Enfin, je l'ai fait ! Depuis presque un mois et le changement d'heure, j'attendais l'occasion de pouvoir aller m'entraîner un soir en semaine !
Ce mardi 15 avril est à marquer d'une pierre blanche : avec julien nous nous sommes donnés rendez-vous à 19h chez moi pour faire une sortie "de décrassage". Il a plu dans l'après-midi, et les routes sont encore humides par endroits. La température est un peu fraîche, surtout au coucher du soleil !
De chez moi nous sommes descendus à Bocuse, puis avons commencés à remonter les quais de Saône en direction d'Albigny. Je fais le tempo dès le début, à 34 km/h, afin de donner le ton. Je ressens une vive douleur dans le mollet gauche, mais continue mon effort en me disant que ça va se décoincer. Avec Julien, nous prenons alternativement nos relais : 1km chacun, en accélérant progressivement l'allure ! La traversée de Couzon se fait ainsi à près de 40km/h ... le dernier kilomètre avant le rond point est avalé à 48km/h pour ma part, et plus de 50km/h pour Julien qui me largue progressivement.
Au rond point, on fait demi-tour et on réinstalle notre cycle de relais, mais à allure constante cette fois : 35 km/h. Je me sens un peu juste,et laisse Julien faire le plus gros du travail. On décide d'aller grimper la bosse de Cailloux : dès le départ Julien imprime un gros rythme. Je m'accroche dans la roue et fais monter le cœur progressivement. Sur le haut de la bosse je souffle comme un boeuf, j'ai le souffle court et suis à la limite de décrocher. Les encouragements de mon coéquipier m'aident à rester au contact, mais ça fait mal aux jambes et au cœur !
En haut, je prends tout de suite le relais car je sais qu'en course c'est à cet endroit que ça fait le plus mal ... combattre le mal par le mal, c'est ma nouvelle stratégie ! Julien en remet une couche, je résiste et m'accroche dans sa roue. On fait la descente à fond, je me fais décrocher dans la partie sinueuse car j'ai un peu peurs dans les virages.
Une fois de retour sur les quais, on décide de rentrer tranquillement chez nous. S'entraîner, ce n'est pas "rouler tout le long comme un fou", c'est aussi savoir faire un retour au calme afin de ménager ses muscles et de faciliter leur récupération.
Au final, on aura fait 31km en 1h tout rond ... ça m'a vraiment fait du bien, au physique comme au mental !
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