Je suis allé m'entrainer dans le beaujolais avec Alain, Bébert, Damien, David et Yvan. J'ai rejoint en vélo David à Neuville, puis nous avons rejoins le point de rendez-vous de Lozanne en voiture. Pour aller à Neuville, étant en retard, j'ai écrasé les pédales : le compteur affichait 34km/h en permanence !
Au départ de Lozanne, sous la brume, on remonte la vallée de l'Azergues jusqu'aux Ponts Tarrets où on bifurque afin de remonter la vallée de la Valsonne. On remonte cette vallée jusqu'à Valsonne (le village qui donne son nom au ruisseau et à l'ensemble de la vallée), puis on quitte la route principale afin de grimper jusqu'au col des Cassettes (622m d'altitude). Je fais le premier kilomètre en force sur le gros plateau, le second kilomètre en tournant les jambes, puis le 3ème kilomètre de nouveau en force, jusqu'au col. On emprunte alors la route des crêtes afin de rejoindre le col du Pilon : la route, qui serpente dans les arbres, est bordée par la neige tout le long ! On sent que l'hiver est bien installé ...
On descend jusqu'à Cublize, en passant par le Lac des Sapins qui n'était plus recouvert de glace, contrairement à la dernière fois. Dans la descente on retrouve le vent qui s'est levé afin de dégager la brume. Je retrouve mes repères : depuis ma chute j'étais crispé dans les descentes et avais du mal à chaque virage. Désormais je n'ai plus de soucis tant que les virages sont en enfilade ... j'ai encore du mal dans les virages en épingle, où je suis constamment en retard dans la trajectoire, ce qui fait que je me crispe et freine inutilement en me mettant en travers de la route ... j'ai fait des progrès aujourd'hui, mais ne suis pas encore au point ! Il va me falloir travailler tout ça ...
On rentre par le même parcours qu'il y a 15 jours : on grimpe le col de la cambuse (708m), on redescend dans la vallée de l'Azergues qu'on redescend jusqu'à Lozanne. Dans la montée du col de la Cambuse, je fais de nouveau deux fois un kilomètre en force. Je sens dès le pied que je ne suis pas bien ... j'ai du mal à pédaler et à tenir le rythme ! Dans la descente de la vallée de l'Azergues, on prend des relais vent de face. David et Alain sont largement au dessus du lot, je réussis à prendre mes relais au début, puis les prends de plus en plus difficilement ... et finis par ne plus en prendre du tout !
Voici le parcours.
Au final, j'ai fait 95km dans les cols du Beaujolais. Je n'étais pas trop en forme, mais je pense que c'est passager : ça fait 15 jours que je n'ai pas roulé, et que je suis diminué par une maladie.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
samedi 31 janvier 2009
vendredi 30 janvier 2009
Assemblée générale de l'ASBM
Ce soir s'est tenu l'Assemblée Générale de mon club : l'ASBM. Les coureurs étaient réunis au restaurant "Le jardin des Lilas" à Fontaines sur Saône, afin de faire le bilan de l'année écoulée et discuter de l'année à venir.
D'un point de vue sportif, le club a remporté 5 victoires en 2008, et a accumulé une quarantaine de places dans les 20 premiers (dont 2 grâce à moi) ! D'un point de vue financier, les chiffres sont stables, signe d'une bonne gestion ...
Au niveau de l'effectif, nous enregistrons 6 départs dont ceux de Julien, de David et d'Alain avec qui j'ai l'habitude de rouler ! Au niveau des arrivées, le club possède 3 nouveaux membres : le fils de Sébastien, le cousin de Sébastien, et le retour Vincent Riche qui est un ancien coureur du club.
Après cette présentation, nous avons mangés en discutant. Le repas était bon (bien meilleur que les années précédentes). L'année 2009 est désormais lancée ...
D'un point de vue sportif, le club a remporté 5 victoires en 2008, et a accumulé une quarantaine de places dans les 20 premiers (dont 2 grâce à moi) ! D'un point de vue financier, les chiffres sont stables, signe d'une bonne gestion ...
Au niveau de l'effectif, nous enregistrons 6 départs dont ceux de Julien, de David et d'Alain avec qui j'ai l'habitude de rouler ! Au niveau des arrivées, le club possède 3 nouveaux membres : le fils de Sébastien, le cousin de Sébastien, et le retour Vincent Riche qui est un ancien coureur du club.
Après cette présentation, nous avons mangés en discutant. Le repas était bon (bien meilleur que les années précédentes). L'année 2009 est désormais lancée ...
lundi 26 janvier 2009
Seance de Home trainer
Comme annoncé, j'ai fait un entraînement sur Home Trainer.
Je me suis échauffé 10 minutes en 39x19. J'ai ensuite enchaîné sur du fractionné long : 3 minutes en 52x17 à 175 battements de coeur par minute suivies par 3 minutes en 39x17 à 145 battements par minute, ceci étant répété 6 fois. J'ai ensuite effectué un retour au calme, de nouveau en 39x19.
