En 2019, j'ai eu une année creuse sur le plan sportif. L'arrivée d'un enfant en décembre 2018 ne m'a pas incité à me lancer dans un projet sportif, ne sachant pas comment j'allais pouvoir organiser mes journées ni de combien de temps je disposerai pour m'entraîner.
Sans objectif pour me motiver et m'inciter à rouler lorsque les conditions météo étaient difficiles, avec une série de blessures et maladies qui se sont enchaînées à chaque fois que je revenais en forme, je n'ai parcouru que 8 000 kilomètres au lieu de mes 12 000 kilomètres habituels.
Au cours de l'année 2019, j'ai pris mes marques au niveau de la paternité et j'ai trouvé un équilibre entre la vie familiale, mon travail et mes activités sportives. A présent je maitrise mieux mon planning, même si des aléas viennent parfois perturber mes plans.
J'ai décidé de me fixer pour objectif de réussir le Tour du Mont Blanc 2020, une épreuve de 338 kilomètres pour 8500 mètres de dénivelé. Si la distance ne me fait pas peur, le dénivelé et les barrières horaires me mettent en revanche sous pression. Sur le plat, quand on est cuit, on peut toujours avancer ... certes à vitesse très modeste, mais on avance quand même. Au lieu de rouler à 30km/h on roule à 15 ou 18km/h, l'arrivée se rapproche plus doucement mais elle se rapproche quand même. En revanche, que ce soit dans le Grand Saint-Bernard ou le Cormet de Roselend, ou même la remontée vers Les Saisies à la fin du parcours, quand on est cuit on reste totalement sur place.
A cause des barrières horaires, je ne vais pas pouvoir partir doucement et garder mes forces pour les dernières ascensions ... il me faudra trouver le parfait dosage entre ne pas partir trop vite pour ne pas utiliser trop de forces au départ, et ne pas partir trop lentement pour ne pas me faire éliminer en cours d'épreuve.
Depuis janvier, je m'entraîne donc dans l'optique de cette échéance estivale. Il me faudra être au top de ma forme si je veux atteindre mon objectif. Il me faudra également être bien préparé du point de vue de la logistique, afin de m'éviter tout stress mental qui bouffe de l'énergie et parasite la concentration. Un bidon qui tombe ou se perce, une cale qui a du jeu, ... l'organisation permet d'avoir deux sacs en deux endroits distincts du parcours : à moi d'y placer des éléments utiles en cas de problème (une paire de cales, un pneu, des chambres à air, quelques outils de base, des lampes de rechange, ...) afin qu'en cas de problème je n'ai qu'à pédaler pour rejoindre le point où je trouverai ce qu'il me faut pour retrouver un matériel pleinement opérationnel.
A 4 mois et demi de l'épreuve, la préparation s'intensifie. Je vais devoir multiplier les sorties longues et difficiles afin d'élever mon niveau et de retrouver les jambes de mes plus belles années.
Bonjour Florent,
RépondreSupprimerEtant donné les conditions sanitaires actuelles et qui risquent de durer un petit moment, est-ce que ce Tour du Mont Blanc est toujours d'actualité ?
Romain