samedi 28 mars 2015

Sortie du samedi midi

Samedi midi, j'ai pu sortir un petit moment pour aller m'entraîner. La fatigue physique que j'avais accumulée lors des entraînements de mi-février à début mars étant désormais résorbée, j'attaque ce week-end un nouveau cycle de 4 semaines pour reprendre ma progression.

Pour ma première séance du cycle, n'ayant pas beaucoup roulé ces 15 derniers jours, j'ai voulu attaquer par une séance à une intensité modérée. Bon, j'avoue qu'en tout début de sortie, j'ai effectué quelques sprints courts pour évacuer ma frustration de ne pas pouvoir rouler autant que je le voudrais ces derniers jours. Une fois calmé, j'ai attaqué le coeur de ma séance : une couche d'endurance (i2), une couche de tempo (i3) et un petit nappage de seuil (i4) histoire de relever la saveur des différentes tranches. Mais, tout comme un bon hot-dog ne doit pas être complètement rempli de ketchup, ma séance de reprise n'a pas abusé de son nappage.


Après un échauffement d'une bonne demi-heure, j'ai utilisé les pentes du beaujolais pour y réaliser ma première partie de séance. En effectuant la montée de Charnay grimpant par paliers (un coup de cul, un replat, un coup de cul, un replat et ainsi de suite), en regardant attentivement mon compteur j'ai remarqué à quel point on a tendance à maintenir une vitesse stable dans ce genre de montée. En effet, on a tendance à se caler à une vitesse donnée et à écraser fort les pédales dans les coups de cul (pour maintenir la vitesse) et à les caresser sur les replats (pour se reposer sans augmenter la vitesse). Avec le capteur de puissance, ce phénomène est vraiment visible et on se rend compte à quel point l'effort passe du simple au triple. Avec le capteur, on peut justement aller contre-nature et maintenir un niveau d'effort constant : la vitesse baisse dans les parties les plus raides et augmente franchement sur les replats ... ce qui m'a permis d'y signer mon meilleur temps d'ascension sans jamais me mettre dans le rouge.


J'ai utilisé la route des crêtes pour rejoindre Lachassagne loin de toute circulation, avant de plonger sur Anse puis Saint-Bernard où j'ai traversé la Saône. Sur le pont, une voiture y a fait un triplé magnifique : non-respect de la limitation de vitesse (au moins 70km/h au lieu de 50), non-respect de la distance latérale pour me doubler (les 1m50 requis hors agglomération n'y étaient pas du tout, les 1m non plus) et non-respect de la bande blanche continue interdisant de doubler. Je me suis dit que de toute façon, pour une voiture il était impossible de respecter à la fois une bande blanche et une distance d'un mètre ... et comme il n'y a pas de visibilité (d'où la bande blanche !), autant doubler le plus vite possible, ça dure moins longtemps, non ?

J'ai ensuite utilisé une portion de 10 kilomètres à plat avec un petit vent défavorable pour y faire ma seconde partie de séance. Comme pour la première partie dans le beaujolais, je me suis appliqué à maintenir un niveau d'effort constant au tempo (i3). C'est un niveau d'effort que j'ai trouvé plus facile à maintenir sur du plat que dans une montée, dans laquelle la vue du sommet donne envie d'accélérer un peu histoire d'en finir plus vite et de basculer dans la descente.


Comme il me restait un peu de temps avant de devoir rentrer chez moi, j'en ai profité pour me lancer dans l'exploration d'une route que j'avais remarquée il y a quelques jours lors d'une sortie avec Julien. Nous avions filé tout droit lors de notre sortie, sur une route que je connaissais, mais j'avais repéré une route en mauvais état qui partait dans la foret sur notre droite. J'y suis retourné pour regarder où elle menait, retrouvant l'esprit d'explorateur de mes débuts dans le cyclisme. J'ai fini sur une piste en terre que j'ai empruntée sans hésiter. Le cyclocross m'a appris à ne pas avoir peur de ce genre de chemin, même avec un vélo de route. Cette discipline, comme le VTT, est particulièrement bénéfique pour la pratique courante du vélo de route.


Cette partie champêtre m'a permis de découvrir de nouveaux points de vue sur la vallée de la Saône. Des points de vue que j'avais découverts dans ma jeunesse avec mes parents, mais que je n'avais plus fréquentés depuis une quinzaine d'années. Je suis rentré chez moi après deux heures, avec une intensité plus forte que ce que j'avais prévu.

Consultez mon parcours.

1 commentaire:

  1. Bonjour Florent
    écrite comme cela, une sortie de vélo, c'est "gâteau"...à trois couches
    bon retour à la compet !
    Claude

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