Ce soir j'ai effectué ma première sortie de l'année après ma journée de travail. Je suis parti de chez moi à 18h45 et ai rejoint les quais de Saône.
J'ai entamé la remontée des quais de Saône vent de face : comme je suis rentré depuis mon travail jusque chez moi en vélo, j'étais déjà un peu échauffé ... j'ai donc tout de suite pu me mettre en prise avec le vent. Par chance, après seulement 1km sur les quais, un bus m'a doublé ... j'ai alors commencé une course poursuite avec lui : ça motive toujours d'avoir un objectif ! A chaque fois qu'il faisait un arrêt j'en profitais pour le doubler, lui me doublait entre les arrêts ... j'en ai vraiment bavé avec ce vent, et ai senti à partir de l'entrée dans Couzon l'acide lactique qui me brulait les jambes ! J'avais vraiment l'impression d'être en course, l'effort était quasi maximal ... jusqu'à ce que je lâche, à la sortie d'Albigny : craignant la montée des gorges d'enfer, j'ai préféré lever le pied afin d'être sur de ne pas être planté dans la bosse.
J'ai récupéré jusqu'au pied de la bosse, puis me suis lancé à bloc dans la montée. Les jambes répondaient bien jusqu'au milieu de la montée où j'ai de nouveau eu envie de vomir. J'ai un peu levé le pied mais pas trop ... sur la fin, j'ai relancé la machine et ai fini à fond. J'ai récupéré dans la descente, ai fait à fond la petite bosse de Curis (que j'ai passé en 52x15 en tournant les jambes !) puis ai repris les quais.
Une fois sur les quais de Saône, vent favorable, j'ai repris un rythme élevé. Au bout de 500m un scooter m'a rattrapé : je me suis jeté dans sa roue. Il était bridé à 45km/h donc je le suivais sans trop forcer : dans les rues de Couzon j'ai accéléré ... il m'a regardé comme un extraterrestre, ne s'attendant pas du tout à ce qu'un vélo le double et se demandant de quel monde je sortais pour rouler à 55km/h ! J'ai levé le pied, l'ai attendu, me suis remis dans sa roue puis ai de nouveau accéléré au niveau du pont de Collonges ... avant de relâcher mon effort complètement dans le dernier kilomètre.
Je suis très satisfait de ma sortie : j'avais de bonnes jambes qui m'ont permis de faire la course avec un bus puis avec un scooter. D'autre part, je suis satisfait de mon comportement : en d'autres temps je n'aurai même pas cherché à m'accrocher dans la roue du scooter et j'aurai baissé pavillon rapidement une fois que j'aurai eu de l'acide lactique. Au contraire, là, je me suis accroché et n'ai pas relâché mon effort ! C'est bon signe pour la suite ...
Voici le parcours :
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