En fin de matinée, je suis allé rouler en compagnie de David (un nouveau venu, portant le même prénom qu'un de mes anciens compagnons de route), Florentin (un ancien compagnon de route, de retour après plusieurs années d'absence) et Julien. Notre quatuor était donc assez original, il mêlait la tradition (Julien), les souvenirs et l'innovation. 3 vingtenaires et un quinquagénaire.
J'ai tracé un parcours à l'image de notre groupe : on a grimpé la course de côte de Mont Verdun (un grand classique que j'ai monté plus de cent cinquante fois), le Mont Cindre (que je gravis occasionnellement) et une nouvelle route que j'ai tenue à explorer car elle me semble intéressante à intégrer dans de futurs parcours. Un parcours équilibrant tradition et innovation.
Nous nous sommes tous les 4 retrouvés au point de rendez-vous précisément à l'heure convenue. La synchronisation était parfaite. On a descendu les quais de Saône en direction de Lyon pour s'échauffer, avant d'attaquer le mur d'Hector Berlioz (400m à plus de 10%). De quoi faire monter le coeur proprement. On a enchaîné sur une route dans un vallon bien à l'abri du vent et sans aucune circulation, ce qui nous a permis de poursuivre notre route en discutant paisiblement.
On a poursuivi par la route reliant Saint-Didier à Limonest, sur laquelle passait autrefois la Polymultipliée Lyonnaise. Dans un virage, la roue avant de Julien est venue frotter contre ma chaussure, ce qui nous a fait sourire : on a fait des dizaine de milliers de kilomètres ensemble et on n'a jamais eu d'accrochage ! Bon, on s'est déjà mis des coups de coude et d'épaule, volontairement, pour jouer et parce que de temps en temps il est bon de s'entraîner à frotter à l'entraînement, mais on n'avait jamais du se toucher involontairement.
Une fois à Limonest, on a effectué une boucle que j'avais repérée sur les cartes et qui me semble intéressante pour faire du travail qualitatif. La portion montante se fait en 3'30" à 4' (selon l'intensité choisie pour l'exercice) sans aucune circulation, la partie descendante dure environ 3 minutes. Le circuit tourne à droite avec des intersections prioritaires à chaque fois, ce qui permet de ne jamais s'arrêter. Je vais voir comment l'exploiter dans le futur, mais c'est un spot qui me semble avoir de belles caractéristiques.
On a repris notre route via une grande classique : l'ascension du Mont Verdun par la course de côte. Je ne l'ai monté par cette face "que" 4 fois cette année (en deux mois de présence dans la région), sachant qu'à l'époque de mon premier entraîneur je la grimpais 6 fois au sein d'un même entraînement. Avec le recul, je me rends compte que passer toujours sur les mêmes routes me lasse et que je préfère varier en permanence mes sorties.
On est redescendu sur les quais de Saône en passant par le Mont Cindre. Dans la descente, Julien nous a quitté pour rentrer chez lui directement. Avec David, on a raccompagné Florentin à Neuville en passant par les petites routes un peu plus abritées du vent (on a quand même bien senti qu'il nous freinait), avant de rentrer par les quais de Saône avec un vent très favorable. Je l'ai raccompagné un moment, avant de faire demi-tour pour rentrer chez moi, avec un vent de face particulièrement désagréable.
Je suis rentré chez moi avec un cinquantaine de kilomètres au compteur. Je me suis régalé, le parcours que j'ai tracé était intéressant et changeait des tracés habituels, tout en respectant les demandes des uns et des autres pour rentrer chez eux à temps, et en tenant compte des éléments extérieurs (notamment le vent). Je me régale toujours autant dans ce genre de cas.
Consultez notre parcours.
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