Ce lundi soir, j'ai effectué une sortie dans les monts d'or en compagnie de Guillaume et de Julien. Au lendemain du chrono de Corbas et à la veille d'une sortie en endurance de force, la sortie était orientée vers la détente et la régénération physique comme mentale.
La sortie a commencée par une côte de 4km à 6,6%, débutée à froid depuis mon habitation. On a grimpé tranquillement en discutant et en regardant l'état des nombreux chemins en vue de futures sorties VTT / cyclocross. On a également aperçu 2 belles biches en train de manger dans une prairie, à découvert comme elles étaient ça aurait été deux cibles parfaites pour des chasseurs. Par chance pour elles, nous sommes cyclistes et non violents.
Nous avons poursuivi notre route et nos conversations en direction du Mont Verdun, sur des routes vraiment calme. Et dire qu'à quelques kilomètres, en bas des monts, les automobilistes sont dans les bouchons ... il est à noter que même en roulant à 3 ou 4, nous prenons moins de place sur la route qu'une voiture alors qu'elle est généralement occupée par un seul occupant. J'ai déjà ma réponse au prochain automobiliste qui nous fait remarquer qu'on roule à deux de front : on prend moins de place que lui alors qu'il est seul.
On est descendu sur Limonest puis sur Chasselay. Pour la première fois, je suis repassé sur le lieu de ma chute en juin. 3 mois après, les marques physiques restent très visibles notamment au niveau de la jambe droite. Psychologiquement, j'avoue que j'ai encore du mal à retrouver mes repères en descente : je n'ai pas vraiment peur, mais j'ai quand même plus de mal qu'autrefois à m'engager dans des virages en aveugle. Dès que je perd de la visibilité, je me sens moins bien. Idéalement, il faudrait dynamiter tous les arbres et toutes les haies qui cachent la vue ... mais dans ce cas, la nature perdrait son charme qui me fait tant aimer ce sport. Tant pis, je freine un peu plus et mes compagnons m'attendent en bas.
De retour sur la plaine de l'Azergues puis les quais de Saône, on a effectué une petite partie de manivelles. J'avoue avoir allumé quelques mèches, m'amusant à écraser les pédales pendant 1 ou 2 kilomètres. On est rentré chez nous tranquillement, en empruntant des quais de Saône : c'est fou comme en 1h30 ça peut changer, l'endroit passant de embouteillé à désert.
Consultez notre parcours.
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