vendredi 15 août 2014

Fractionné en Brabant Wallon

Hier matin, un entraînement en fractionné était au programme. Ayant pris une averse de grêle à la fin de l'échauffement, suivi par de la pluie, j'ai reporté ma séance de 24 heures. N'ayant pas pris d'équipement pour rouler sous la pluie, ça aurait été contre-productif d'attraper une pneumonie à faire de violents efforts dans l'humidité.



Ce matin, j'ai donc repris le programme de la séance prévue la veille. Je suis retourné m'échauffer sur un ancien circuit de Formule 1, n'ayant plus servi depuis 40 ans et en cours de transformation en zone d'activités commerciales. Le goudron y est dans un état impeccable car tout neuf, très large car accueillant autrefois un circuit, et désert en ce jour férié. J'y ai vu un lapin, plusieurs oiseaux (dont deux piverts) et ... un seul humain. Le principal avantage d'un ancien circuit de formule 1, c'est que les virages les plus serrés peuvent tout de même être pris à plus de 40 km/h sans le moindre soucis. Si on avait enlevé les freins de mon destrier pendant la nuit, je ne m'en serais pas rendu compte. Le circuit propose un cadre très intéressant pour du travail spécifique, il faudra que je réfléchisse à la meilleure façon d'exploiter cette opportunité.



Une fois mon échauffement terminé, j'ai rejoint le tracé que j'avais repéré pour effectuer ma séance de fractionné. Au menu, 6 ascensions d'une côte de 50 secondes (ça devait être une minute, mais je n'ai pas trouvé de montée "calme" répondant à cette caractéristique) suivie par 3 minutes de récupération. La côte étant abordée en départ arrêté (ou presque), l'effort a été maximal du début à la fin de chaque ascension.



Après vingt minutes de récupération, j'ai remis le couvert sur une deuxième série de 6. Le parcours choisi, bien que résidentiel, était plutôt désert. Les Belges sont-ils tous au bord de la méditerranée, ou coincés dans les bouchons sur l'autoroute du soleil ? J'ai pu effectuer mon exercice sans me faire gêner par qui que ce soit. J'avais même sélectionné mon parcours de manière à n'avoir que des priorités et aucun arrêt (stop ou feu rouge).


Une fois mon exercice terminé, j'ai poursuivi par une vingtaine de minutes de retour au calme. J'en ai profité pour franchir un petit secteur pavé : une sortie en Belgique sans pavés, ce n'est pas une sortie en Belgique. Chaque région a ses spécificités, c'est bon d'en tenir compte quand on trace un parcours. Ce serait comme visiter ce pays et ne pas y manger de frites, de crevettes ou de boulettes : autant rester chez soi !

Consultez mon parcours.

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