Cet après-midi, j'ai roulé dans le beaujolais et les Monts du Lyonnais en compagnie de Bruno (un membre du Team des Dombes habitant à quelques centaines de mètres de chez moi). A midi, avec une météo agréable (10°, un soleil voilé par moments, pas de vent), on s'est élancé pour une sortie de 4 heures dans les collines alentour.
On a commencé par s'échauffer sur les quais de Saône puis dans la vallée de l'Azergues jusqu'au pied de Charnay. Dans l'ascension, on a poursuivi notre conversation à bon train jusque dans le dernier kilomètre où on s'est tous les deux rendus compte qu'on roulait à un rythme trop élevé pour pouvoir poursuivre la conversation. Sans regarder le capteur de puissance, on a pu en déduire qu'on était en plein effort à i3 (la zone d'intensité à partir de laquelle la conversation devient difficile à tenir).
On a poursuivi notre route pendant près de deux heures sur un parcours en creux et bosses. Ces creux et bosses étaient plus ou moins longs (de quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres) et plus ou moins pentus. Grimper au soleil était plutôt agréable, nous n'avions pas froid et les routes étaient désertes ce qui nous permettait de rouler à deux de front pour discuter sans danger. J'ai profité d'une longue descente roulante pour me ravitailler : après 2h30 d'efforts et 1300m de dénivelé en 65 kilomètres, il fallait alimenter le corps pour la suite de la sortie.
La longue ascension qui a suivi a été délicate à négocier. 8,5km à 5,5% ce n'est pas extraordinaire mais j'ai eu du mal à l'encaisser. J'ai eu plusieurs passages à vide que j'ai géré à chaque fois sans m'affoler, ce qui me permet de faire un temps correct. Arrivé en haut, Bruno et moi sommes tombés d'accord pour remercier la DDE qui a refait le goudron : autrefois cette route était horrible, le goudron était granuleux ce qui le rendait désagréable. Désormais, le rendement est bon et le guidon ne sautille plus, c'est agréable de grimper dans de telles conditions.
On a ensuite suivi le final du parcours originel des 1000 bosses, à l'époque où l'arrivée était à Tassin la demi-lune. Les derniers kilomètres se sont urbanisés à une vitesse incroyable, une multitude de ronds points et de deux tricolores ont poussés à tel point que plusieurs fois je me suis demandé si j'étais toujours sur le bon parcours. Dans Tassin, on s'est également retrouvé pris dans une circulation pas spécialement agréable, avec des voitures voulant forcer le passage et tenant absolument à nous doubler alors qu'il y a un feu rouge 50m plus loin.
Après Tassin, on a filé sur Lyon où la circulation est devenue normale. On a rejoint les quais de Saône qu'on a remonté d'abord à un bon rythme avant de finir par un retour au calme. Le compteur a passé le cap des 100 kilomètres à quelques kilomètres de chez moi, pour un dénivelé proche des 1800m. Une belle sortie, sans avoir froid, pour un 21 décembre !
Consultez notre parcours.
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