Ce mercredi après-midi, j'ai de nouveau encadré la sortie sur route des cadets du Lyon Sprint Evolution. Si les 2 sorties précédentes avaient été ensoleillées, cette semaine-ci la pluie s'est invitée à la fête, une petite pluie fine mais tenace.
Retardé par des impératifs professionnels, je n'ai pas assisté au début de séance au coeur du vélodrome, où les enfants ont effectué des exercices de maniabilité du vélo. J'ai retrouvé le groupe au moment où il partait rouler sur route. 8 enfants et 3 accompagnateurs, un groupe modeste plus facile à gérer, d'autant plus que le niveau a été resserré. En effet, les 3 éléments les plus faibles de la semaine dernière ont été confiés au groupe de niveau en dessous tandis que le groupe du dessous nous a transmis son meilleur élément.
A peine arrivé, j'ai remarqué un nouveau venu : un junior qui arrive sur Lyon en provenance de la région parisienne. Décidément, après la sortie de jeudi dernier, ça fait deux en une semaine. Les conditions ici doivent être meilleures pour qu'ils s'expatrient ainsi. En réalité, dans les deux cas, la véritable raison est scolaire et non cycliste. Mon petit doigt me dit que quand on découvre la région lyonnaise à vélo, on ne la quitte plus.
Le parcours a été proche de celui de la semaine dernière, tout comme le travail spécifique : la prise de relais. Comme la semaine dernière, on a scindé le groupe en 2, mais au lieu de prendre des relais sur 2 files (une montante, une descendante) on a cette fois travaillé la prise de relais sur une file, le coureur en tête s'écartant et se laissant décrocher pour aller directement en dernière position du groupe. Les deux groupes sont restés très homogènes malgré la pluie, seul un des jeunes a eu du mal en fin d'exercice. Je pense qu'il commençait à se geler même s'il n'osait pas nous le dire quand on le lui demandait.
Pour ma part, j'avais sorti la tenue longue : quand on roule sous la pluie et qu'il fait 17°, on se refroidit rapidement, mieux vaut être au chaud et utiliser son énergie pour avancer plutôt que pour se réchauffer. En rentrant chez moi après 2h30 de selle, je me suis quand même rendu compte que ma peau commençait à se refroidir : la douche chaude m'a réveillé la peau.
Comme pour toute sortie sous la pluie, à fortiori sur des routes légèrement boueuses, j'ai ensuite passé autant de temps à nettoyer mon matériel que de temps sur le vélo. La boue s'infiltre du casque aux pneus de manière fourbe. Mon nouveau vélo, initialement de couleur blanche, s'est préparé pour le salon de l'agriculture : avec ses nombreuses taches marron, il pourrait passer inaperçu dans l'enclos des vaches.
Consultez notre parcours.
J’aurai presque envie de me joindre à votre groupe. Formidable boulot en tout cas !
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