Nous avons effectué notre deuxième sortie sur les routes de la Costa Brava. Nous n'avons pas longé la mer mais nous nous sommes enfoncés à l'intérieur de terres, sur les routes qu'empruntent les professionnels qui résident dans la région. Le but du jour était la fameuse montée du sanctuaire d'Els Angels, une montée sur laquelle les américains des années 2000 (Armstrong, Hincapie, Landis, Hamilton, Vandevelde, ...) avaient l'habitude de se tester.
On a commencé par sortir de la civilisation via une route grimpant au bout de 10 kilomètres. Les jambes étaient un peu lourdes de la sortie de la veille, le coup de pédale était loin d'être aérien. Une vieille croyance prétend que les 1h30 passées dans l'eau du spa n'étaient pas la meilleure méthode pour se mettre en jambes ... ma croyance dit que l'important c'est de se faire plaisir et que si on a mal aux jambes il suffit de lever le pied (et le nez) pour profiter plus longuement du paysage. Chacun ses croyances, l'important c'est d'être en phase avec soi-même.
Après un long morceau en petits creux et bosses, on a attaqué la grande bosse du jour. 11 kilomètres d'ascension à 3.8% de moyenne, mais la pente moyenne était faussée par des replats légèrement descendants. Je n'étais pas au mieux dans cette montée, j'ai laissé filer le groupe et on s'est retrouvé à deux derrière. Pas au niveau dans la montée, pas au niveau dans la descente qui a suivie. J'ai pris mon temps et n'ai pris aucun risque.
Après un nouveau passage en creux et bosses, on a emprunté le 3ème et dernier col du jour. Pour éviter que ça ne visse, je suis resté en tête à imposer mon tempo jusque dans le dernier kilomètre. En vélo, il vaut mieux être devant et rouler à son rythme que rouler derrière à celui des autres. Surtout quand ça monte et que l'effet de l'aspiration est bien moindre que sur le plat.
On est rentré à l'hôtel avec 93 kilomètres et 1300 mètres de dénivelé. En roulant normalement, je ne me sentais pas mal et j'ai pu prendre tous mes relais sans me sentir à la limite lorsque je passais. En revanche, dès que ça grimpe, j'ai plus de mal à tenir les roues si le groupe décide de grimper rapidement. Enfin, dans les descentes, une sortie de route dimanche et un virage trop tendu hier m'ont mis mal à l'aise ... au point que je me suis retrouvé incapable d'enlever mon coupe-vent sur une route en faux-plat descendant malgré un goudron parfait. Un geste pourtant basique que j'ai déjà répété des dizaines de fois.
Consultez notre parcours.
Tout un périple !
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