samedi 13 septembre 2014

Grimpée de Chaussan

Ce samedi, mon nouveau vélo a effectué sa première compétition à l'occasion de la grimpée de Chaussan. J'avais hésité entre le vélo de route et le vélo de chrono, avant de choisir définitivement le vélo "normal" : sur une grimpée je me suis dit que je ne perdrai pas trop de temps avec le vélo de route mais que ça me permettrait de récolter des données de puissance.


Je suis arrivé 1h45 avant mon départ, j'ai donc eu tout le temps nécessaire pour m'échauffer. J'ai retrouvé Rémy, on a découvert le parcours ensemble : il était plus dur car moins roulant que ce à quoi je m'attendais. On commence par 3 kilomètres de montée  autour de 6%, un kilomètre de faux-plat descendant (-1%) avant 10 kilomètres à 2,3% de moyenne.

Lors de l'échauffement, nous avons effectué 40 minutes de montée, 15 de descente. La montée a servi à reconnaitre les éléments du parcours (notamment les virages gravillonneux) et de prendre des points de repères visuels. Ca m'a également permis de me réveiller musculairement en effectuant un effort soutenu sur de longues minutes. J'ai utilisé la descente pour effectuer une montée du lactique (les fameuses toxines qui provoquent le mal aux jambes) via des efforts courts mais explosifs. Il faut dire qu'à la montée d'échauffement je n'ai pas eu de bonnes sensations et que je comptais sur ces petits efforts pour tenter de débloquer tout ça. Ca aura été utile car je n'ai pas eu de soucis pendant la véritable montée, celle chronométrée.


J'ai fais un chrono solide, mettant en place la stratégie définie les jours précédents et validée à l'échauffement : me caler légèrement au dessus de mes puissances maxi sur chacune des parties du circuit et tenter de tenir le plus longtemps possible. Au final, je me suis retrouvé à fond de bout en bout, relançant l'allure à chaque fois que je le pouvais et tentant de maintenir l'allure à chaque fois que je faiblissais. La stratégie de découpe du circuit a été bonne.


L'utilisation de la puissance est assez marrante sur ce type d'effort : quand je sentais que je plafonnais sur une portion, un simple coup d'oeil suffisait à me faire comprendre qu'il était normal que je plafonne. En général, à chaque coup d'oeil au compteur (dans les quelques passages ou je sentais que j'avais du mal à maintenir l'allure), je constatais plutôt que j'étais au dessus de mes capacités et qu'il était normal que j'ai du mal à me maintenir à ce niveau.

Je termine le chrono sans encombres, avec un temps en 32'37". Je suis classé autour de la 27ème position sur 59 partants. Je suis content de ma prestation : j'ai livré un chrono solide, je n'aurais pas pu faire mieux. Je sens que j'ai exploité tout mon potentiel disponible et que je n'ai pas commis d'erreur. L'utilisation du capteur de puissance m'a permis de me réguler par moments, ça a été une aide utile. Je ne regrette pas mon choix de matériel : je n'aurais pas gagné de temps avec un vélo de chrono, j'en suis certain.

Vous pouvez consulter les photos de la grimpée de Chaussan ici.

Consultez mes données.

14 commentaires:

  1. Mais quelle idée de se mettre en surégime alors que le capteur doit justement permettre de partir à la bonne intensité par rapport à la durée définie et ne plus en bouger...des fois tes propos me font bondir....

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    1. Salut Alban,

      Quand tu as un parcours non-régulier, avec des portions montant plus que d'autres et une portion de faux-plat descendant, tu es bien obligé de t'adapter en fonction de chaque section, non ?

      Si je m'étais calé à 250w (pour prendre un chiffre facilement divisible) et que je l'avais tenu du début à la fin, sur la portion en faux-plat descendant j'aurai dépensé de l'énergie pour lutter face à l'air sans que ça n'augmente sensiblement ma vitesse. Autant que je me mette un peu plus haut que 250w sur les portions montante et un peu plus bas sur les portions "favorables", afin de récupérer, non ?

      L'an dernier, à Paladru, sur un circuit bien différent (2 bosses d'un kilomètre, 2 descentes d'un kilomètre, 10 kilomètres de faux-plat), j'avais tenté de maintenir une puissance constante mais au final j'avais perdu du temps dans les bosses (que j'aurai pu grimper plus vite) et je m'étais époumoné dans les descentes en voulant maintenir la puissance ...

