De retour dans la région lyonnaise, j'ai retrouvé sans trop de joie la canicule. Finalement, quitte à devoir rester enfermé à l'intérieur et à rouler dans des conditions pas terribles, je préférais les 20° et la bruine quotidienne que j'avais en Belgique depuis 2 semaines. Quand même la nuit la température ne passe pas en dessous des 25° et qu'à 10h il fait déjà 30°, ce n'est pas agréable ni pour dormir, ni pour travailler, ni pour rouler.
En fin d'après-midi, j'ai retrouvé Julien avec qui je suis allé rouler. J'hésitais entre rouler à l'ombre dans les Monts d'Or pour avoir de la fraicheur, ou rouler sur du plat pour générer du vent relatif donc de la fraicheur (elle aussi relative) ... mais au vu la température à l'ombre, c'est la seconde option qui a été retenue.
On a roulé sur les quais de Saône quelques kilomètres, l'occasion de reprendre mes marques avec le dérailleur électrique et avec le SRM. Dans les premiers kilomètres, je trouvais les valeurs anormalement basses mais j'ai mis ça sur le compte de la dérive liée à la température entre l'intérieur de mon habitation et l'extérieur. Les valeurs ayant été farfelues toute la sortie, la température élevée n'explique pas tout ... je sens poindre une 3ème casse en 14 mois, la 2ème panne en 5 mois. Pour une marque qui revendique une précision bien meilleure que ses concurrents, il serait bien que la fiabilité du matériel soit au rendez-vous !
Par chance, si les valeurs de puissance sont farfelues, ça n'empêche pas de pédaler et de prendre du plaisir. On est allé faire quelques tours de roue dans le Beaujolais, une brève incursion pour admirer le paysage. Le ciel étant bleu, la visibilité était parfaite. On s'est régalé.
A Charnay on a pris de l'eau tempérée. Elle n'était pas fraiche, mais c'est mieux pour l'estomac. C'était surtout mieux que l'eau bouillante de nos bidons. Avec de l'eau pétillante, ça aurait pu faire un jacuzzi pour fourmi !
Dans la descente pour Lachassagne, un énorme trou n'était pas signalé dans une zone de travaux. Les travaux étaient signalés en amont, mais aucun engin ni aucun panneau ne bloquait l'accès au trou. En vélo ou en voiture, celui qui y met la roue la laisse plantée et y abime son véhicule. Comme je descendais prudemment et que personne n'arrivait en face, ça n'a pas posé de soucis.
Le retour via les quais de Saône a été rapide. On a appuyé fort sur les pédales, on a pris de longs relais ... qui m'ont par moment mis dans le dur. Je me suis donné à fond jusqu'à Saint Germain. J'ai lancé un sprint à la demande de Julien, roulant à fond jusqu'à une centaine de mètres du panneau. Quand il a accéléré, j'ai coupé mon effort, les muscles tétanisés par la violence de l'effort accompli. Quand on est lanceur, on comprend mieux les images qu'on voit à la télé sur le Tour de France (et autres courses professionnelles) avec un équipier qui s'écarte d'un coup et semble presque s'arrêter sur le bord de la route.
On est rentré tranquillement. La température était en train de baisser et il devenait plus agréable de pédaler.
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