J'ai commencé par sortir de l'agglomération lyonnaise avant de m'enfoncer dans la campagne environnante. C'est fou comme la partie urbanisée se développe vite : habitations, commerces, entrepôts et industries poussent comme des champignons d'année en année ... l'infrastructure routière suit le mouvement et s'adapte rapidement aux nouveaux besoins. Bon, l'infrastructure routière s'adapte aux nouveaux besoins mais oublie bien souvent les cyclistes. En 10 ans de vélo, j'ai vu des bâtiments se construire, d'autres s’agrandir et certains se faire détruire. En revanche, une fois sorti de l'agglomération, en 10 ans rien n'a changé : les habitations ne bougent pas, les commerces ne fleurissent pas, les champs restent des champs et ne se transforment pas en lotissements. Il y a une zone qui semble
J'ai effectué un tour entre les étangs et les bois. La Dombes et un coin très sympa, très roulant ce qui me convenait bien pour une reprise. C'est également un endroit apaisant, les oiseaux nagent (les chanceux, ils se baignent toute la journée) sans faire de bruit, c'est vert et l'humain s'y fait tout petit. Physiquement, j'étais dans le dur : même sans grosse chaleur j'avais du mal. Au bout de deux heures, j'étais cuit. Voila deux mois que je n'ai presque plus le temps de m'entraîner, mon niveau a baissé de 30%. Ca devrait revenir progressivement mais ça me met le doute sur mon approche de la suite de la saison, sur ma manière d'aborder les 24 heures du mans, la saison de chrono puis celle de cyclocross.
J'ai déversé de chaudes gouttes de sueur sur des routes qui me rendaient le prix de mon effort en m'offrant de beaux paysages. J'étais dans le dur sur la fin, 2h15 c'était un peu long surtout que j'avais mal récupéré de la sortie de la veille.
Consultez mon parcours.
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