C'est sous un soleil timide et légèrement voilé que je suis parti m'entraîner. J'avais prévu d'aller faire des bosses dans le beaujolais, mais les températures fortement négatives m'ont incités à me rabattre sur les petites bosses des contreforts de la Dombes : je me serai gelé dans chaque descente ...
Je me gèle dans la descente (à froid) jusqu'à Bocuse, puis me réchauffe en montant les quais de Saône. Je roule à 30km/h sans forcer jusqu'à Albigny : je me sens vraiment bien, les jambes tournent sans soucis, j'ai l'impression d'être en forme ... alors j'en profite pour accélérer le train. Comme hier, j'alterne les passages où je mouline et les passages sur le gros plateau avec les mains en bas du guidon.
A Anse, je traverse la Saône et attaque la partie un peu vallonnée : St bernard, Ste euphémie, Misérieux, Rancé, St jean de Thurigneux ... j'alterne : des fois je monte en moulinant et j'accélère en haut de la bosse, d'autres fois je monte en force sur le gros plateau. Le timide soleil se remplace petit à petit par des nappes de brouillard, puis par un brouillard continu ! Je rejoins St andré de corcy : plus j'avance, plus la visibilité se réduit : 100m - 50m - 30m - 20m ... je vois tout juste les arbres et les poteaux électriques le long de la route ! Mon bidon est inutilisable depuis de nombreux kilomètres : la tétine commençait à geler (mais ca, j'en ai l'habitude et sait la dégeler), puis le contenu du bidon s'est progressivement transformé en un gros bloc de glace.
Après St andré de corcy, je continue dans cet épais brouillard pour rentrer jusqu'à la maison. Mes forces commencent à faiblir et j'éprouve du mal à maintenir l'allure. Mes doigts et mon nez sont complètements gelés, la longue descente de Cailloux à Fontaines (ou un thermomètre public affiche -3°C) n'arrangeant pas les choses ! Je rentre par Bocuse et ai du mal tout le long de la montée. Je sens que je suis fatigué et que le froid m'engourdit complètement ! Vivement les beaux jours ...
Pour les bidons qui gèlent, un petit truc que je fais depuis cette année : s'il fait plus de -3°, juste mettre le bidon dans la poche arrière ; sinon, dans la veste (c'est désagréable au début mais le bidon trouve sa place et ça ne gène pas tant que ça, même en sprint en bosse ou...).
RépondreSupprimerPour être sur de bien fixer le bidon, je suis même allé jusqu'à me fixer un élastique (un solide) autour du torse et d'y fixer le bidon, un peu dérangeant au début mais de pouvoir boire évite énormément de désagréments.