Cet après-midi, nous sommes partis en direction de l'arrière-pays de Fréjus. On a longé le bord de mer jusqu'à Fréjus, en bataillant au milieu d'une circulation assez dense, avant de nous enfoncer dans l'intérieur des terres dans une circulation quasi inexistante. Au bout d'un kilomètre, on perd un premier élément : Jean-Jacques s'arrête sur le bord de la route ... on ne le reverra pas ! Aux alentours de Fréjus, le groupe se scinde sous l'effet du vent et des aléas de la route (ronds points, feux rouges, ...). On finit par tous se retrouver à la sortie de l'agglomération, et sur la bonne route qui plus est !
On a ensuite effectué la loooongue montée sur Bagnols en Forêt, longue de 8km (dont 2,5 de descente au milieu). Un groupe de 5 s'est détaché au train : Lucas, Pascal, Jean-Michel, Jean-Luc et moi-même avons ouvert la route sur les premiers kilomètres de montée. Au bout de 2km, je place une accélération à laquelle seule Lucas à répondu (assez facilement), ce qui nous permis de nous débarrasser des troubles fêtes qui auraient pu jouer un rôle dans le sprint au sommet alors qu'ils ont assurés une moins grande part de relais.
Après avoir fait un bon trou, on a levé le pied et discuté, ce qui a permis à Pascal et Jean-Michel de revenir à portée de fusil. On les a laissé revenir à 8m en roulant tranquillement, avant d'accélérer violemment au moment où ils pensaient faire la jonction. C'était bien marrant pour nous qui étions à l'avant, eux à l'arrière ont vu tous leurs espoirs s'effondrer en quelques secondes mais avaient tout de même le sourire et en rigolaient avec nous. On a attendu en haut la fin de la troupe, sauf Christian qui ne se sentait pas bien et a préféré faire demi-tour.
On a ensuite pris pendant 20km des routes en creux et bosses, jamais bien méchants individuellement mais usant à la longue. Je suis resté à l'arrière pour accompagner, aider et motiver les plus faibles du groupe. Rouler en sous-régimes dans les bosses n'est pas plus conseillé que rouler en sur-régime, et au final ça m'a bien cassé les jambes : je peux vous assurer que mes jambes comme mon coeur sentaient le contre-coups des exercices de fractionné du matin.
En haut de la dernière montée, on a décidé de faire 2 groupes : on est parti à 5 devant, à grosse allure, tandis que les 3 autres sont rentré à leur main. Pendant les 15 kilomètres de faux plat descendant, nous avons fait une grosse prise de relais, mon compteur oscillant entre 45 et 50km/h tout le long (selon si j'étais sur la file montante ou descendante). Sur mes derniers relais, j'avais du mal à prendre la tête dans le sillage d'un Jean-Luc très aérien et très costaud. Il accélérait et relançait systématiquement l'allure.
Une fois de retour dans la plaine, seuls Jean-Luc et Lucas ont été en mesure d'assurer leurs relais. Pour ma part je trainais la jambe en fin de groupe, étant vidé de mes forces et ayant du mal à chaque petit talus et sur chaque relance. J'ai quitté le groupe à 15km de l'arrivée : eux ont filé tout droit sur le col de Bougnon (la route la plus courte mais nécessitant de grimper un col de 5km) tandis que j'ai bifurqué et suis rentré par le bord de mer. J'en ai profité pour faire quelques photos et une vidéo.
Je suis moyennement satisfait de ma sortie : j'ai eu ml aux jambes tout le long, et étais cuit en fin de sortie. Le parcours était sympa : casse-pattes comme je les aimes quand je suis costaud ... et comme je les aime moins quand je suis moins bien. En revanche les paysages étaient sympa à regarder, et changent beaucoup de ce que j'ai l'habitude de voir en région lyonnaise.
Consultez notre parcours.
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