mardi 24 novembre 2009

Ca bouge sur le front du dopage

Il ne fait pas bon se faire prendre pour dopage en ce moment dans le milieu du cyclisme : les 2 dernières suspensions prononcées en la matière sont très lourdes :

Samedi 21/11, le champion d'Autriche 2007 et 2008, Christian Pfannberger, a été suspendu à vie de toute compétition cycliste.
Lundi 23/11, Gianni Da Ros (un jeune italien de 23ans, sans victoire chez les professionnels) a été suspendu pour 20ans ...

Quand on regarde par rapport à l'affaire Puerto, où la majorité des cyclistes ont pris de petites suspensions (la majorité ont effectué leur retour début 2009 dans les pelotons), on note un changement d'attitude dans la part des dirigeants. J'espère que de telles mesures vont permettre de nettoyer encore un peu plus ce sport, et de poursuivre le combat incessant mené par les différents acteurs depuis environ 10ans. J'espère également pour ces tricheurs qu'ils n'auront pas abandonnés trop tôt leurs études, et qu'ils trouveront des portes pour se reconvertir dans un autre domaine.

5 commentaires:

  1. Pfannberger qui prend "perpét" c'est logique, car il y a récidive... mais on peut saluer la fédération autrichienne qui ne badine pas avec le règlement.
    il n'y a qu'en mettant des sanctions suffisamment dissuasives qu'on arrivera à endiguer le phénomène :-)

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  2. Sans me faire l'avocat du diable, je ne comprends pas pourquoi on s'acharne sur le sport (et le cyclisme en particulier) par rapport au dopage.

    Suspendre qqn à vie par ce qu'il a fait usage de médicament c'est tout à fait disproportionné...

    La pratique des "soins" est très répandu dans le sport pro et les frontières avec le dopage sont plus que flou (voir une interview de LA à ce sujet où il évoque la possibilité pour les tennismen ou les footballers d'avoir des infiltrations pdt un match).

    Ce n'est pas ce type de sanction "brutale" qui changera le fond du pb du dopage: un pb de santé public.

    L'affaire festina en est d'ailleurs la parfaite illustration: on a condamné un système qui voulait réguler le dopage pour éviter les risques de santé. Au final les courreurs après leurs sanctions ont fait usages de mêmes "soins" mais de manière + artisanales...

    Sujet de réflexion vaste...

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  3. Uitilser des produits dopants = tricherie comme la main d'Henry. Avec des produits dopants on peut aller plus vite, plus longtemps, sentir moins la douleur et récupérer très vite voir ne pas avoir besoin de récupérer. Maintenant il n' y a pas que dans le cyclisme qu'il y a du dopage. Mais lutter contre le dopage ce n'est pas de l'acharnement. Il n ' y a qu'à voir les sportifs qui ont tournés aux amphétamines durant leur carrière (foot etc.), c'est pas toujours beau à voir !

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  4. Perso. je comprends que l'on veuille avoir un sport "clean", mais perso. je sais très bien que les pluparts des sportifs pro utilisent "des soins" et çà ne me choque pas outre.

    L'usage de "produit" pour améliorer les performances est très courant dans notre société: va t-on faire des tests de sangs dans les mutli nationales où l'usage d'anti dépresseur est très répendu voir la cocaïne?

    Pourquoi les sportifs devraient être montrés du doigt quand c'est la société entière que se "dope"?

    Voir comment sont traités les sportifs (et notamment les cyclistes qui sont flicés en permanence) lorsqu'ils sont contrôlés avec des gardes à vue (fouilles anals,...) j'ai du mal...

    Ce ne sont pas des dealers ou des escros.

    Le sujet est vaste!

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  5. Les pratiques de dopage ne conduisent à rien de bon dans la société en général et dans le sport, c'est encore pire vu les doses. Vu l'horreur des pratiques de dopage, l'inflation de moyens de lutte ne fait que suivre les moyens que certains mettent à se doper et à le masquer. Si, les dopés sont des escrocs : ils volent des victoires (+15% de puissance pour Vinokourov après une cure d'EPO de six mois, avec ça, il allume tout ce qui bouge) et sont des imposteurs car ils font croire à un spectacle propre.

    Ensuite, comme dit plus haut, les sportifs ayant pris des produits, c'est pas forcément beau à voir plus tard. Faut il être prêt à mourir à 30 ans pour devenir sportif de haut niveau ? Si le dopage était légal, c'est ce à quoi on arriverait, on est aujourd'hui capables de démultiplier les capacités de quelqu'un sur du court terme (il finit mort ou dans un état lamentable).

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