mercredi 25 mai 2016

Championnat départemental FSGT

Ce dimanche avait lieu le championnat départemental FSGT, disputé cette année à Rancé. Ce parcours est utilisé chaque année début mars pour le prix de la ville ; Cette année les conditions avaient été difficiles sur l'épreuve de mars avec de la pluie, du vent et une température proche de 0°. Aujourd'hui, la pluie et le vent avaient également coché la date du 22 mai sur leur calendrier, comme l'ont fait les coureurs des départements de l'Ain et du Rhône.

Arrivé sur place sous un temps gris mais sec, il n'aura pas fallu attendre longtemps pour qu'une grosse averse ne vienne ouvrir les parapluies des spectateurs. La pluie m'incitera à faire un échauffement réduit à une quinzaine de minutes. Après un passage à la voiture pour y déposer le kway et le gilet jaune (obligatoire pour s'échauffer sur le circuit, toute personne ayant été commissaire sur un podium sait pourquoi), j'ai rejoint la ligne de départ à quelques minutes de l'heure prévue pour le coup d'envoi. Il a alors fallu attendre vingt minutes car des signaleurs n'étaient pas en place : même si ce n'est pas agréable d'attendre autant, c'est quand même mieux que d'attendre plusieurs heures aux urgences après s'être fait percuter par une voiture entrée à contre-sens à un carrefour non gardé. En attendant, avec mon coéquipier Fabrice, on a cherché la provenance d'un problème dans sa transmission ... problème qu'on aurait surement eu le temps de résoudre avant le départ si on avait su que le report durerait autant. Dommage.

Photo de Fabienne Balland

Une fois le départ donné, j'ai sauté d'entrée : c'est parti à fond et j'ai eu un problème pour enclencher ma cale. Dans les premiers kilomètres, avec le fort vent de travers, tout le monde était en file indienne ... j'étais 5 mètres en retrait, sans abri, à cause de mon mauvais départ. J'ai fait beaucoup d'efforts pour rentrer une première fois. Puis de nouveau beaucoup d'efforts pour rentrer une deuxième fois : devant moi Pedro manque de tomber quand un mec a voulu lui prendre sa place dans la file. Déjà tombé la veille, il lâchera prise. 3 kilomètres de parcourus et déjà 3 coureurs distancés ... j'ai lâché à mon tour peu après, respectant ainsi la règle du "1 coureur lâché chaque kilomètre" de ce début de course. A faire l'élastique sans jamais pouvoir m'abriter, je n'ai rien pu faire. Je me suis résolu à attendre le peloton de 3ème catégorie, parti quelques minutes après nous, et en ai ainsi profité pour refaire mon échauffement. J'aperçois Pascal T au bord de la route, je m'assure qu'il va bien (une chute est si vite arrivée); c'était juste une crevaison, à part une chambre à air (ou un boyau), des cales (4km à pieds, elles ont du souffrir !) et surement la déception de ne pas pouvoir gagner l'épreuve, il n'y aura pas de mal.


Une fois repris par le peloton de la catégorie inférieure à la mienne, je me suis placé à l'arrière de leur groupe pour ne pas gêner leur course tout en poursuivant la mienne. De derrière, j'ai pu m'exercer sur les relances 4 fois par tour, tout en discutant avec divers amis courant dans cette catégorie. Les 1h30 passées en leur compagnie m'ont confirmé qu'il y avait ici plus de nervosité, plus de coups de freins : je me sens mieux / plus serein dans ma catégorie actuelle que dans celle-ci.

Photo de Monique

De l'arrière, j'ai également pu observer un mec de Vienne jeter son tube de gel dans le fossé. Le mouvement de son bras et de son poignet étaient parfaits. Le geste était parfaitement exécuté techniquement, le gel effectuant une belle parabole au dessus des coureurs avant de retomber tout en douceur dans l'herbe mouillée. Note technique : 10/10. Note artistique : 9/10. Note environnementale : 0/10. J'ai doublement usé de mes cordes vocales (à haute voix puis directement avec la personne concernée) pour faire remarquer que la planète n'était pas une poubelle. Au vu de sa réponse, je sais d'ores et déjà qu'il recommencera. Ce n'était pas le seul à avoir fait ça puisqu'à plusieurs endroits sur le circuit on pouvait voir des tubes sur le goudron ... c'est heureusement en cours de disparition, des progrès ont été faits, mais il reste encore quelques résistants pollueurs.

En fin d'épreuve, alors que la pluie combinée au vent fouettaient de plus en plus les visages, j'ai pu faire profiter Hugo du Lyon Sprint Evolution de mon expérience. Plusieurs coureurs se sont fait piéger sur des accélérations / tentatives de bordure ... que j'avais parfaitement anticipées. Bon, en restant dans les roues d'une catégorie inférieure, c'était forcément plus facile d'être lucide et de résister aux coups de force. En bataillant avec les coureurs de ma propre catégorie, ça aurait été une autre histoire. J'ai fini la course avec ce peloton, que j'ai laissé s'expliquer dans le dernier tour. Dans la montée finale menant à la ligne d'arrivée, je suis resté bien en retrait pour ne pas gêner le classement.

Décidément, ces deux dernières années les championnats départementaux ne m'ont pas porté chance. Que ce soit en FSGT ou en FFC, que ce soit sur route ou en contre-la-montre, j'y ai fait mes plus mauvaises performances. Bon, dans le cas présent, j'ai un soucis de santé qui semble plus compliqué à corriger que ce que je pensais. J'avais prévu de courir samedi prochain et d'enchaîner les courses au mois de juin, mais ce programme va être suspendu le temps de me soigner.

Consultez mes données et le classement (à venir).

1 commentaire:

  1. Dur dur le vélo... Soigne-toi bien, j'espère que ce n'est pas trop sérieux.
    Et sinon, que dire à propos du comportement du cycliste du club de Vienne, sinon que c'est juste un GROS CONNARD ?

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