Guillaume et Maxime m'ont rejoint chez moi pour m'accompagner sur cette sortie. Les nuages et ondées de la nuit ont laissé place à un beau ciel bleu, une température agréable et un vent quasi nul. Des conditions parfaites pour rouler, il aurait été dommage de ne pas en profiter.
On a commencé par longer la Saône jusqu'à Neuville, avant de rejoindre Genay et sa montée roulante dans les bois. Maxime, de retour de convalescence (il est tombé mi-juin et ses multiples fractures l'ont tenu loin de sa selle pendant 2 mois), avait déjà un joli coup de pédale. Il s'entraîne depuis peu du côté d'Annecy, l'air frais de la montagne associée à un entraînement systématique en montagne lui permet de revenir rapidement en forme : comme je le dis souvent "en plaine on s'entraîne, en montagne on progresse".
Il est également à noter que sa nouvelle affectation géographique lui permet de compléter le site eau-cyclisme.com : après avoir écumé les routes de l'ouest lyonnais puis de la région stéphanoise, il m'a fait part de ses nouvelles découvertes à peine ses valises posées autour du lac d'Annecy. Il devrait également me fournir des informations sur certains cols méconnus de la région, pour que je complète le site cols-cyclisme.com
Une fois sur le plateau, on a poursuivi notre route sur un parcours légèrement vallonné mais rien de bien méchant. Sur des routes sans circulation et à vitesse modérée, les discussions allaient bon train : j'ai appris la fin de carrière de quelques coureurs que j'ai côtoyés par le passé. En 10 ans de vélo (la date anniversaire sera dans 1 mois et quelques jours), j'ai vu passer un paquet de coureurs dont la majorité ne touche plus de vélo. J'ai parfois l'impression d'être une exception : débuter le vélo à 18 ans et rester dans ce milieu aussi longtemps ne semble pas être la norme.
On est redescendu par la montée castelanne, dans laquelle un scooter m'a frôlé avant d'éviter de justesse la voiture qui se trouvait devant nous. En bas de la descente, il attendait au feu-rouge, Guillaume en a profité pour lui rappeler qu'il n'était pas seul sur la route et que vu la largeur de la chaussée il aurait pu se déporter plus. Il a ruminé un truc dans son casque qu'on n'a pas compris, il ne s'attendait pas trop à ce qu'on lui fasse une remarque.
On a laissé Maxime sur les quais de Saône, j'ai ensuite raccompagné Guillaume jusque chez lui, avant de rentrer chez moi tranquillement.
Consultez notre parcours.
Une belle sortie avec Maxime le champion ! Faut voir les mines qu'il peut mettre malgré sa sortie de convalescence ! Ca me rappelle ma jeunesse du côté de Saint Etienne ! Bravo les gars, bravo les jeunes, continuez à nous faire rêver !
RépondreSupprimerBonjour Florent
RépondreSupprimerta réflexion sur la désertion du sport cyclisme après 10 ans est intéressante.Pourquoi ?
Ce sport est exigeant, même à vouloir l'exercer en loisir.Il est plus facile pour un jeune qui commence à travailler d' aller courir à pied le soir ou avec sa famille le w.e.Le vélo est un outil de plus en plus cher en regard d'une paire de chaussure de foot ou de chaussure de basket ou de hand.
Le vélo se consomme souvent seul.Le vélo peut devenir ingrat les jours de "sans".
Comme beaucoup j'ai pratiqué jeune (jusqu'à 30 ans), puis devant l'évolution de la famille, sociale et devant la vitesse du temps qui passe...j'ai eu recours aux sport de masse que sont les courses à pied, les randonnées et les sorties VTT avec les enfants.
Depuis, en vieillissant, je suis revenu vers le cyclisme, ma première passion. Mais en club, avec des responsabilités de dirigeant et surtout un besoin de convivialité évident. Certes l'Etape du Tour est toujours au programme annuel mais de façon ludique et surtout sans ambition...même si on n'ose pas se mentir !!
Il me semble que le peloton des "masters" est de plus en plus important chaque année !!
Retour à l'envie, à la passion à la raison aussi.
sportivement
claude