Au programme cycliste de ce beau lundi férié ensoleillé, il y avait une longue sortie bosselée. Mon terrain de jeu du jour ? Les monts d'or, les monts du Lyonnais, les monts du Matin et les Monts du Beaujolais. Pour ce qui concerne les bosses, les 3 derniers massifs en sont plutôt bien dotés : des courtes et des longues, des pentes douces et d'autre très sévères ... un bac à sable varié idéal pour tout cycliste !
Je me suis échauffé dans les monts d'or, tranquillement, afin de rejoindre directement les mont du Lyonnais par la route la plus courte et la plus agréable (peu fréquentée et avec une belle vue). Le cardio montait rapidement dans les tours dès que je faisais le moindre effort, probablement que la sortie d'hier n'était pas encore digérée, mais redescendait tout aussi rapidement dès que je levais le pied.
Une fois à Polionnay, je me suis livré à une reconnaissance du début du parcours des 1000Bosses (mes conclusions dans l'article de demain) : j'ai grimpé à un gros tempo le col de la croix de part, j'ai continué le parcours jusqu'au pied du col de la Luère que j'ai monté tranquillement afin de me ménager, j'ai poursuivi l'itinéraire jusqu'au col de Malval où j'ai quitté l'itinéraire de la course pour plonger dans la vallée de la Brévène via Courzieu.
J'ai descendu la vallée de la Brévène jusqu'à St Bel, puis me suis engagé dans les monts du Matin : la route entre Savigny et St romain de Popey offre toujours un long point de vue magnifique, c'est une route que j'adore emprunter les jours où il fait beau tant les paysages qu'elle offre valent le coup d'oeil ! J'ai levé le pied afin d'écouter le champ des oiseaux et le bruit des nombreux ruisseaux, profiter de la vue et des fleurs naissantes y compris sur les arbres fruitiers, respirer l'odeur des champs au printemps, ... et car je commençais à fatiguer.
Après avoir posé mes roues sur 3 massifs différents, je me suis engagé sur un 4ème : le Beaujolais. J'ai testé une route que je n'avais jamais repéré sur les cartes jusqu'à présent, permettant de relier directement Le Bois d'Oingt à Moiré. Cette route est étroite, son début est en mauvais état mais ensuite le goudron y est correct, et surtout elle possède un passage de 800m avec des pentes hallucinantes ! Je ne m'attendais vraiment pas à de telles pentes ! Habituellement, les gens plaisantent car j'ai un plateau de 30 dont je ne me sers jamais mais que je conserve "en cas de secours". On me dit souvent que vu ma morphologie avec un 30x23 je dois être capable de "grimper aux arbres" ... là je peux vous assurer que j'étais content de l'avoir, et que j'aurais même aimé avoir un 25 à l'arrière. Je compte désormais changer le dicton et annoncer maintenant que mon braquet ne me permet non pas de grimper aux arbres mais aux vignes ! J'ai rejoint les quais de Saône via le raidard de Lachassagne (celui quand on vient de Frontenas ou Alix) qui m'a semblé facile comparé à ce que je venais de grimper ...
J'ai terminé ma sortie par 20km de décontraction en tournant les jambes sur les quais de Saône. J'ai fini très fatigué, mais content des paysages que j'ai vu tout le long de la sortie.
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