Ce mercredi, pour me rendre à ma traditionnelle sortie d'encadrement, j'ai emprunté l'itinéraire passant par le tunnel sous la croix rousse. Exceptionnellement, je n'avais pas rendez-vous avec Olivier pour un morceau de route en commun, et comme le vent soufflait abondament du nord je me suis laissé pousser le long des quais de Saône jusqu'au tunnel. Ce dernier étant mal éclairé, je ne l'aime pas trop et je préfère largement l'itinéraire que j'utilise désormais : ça m'oblige à grimper au dessus de la colline, mais je me sens plus en sécurité.
Cette semaine, j'ai encadré le groupe des minimes faisant de la compétition. Nous étions seulement 5 : 3 enfants composaient le coeur du groupe, sous la supervision de Sébastien et de moi-même. Le départ s'est fait par la piste cyclable menant au Grand Parc de Miribel, vu la vitesse j'ai eu l'impression qu'ils avaient mangé du lion le midi ! Comme c'était un échauffement, on leur a conseillé de relâcher la pression, ce qu'ils ont fait modérément (la vitesse restant rapide pour un échauffement vent de face). La montée du Mas Riller a été rapide, ils voulaient s'impressionner entre eux tout en essayant de dégager une image d'aisance, mais certains petits gestes ne trompent pas : je sais désormais déceler quand ils sont proches de la rupture et qu'ils font semblant d'être bien ... ou peut-être qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils ne sont pas aussi bien qu'ils le pensent. L'accélération qu'ils ont porté dans la ligne droite finale ne m'a pas trop surprise : elle m'a fait mal, mais les petits gestes de fatigue que j'avais aperçus étaient bien le reflet de la réalité.
Une fois en haut, on a tourné tranquillement avant de rentrer en direction du vélodrome. Je les ai quittés avant la descente finale vers le Parc de la Tête d'Or : c'était une sortie courte pour moi, les autres faisant de la piste ensuite, mais c'était ma volonté de faire aussi court : j'ai perdu du temps suite à un crash de mon ordinateur, temps que je me devais de rattraper pour ne pas impacter le délai de livraison des projets à mes clients. Au passage, notez que les sauvegardes d'un ordinateur sont comme le casque : je n'en avais pas eu besoin en 3 ans d'utilisation de cet ordinateur, mais le fait d'en avoir m'a évité de perdre plusieurs semaines de travail. Les sauvegardes c'est comme le casque, ça se porte à chaque sortie / ça s'effectue chaque jour.
Je suis rentré chez moi sous une petite pluie et face au vent. Le temps était plutôt digne d'une fin de mois de mars, avec une température fraiche et des averses. La sortie a duré 1h45, pourtant la charge de travail a été sensiblement la même que la sortie de 3h30 de dimanche (112 aujourd'hui, contre 117 dimanche).
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