté.

Je me suis relevé rapidement pendant que l'autre rampait sur le goudron en direction du fossé. Voyant que sa vie n'était pas en danger, j'ai dégagé son vélo qui était au milieu de la route ... on était dans une courbe dans laquelle les voitures vont vite, très vite, c'était dangereux. Après m'être assis deux minutes, ayant une vive douleur dans le dos, j'ai fait le bilan de mon corps (pas grand chose) et de mon équipement (pas grand chose non plus). J'ai repris le circuit à l'envers pour rejoindre le groupe, mais au bout de 200 mètres un truc me semblait étrange sur la tête : j'ai retiré mon casque et ai vu qu'il était fendu. Il a pris un bel impact et a joué son rôle protecteur. Même si cet équipement coûte cher, il coûte moins cher que des soins du visage.

J'ai poursuivi la séance avec les autres, me mêlant aux sprints groupés malgré la crainte qui m'a envahie lors du premier sprint post-chute. C'était important pour moi de me remettre de suite dans le bain, de ne pas laisser la peur se glisser, de tout de suite retourner frotter sans complexe. J'avoue que pendant quelques minutes, il a fallu que je me force à garder ma roue avant à 5 centimètres de la roue arrière de celui qui me précède. mais passé ces quelques minutes, c'est redevenu totalement naturel et la crainte s'est entièrement dissipée.

Après les 5 tours de circuit (enfin, 4 et demi du coup) je suis rentré à la maison. En me déshabillant, j'ai compris l'origine de la douleur dorsale : en tombant, j'ai roulé sur le dos ... j'ai une zone de brûlure à l'endroit où je range ma pompe. Car, comme beaucoup de monde, je range ma pompe dans ma poche arrière centrale ... j'ai désormais sa marque exacte incrustée dans le dos, la peau étant partie (ce qui me laisse perplexe), tout comme j'ai les marques de bronzage du tour. Les autres blessures sont superficielles et devraient disparaître d'ici peu.

Je suis rentré chez moi avec une soixantaine de kilomètres au compteur, soit un dixième seulement de Bordeaux-Paris.

Consultez notre parcours.

1 commentaire:

  1. La pompe à cet endroit c'est un coup à se peter une vertèbre. Tout ça pour ne pas la fixer au vélo...ça pourrait être ballot.....

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