jeudi 24 juillet 2014

Boucle au col du Soulor

Jeudi matin, avant que les coureurs du Tour de France parcourent leur dernière étape de montagne, j'ai effectué une boucle incluant le col du Soulor et le col de Spandelles.


Logeant au pied du col du Soulor, j'ai directement attaqué la montée en guise d'échauffement : les 3 premiers kilomètres sont autour de 8% mais ensuite une longue vallée de 9 kilomètres permet de se préparer tranquillement avant la partie finale (7,4km à 8,1%).


Tout au long de la montée, j'ai doublé et croisé des cyclistes. Comme d'habitude, lorsque je dépassais une personne, je disais "Bonjour" ou "Courage" selon le coup de pédale de la personne. Les mots entendus en retour m'ont permis de voyager : les accents et la prononciation du mot "Bonjour" reçu en retour me montraient bien que les personnes n'étaient pas françaises.


Habituellement, j'adore discuter avec les étrangers pour savoir d'où ils viennent, ce qui les motive à venir à cet endroit, combien de temps ils restent, comment se pratique le vélo dans leur pays, ... certains dialogues sont particulièrement enrichissant. Etant pressé par le temps, je n'ai malheureusement pas pu discuter avec les nombreux belges (visiblement venus en groupe, ils semblaient être encadré par plusieurs véhicules peints aux couleurs d'une société de voyages à vélo), espagnols et australiens (eux aussi visiblement venus en groupe).


La montée du col du Soulor s'est mieux passée que celle du Tourmalet : d'une part la montée est moins longue et moins exigeante, mais j'ai mieux su gérer mes efforts. J'ai pu profiter du paysage du début à la fin, ce qui m'a permis de passer un agréable moment.


Au col, alors que je faisais un arrêt pour me ravitailler (et prendre des photos), j'ai rigolé en voyant un des accompagnateurs du groupe belge en train de se faire voler des frites par un cheval. Pendant les 10 minutes de pause, le cheval n'a pas lâché d'une semelle ce pauvre belge malgré l'intervention d'autres accompagnateurs qui cherchaient à écarter le cheval (sans lui faire de mal) ... la scène était vraiment caucasse.


J'ai effectué une descente prudente vers Ferrière : des animaux traversent la route en déboulant de nulle part et la route n'est pas en très bon état (il y avait même une zone très gravillonneuse). J'ai ensuite attaqué la montée du col de Spandelles et ses 10 kilomètres à 10,4%. Il m'a fallu une heure pour effectuer la montée, mais ça a été un vrai régal : la route est étroite, sans la moindre circulation. En incluant la descente, j'ai du voir 3 ou 4 véhicules en 1h30 !


La seule frayeur de la montée me viendra d'un troupeau de vaches à longues cornes qui mangeaient le long de la route. Je ne voulais pas passer trop vite à côté d'elles pour ne pas les effrayer, mais je ne tenais pas non plus à rester trop longtemps dans ce secteur. Croyez-moi, en passant entre-elles, je n'en menais pas large.


La descente a été horrible : d'énormes trous m'ont laissé penser qu'il y a eu un bombardement dans ce secteur. Pour couronner le tout, des rigoles métalliques coupaient régulièrement la route, ce qui m'a permis d'utiliser ma récente compétence de cyclocross pour sauter des planches ... mais pour sauter ces rigoles. Le contraste avec la descente absolument parfaite (car entièrement refaite) du Tourmalet deux jours plus tôt était vraiment saisissant.


J'ai bouclé mon parcours sans soucis, avec 1900 mètres de dénivelé en seulement 61 kilomètres.

Consultez mon parcours.

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