En partant de chez moi, je suis tombé fortuitement sur David parti rouler le matin et qui m'a indiqué qu'il était fatigué donc qu'il rentrait en direction de Lyon. Ca tombait bien, c'était justement ma direction donc on a choisi de rouler ensemble. Le temps de discuter de tout et de rien, nous retrouvions JulienL avec qui j'avais prévu de rouler aujourd'hui, en souvenir du bon vieux temps où nous passions nos week-ends côte à côte (et certains débuts de soirée en semaine aussi, quand la luminosité nous permettait de rouler après le travail).
David nous a quittés aux portes de Lyon. Le temps de discuter un peu avec Julien, de vérifier mon sens aiguisé de la répartie (nous étions à deux sur la piste cyclable, une voiture a ralenti et nous a dit que c'était dangereux de rouler côte à côte ... j'ai répondu du tac au tac que eux aussi dans la voiture étaient côte à côte, la voiture est partie aussi tranquillement qu'elle est arrivée), nous retrouvions JulienP et Javier (un colombien faisant ses études à Lyon). On a attendu quelques minutes Benjamin, sans savoir s'il nous rejoignait ici ou plus loin, puis notre quatuor s'est mis en mouvement en direction du prochain point de ralliement.
Nous avons retrouvé Benjamin, puis Sylvain et Shane. A 7, notre groupe était au complet et nous avons entamé le parcours prévu dans les monts du Lyonnais. Nous avons pris des petites routes tranquilles pour rejoindre le pied de la croix du ban : j'aime les petites routes paisibles, sans circulation, car en groupe il est plus facile de discuter sans gêner les autres usagers et sans se mettre en danger. Et puis de belles courbes sont toujours plus agréables pour un cycliste que d'interminables lignes droites.
Au pied du col de la croix du ban, j'ai débuté mes exercices traditionnels. Javier nous a quittés, il avait un soucis de batterie, nous avons poursuivi notre route à 6. J'ai profité de la partie de transition entre la descente de la croix du ban et le pied du col de la Luère pour discuter avec Sylvain de sa préparation pour le Tour du Mont Blanc, une épreuve qui me tente depuis longtemps (j'avais étudié le parcours et des récits avant la création de la cyclosportive) et que j'aurais bien fait avec lui cette année mais j'aurai un mariage le week-end de l'épreuve. Le col de la Luère nous a séparé, les plus forts ont filé devant et j'ai fait mes exercices dans leur dos. Ce col était autrefois un calvaire, le goudron y était extrêmement rugueux, mais depuis quelques années de longues portions de goudron ont été refaites et il se passe mieux qu'avant.
On a poursuivi notre route sur les crêtes : col de Malval, Yzeron, faux-col de la croix perrière puis Duerne. On a alors retrouvé le parcours que j'avais fait deux semaines plus tôt (le récit est ici), les deux dernières heures auront été identiques. Une longue et belle descente sur Saint Foy l'Argentière, puis quelques bosses pour rejoindre Saint Genis l'Argentière et Montromant avant de grimper au col de la croix de part.
La descente sur Yzeron puis sur la périphérie lyonnaise habitée a été rapide. Je n'avais pas récupéré de mes efforts de l'ascension, j'ai été lâché des roues du groupe dans la dernière partie de la descente. On s'est regroupé avant de se re-séparer plus loin, Sylvain et Shane n'ayant pas le même itinéraire pour rentrer chez eux que les 2 Julien, Benjamin et moi.
On a traversé Lyon sans soucis, JulienP est rentré et j'ai poursuivi ma route en compagnie de Benjamin et de Julien. Il me restait une série à faire et comme il y a 15 jours j'ai profité de l'ascension du col de la croix de presles pour lâcher mes dernières forces. Ca a été difficile sur la fin, l'énergie ayant été généreusement dépensée au cours des heures précédentes, mais j'ai tenu jusqu'au bout sans craquer.
Benjamin m'a encouragé de la voix dans cette dernière ascension, mais nous n'avons pas eu le temps de discuter de la phrase inscrite dans le nouveau packaging de la dernière box Pédaleur. "Lorsque les cuisses brûlent, serrez les dents". Pour ma part, lorsque les cuisses brulent (c'était le cas dans cette dernière ascension), j'ai plutôt la bouche grande ouverte pour tenter de faire entrer un maximum d'air possible à chaque inspiration. Esthétiquement, je ressemble à un poisson hors de l'eau. En serrant les dents donc en respirant par le nez, je ne suis pas certain de réussir à avoir un volume d'air suffisamment important pour pouvoir oxygéner correctement mes muscles. Vu le niveau d'effort auquel j'étais, nous n'avons pas eu le temps d'échanger sur le sujet. Une prochaine fois j'espère ...
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