Ce dimanche matin, au lendemain d'un petit raid dans le Beaujolais, j'ai effectué une sortie de récupération en compagnie de Guillaume et de Julien. La sortie d'hier m'a laissé de belles traces, les muscles n'ont visiblement pas apprécié les efforts demandés.
J'ai rejoint mes deux compagnons du jour sur les quais de Saône. Après les avoir descendu seul quelques kilomètres, je les ai remonté en tête en discutant avec Guillaume. On a ensuite franchi la Saône pour nous attaquer à la montée de Genay : Julien a imposé un rythme rapide dès le pied, j'ai commencé par le laisser filer avant de revenir dans son sillage. Je pensais qu'il grimperait à un rythme régulier, mais il a accéléré de plus en plus au fil des hectomètres : pendant quelques minutes, l'effort fourni a été très loin de la récupération mais j'ai tenu à ne rien lâcher avant le sommet. Julien voulait se débloquer les jambes, ça n'a pas marché ni pour lui ... ni pour moi. J'ai payé mes efforts un peu plus loin en ayant un coup de mou, me rappelant qu'à vélo chaque effort au dessus de ses capacités finit par se payer.
On a raccompagné Guillaume à l'issue d'une première boucle d'une heure, avant de partir sur une seconde boucle d'une heure. Me sentant mieux, j'ai voulu me tester sur des accélérations courtes. Le bilan n'est pas fameux. Autant mes valeurs de puissance sont intéressantes sur des efforts approchant et dépassant les 10 minutes, autant sur des efforts courts (correspondant à des attaques) j'ai beaucoup de mal à répondre. J'ai amélioré certaines de mes capacités cet hiver, mais j'ai oublié de travailler les efforts courts. Je vais le payer samedi, j'espère pouvoir lisser les attaques et être en mesure d'y répondre en restant au train.
On a ensuite pris de petites routes désertes, qu'on emprunte jamais, pour poursuivre notre périple à un rythme tranquille sans gêner la circulation. Je suis rentré chez moi après 2 heures de selle, avec le même mal de jambes qu'au départ et une série de doutes supplémentaires. La seule certitude que j'ai acquise, c'est que je ne doublerai pas les compétitions pour mon week-end de reprise : j'hésitais à enchaîner une course le samedi et une autre le dimanche ... ce serait totalement prématuré, j'ai encore trop de mal à enchaîner deux journées avec de l'intensité.
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Salut. Y a un truc qui va pas dans ta préparation. Tu roules, enchaînés les kms mais ne progresse pas. Problème de santé ? Lassitude mentale ? Usure physique ? Pose toi les questions, coupe, fais et pense autre chose avant de revenir plus fort.
RépondreSupprimerSalut,
SupprimerJe suis d'accord avec toi sur le fait que je roule et que j'enchaîne les kilomètres.
En revanche, je ne suis pas d'accord avec toi sur le fait que je ne progresse pas. Ma condition physique générale s'améliore au fil des sorties. J'admet qu'il me reste des trous, que je n'ai pas progressé sur certains types d'efforts (les efforts inférieurs à 5 minutes) mais j'ai progressé sur tous les autres.
Cette absence de progression s'explique par une absence de travail sur ce type d'efforts et non par une absence de réponse de mon corps aux sollicitations à l'entraînement. Il n'y a donc rien d'inquiétant je pense.