      Après, je peux me tromper et je ne demande qu'à progresser ! Tes suggestions sont les bienvenues.

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    2. Si ça peut aider dans ta réponse, sur les 32"37" de montée, j'ai une puissance moyenne de 248w et une puissance normalisée de 251w. Ma courbe de puissance est assez plate : 320w sur 1', 290w sur 2', 270w sur 5', 255w sur 10', 248w sur 20' et 32'.

      Sur la période de 21' à 33', il s'agit de mes nouveaux records de puissance, j'améliore d'un watt sur 21' jusqu'à 11w sur 33'.

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  2. Il ne faut pas oublier que l'objectif d'une course reste d'être le plus rapide possible et sur un circuit vallonné (ex : le tour du lac de Paladru), l'optimum consiste donc à mettre plus de puissance quand la vitesse est faible et au contraire, à lever un peu le pied quand la vitesse est élevée. La même logique fonctionne sur une montée dont le pourcentage varie. Reste à faire ensuite des essais à l'entraînement pour affiner les valeurs à cibler.

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  3. Oui, c'était ce que m'avait expliqué Antoine A (de Cyclisme Alpes Compétition) suite à ma mauvaise gestion l'année dernière. A ma décharge, c'était seulement ma 2ème ou 3ème sortie avec le capteur, que je venais d'installer sur le vélo, je ne savais pas trop comment l'utiliser.

    Bon, il reste encore des zones un peu floues et son utilisation mérite aussi de prendre du recul, comme avec tout outil de mesure.

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  4. Bravo et merci pour les photos....jolies souvenirs

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  5. salut,
    juste une petite question coté "matos"
    pourquoi as tu opté pour les cosmic? Ok ce sont des roues Aéro, mais bon si je ne me trompe pas ce modèle de roues alu à flasque dépasse les 2kg...
    Les ES n'auraient elles pas été plus apropriées? (600gr de - en rotation tout de même...)

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    1. Pour la roue arrière, je n'ai pas eu le choix : j'ai un soucis sur la cassette de la ksyrium, que je n'ai pas pu réparer avant le départ de l'épreuve. La cosmic à l'arrière n'est donc pas un choix mais une contrainte.

      Pour l'avant, il est vrai que je ne me suis pas trop posé la question : j'ai l'habitude d'utiliser les roues par paires. Quand je change l'une, je change l'autre, c'est un réflexe. J'aurai effectivement pu mettre la ksyrium si j'y avais pensé. Les premiers du classement ayant presque tous opté pour un cadre de chrono et des jantes hautes, je ne suis pas certain que ça m'ait trop handicapé.

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    2. Est-ce que tu aurais le classement, ou un lien vers celui-ci?
      Merci par avance... ainsi que pour le beau reportage!

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    3. Salut,

      Non, le classement n'a pas été publié sur internet. Il n'a pas non plus été affiché sur place, il y avait juste un tableau avec les temps de chaque dossard, d'ou ma légère incertitude sur ma place (autour de 27ème, si j'ai bien compté).

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    4. Normalement il devrait apparaître (un jour ou l'autre...) sur le site de la fsgt 69
      http://www.cyclismerhonefsgt.fr/

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  6. Je ne comprends pas qu'un organisateur de course ne soit pas foutu de publier un classement. Déjà, ne pas l'afficher à l'issue de la course, c'est pas génial, mais alors ne même pas être capable de le mettre en ligne au minimum de lendemain, c'est vraiment un manque de respect pour les coureurs, je trouve.

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    1. Le club n'a pas de site internet, ils ne peuvent donc pas le diffuser eux-même directement. Du coup, ils transmettent le classement à la FSGT du Rhône, qui tarde souvent à publier les classements sur son site ... je ne sais pas si c'est que les clubs tardent à leur transmettre le classement ou si c'est eux qui tardent à les diffuser.

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  7. Je dis : wouah, c’est vraiment courageux, faire ce parcours à vélo normal, chapeau le sportif ! Quoi qu’il en soit, continue de faire rêver des gens comme moi à travers ton blog. Je suis fan ☺ !

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