Hier après-midi, j'ai effectué une sortie de 4heures dans les Monts du Lyonnais. La semaine étant plus légère au niveau des entraînements que les semaines passées, je n'ai pas eu d'exercice particulier à effectuer dans les ascensions ... le seul exercice a été d'ouvrir bien grand les yeux pour regarder le paysage et de respirer profondément l'air de la forêt.
Avec moins d'une minute passée au dessus du seuil cardiaque (sur 4h !) et près de 50% du temps en endurance, j'ai bien appliqué la consigne : ne pas forcer mais ne pas totalement se relâcher.
Après une heure d'échauffement à travers les monts d'or et sur les contreforts des Monts du Lyonnais, j'ai retrouvé Ingrid avec qui j'ai poursuivi la sortie. C'était l'une des filles du Tour de Fête, la première a avoir effectué une étape en entier sur le vélo. Ce n'était pas n'importe quelle étape, c'était celle entre Montpellier et Albi, longue de 216 kilomètres avec 2700m de dénivelé ... elle s'était même permis ce jour de pousser Eric "le patron" Fottorino en difficulté, une performance qui m'avait particulièrement marquée (cf le dernier paragraphe de l'article de l'étape 9).
J'ai tracé un parcours sympa pour lui présenter la région, qu'elle vient découvrir le temps de ses études. J'ai choisi les routes classiques des épreuves du coin, les 3 cols et feu les 1000 bosses : la route en creux et bosses au pied des monts, la montée sur le col de Malval, la route des crêtes entre Malval et le col de la Luère, la descente et la route à flanc de montagne pour rejoindre le pied du col de la croix du ban. Un itinéraire très classique pour les cyclistes car la route y est belle et calme, les voitures étant rares et les camions étant inexistants.
35 kilomètres, 3 cols et 155m de dénivelé plus tard, on a attaqué une deuxième boucle moins classique : Lentilly, Lozanne, Dommartin puis la Tour de Salvagny. Une longue descente roulante avant une longue montée roulante, toujours sans la moindre circulation. Après deux heures à discuter, principalement de vélo mais pas du Tour, nos routes se sont séparées : j'ai poursuivi ma route en direction de Lyon tandis qu'elle est rentré retrouver ses cours.
La dernière heure de selle a été la plus difficile, alors que le parcours a été le plus facile. J'ai reconnu les symptômes de la fringale qui arrivait : quand je me met à boire beaucoup plus que d'habitude, sans qu'il n'y ait de grosse chaleur, c'est qu'une défaillance pointe le bout de son nez. Par chance, je sais bien détecter les premiers symptômes, je me suis donc alimenté et j'ai levé le pied pour rentrer en gérant les forces apportées par les barres de céréales.
Cette dernière heure a également été rendue plus difficile par le vent, et par la circulation : à 16h30 dans les rues de Lyon, les routes étaient loin d'être aussi désertes que dans les monts deux heures plus tôt. Quand à la piste cyclable, sur 3 kilomètres, il y avait plus de voitures garées dessus que de cyclistes : c'est simple, je n'ai pas pu l'utiliser, il y avait une voiture garée tous les 200 mètres. Les élus des grandes villes suppriment des places de parking pour inciter les automobilistes à utiliser d'autres modes de transport, mais au final les automobilistes qui ne trouvent pas de place pour stationner se rangent là où ils dérangent le moins. Les pistes cyclables, les trottoirs, les zones pour le déchargement de marchandises ou le transport de fond.
Je suis rentré chez moi après 3h55 d'efforts pour 1500m de dénivelé. Comparé aux 24h que j'ai passé sur la selle lors de Bordeaux-Paris, c'est effectivement une sortie de récupération.
Consultez notre parcours.
Avis aux automobilistes qui se garent sur les bandes cyclables : si vous retrouvez votre rétroviseur détruit, il est possible que ce soit moi qui l'ai malencontreusement accroché en cherchant à me réintégrer à la circulation sur le réseau routier classique sans (trop) me mettre en danger pour contourner votre véhicule.
RépondreSupprimerJe me tiens bien sûr à votre disposition pour établir un constat dans lequel nous pourrons faire figurer noir sur blanc les circonstances exactes de cet accrochage.
Le problème de ce comportement, c'est que la réponse de l'automobile sera plus dévastatrice : si tu casse le rétro d'un con, qu'il te rattrappe et qu'il décide de te stopper à n'importe quel prix, certes il sera en tord mais toi tu sera à l'osto pour un bon moment.
SupprimerJ'ai déjà eu un mec qui, alors que j'ai juste crié "connard", a pilé juste devant moi en ouvrant les 3 portières, me forçant à tomber dans le fossé. Et ensuite, ils voulaient se battre ... j'avais beau être dans mon bon droit, d'une part je n'avais pas leur plaque et d'autre part j'aurai été plus amoché qu'eux.
Bonsoir Florent
RépondreSupprimerF MAX à 200 /203 ?
Bon w.end
claude
Non, 188.
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