Pour le dernier mercredi avant les vacances de Pâques, le soleil et une température agréable nous ont accompagné tout au long de l'après-midi. J'ai encadré un groupe des 8 minimes et cadets en compagnie de Sébastien, sur un parcours comportant plusieurs ascensions.
Après avoir rejoint le vélodrome de la Tête d'Or en compagnie d'Olivier, comme d'habitude, j'ai retrouvé les éléments de mon groupe. Le soleil étant de la partie, le nombre d'enfants présent était légèrement plus élevé que lors des entraînements froids et pluvieux du mois de décembre ...
On a commencé par s'échauffer pendant 10 kilomètres sur les quais de Saône. On s'est mis en file indienne pour faciliter le dépassement des véhicules, le principe de partage de la route étant justement que chacun puisse circuler sur le goudron sans le monopoliser à son usage exclusif et sans gêner les autres.
On a ensuite enchaîné plusieurs ascensions très différentes, tantôt courtes mais raides, tantôt douces et régulières, ou par paliers. Si j'ai mené tout le long des quais de Saône pour imprimer le rythme de l'échauffement, je me suis placé en observateur dans les ascensions pour observer leur comportement : braquet, stratégie, position par rapport aux autres, ... j'ai aussi joué les trouble-fête en attaquant pour voir qui réagissait rapidement, qui tardait à réagir et qui s'en foutait. Certains de mon groupe sont sur le point de passer dans le groupe de niveau supérieur, mais avant de valider leur passage il fallait valider leur comportement autant que leur niveau sportif.
Pour terminer la séance, on a fait un sprint à un endroit habituel. J'ouvrais la route, comme je le fais toujours pour les lancer, mais certains ont voulu anticiper l'explication finale ... ou plutôt, ont très mal jaugé la distance restante. Le sprint a été emmené de loin, de très loin, de beaucoup trop loin. Même pour moi qui préfère les sprints longs (car ma puissance n'est pas très élevée sur 5 secondes par rapport aux autres, mais l'est beaucoup plus sur 15 ou 20 secondes), je ne lance jamais d'aussi loin. C'est en faisant des erreurs qu'ils apprennent, je verrai dans les semaines à venir s'ils ont retenu la leçon.
Le retour chez moi, après le débriefing de la séance (et des premières compétitions) s'est fait sans heurt. Ca m'a fait près de 60 kilomètres, avec quelques vives accélérations (à cet âge, en bosse, quand ils attaquent c'est violent !) mais pas mal de récupération.
Consultez notre parcours.
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