Les sensations n'étaient pas terribles : j'avais du mal à faire tourner les jambes. La cadence moyenne sur l'ensemble de la séance est de 106 tr/min, la cadence maximale étant de 128 tr/min. Du point de vue cardiaque, mon coeur a effectué 158 battements chaque minute en moyenne, avec une pointe à 180. Du point de vue du temps, l'entraînement à duré 50 minutes.
Je me suis échauffé 10 minutes en 39x19. J'ai ensuite enchaîné sur du fractionné long : 3 minutes en 52x17 à 175 battements de coeur par minute suivies par 3 minutes en 39x17 à 145 battements par minute, ceci étant répété 6 fois. J'ai ensuite effectué un retour au calme, de nouveau en 39x19.
Les sensations n'étaient pas terribles : j'avais du mal à faire tourner les jambes. La cadence moyenne sur l'ensemble de la séance est de 106 tr/min, la cadence maximale étant de 128 tr/min. Du point de vue cardiaque, mon coeur a effectué 158 battements chaque minute en moyenne, avec une pointe à 180. Du point de vue du temps, l'entraînement à duré 50 minutes.
samedi 24 janvier 2009
Rester sagement au chaud
Le programme météorologique de l'après-midi était : "pluie continue et vent". J'avais prévu d'aller rouler avec Julien, mais vu les conditions climatiques (qui n'étaient certes pas apocalyptiques : on a roulés sous largement pire) nous avons choisis d'un commun accord de rester sagement dans nos chaumières.
Depuis dimanche dernier (et la sortie par gros vent) je traine une maladie qui m'affaiblit : je tousse, j'ai le nez qui coule, j'ai mal à la tête et à la gorge ... aller m'entraîner sous la pluie, dans la fraicheur et dans le vent, n'aurait pas arrangé mon cas ! Je pense que je compenserai au cours de la semaine par une ou deux séances de Home Trainer.
Depuis dimanche dernier (et la sortie par gros vent) je traine une maladie qui m'affaiblit : je tousse, j'ai le nez qui coule, j'ai mal à la tête et à la gorge ... aller m'entraîner sous la pluie, dans la fraicheur et dans le vent, n'aurait pas arrangé mon cas ! Je pense que je compenserai au cours de la semaine par une ou deux séances de Home Trainer.
jeudi 22 janvier 2009
Livre : Il n'y a pas que le vélo dans la vie
Son livre (que mes grands parents m'ont offert à Noël, comme ils m'avaient précédemment offert le livre On a roulé sur la terre) qui est intitulé Il n'y a pas que le vélo dans la vie fait 342 pages et commence par ces mots : Je veux mourir à cent ans, le drapeau américain sur le dos et l'étoile du Texas sur mon casque, après avoir pris mon pied dans une descente alpine à plus de cent kilomètres à l'heure. A ce début de livre, on se dit "mince, il va nous parler pendant 340 pages du fait qu'il est le meilleur sur son vélo, que le Texas est le meilleur endroit du monde ...", mais en fait il n'en est rien ! Le cyclisme est présent en toile de fond tout au long du livre mais il en parle assez peu !
Le premier chapitre traite de la manière dont il a découvert qu'il avait le cancer des testicules ... alors qu'il pensait qu'il avait juste une petite inflammation liée aux frottements sur sa selle ! On y apprend sa lente descente aux enfers, les signes de son corps qu'il n'a pas voulu écouter (des vertiges, de la fatigue, des points de côté, ...), la sympathie du corps médical qui l'a pris en charge très rapidement vu l'urgence de son cas, ...
Le deuxième chapitre traite de son enfance et de sa venue au monde du cyclisme : son vélo lui permettait d'aller faire ses entraînements de natation (et d'échapper à la violence de son père adoptif), puis il s'est mis à en faire de plus en plus, ce qui l'a conduit à faire du triathlon (sport dans lequel il a brillé), puis à se présenter aux courses cyclistes locales (où il a tout gagné !).
Le troisième chapitre traite de son arrivée en Europe et de ses débuts dans le cyclisme professionnel. Il raconte comment il a perdu des courses en attaquant comme un boeuf en solitaire à 100km de l'arrivée, de sa première course professionnelle qui est une véritable débandade (il termine dernier à 30 minutes du vainqueur, lâché dès le début), de son titre de champion du monde, du trou qu'il s'est fait petit à petit dans le peloton, de la mort de son équipier Fabio Casartelli, ...
Le quatrième chapitre traite de son ablation d'un testicule et de sa première chimiothérapie. Il nous explique comme d'un coup sa vie a basculé : il n'avait jamais ressenti le besoin d'avoir des enfants, et d'un coup il se rend compte que ça va lui manquer ! On y apprend qu'il a du vendre de nombreux objets pour faire face aux coûts des soins : il n'avait pas d'assurance maladie ... et que malgré sa maladie beaucoup de ses sponsors lui sont restés fidèles !
Le cinquième et le sixième chapitre traitent de sa descente aux enfers. Il parle du fait que la chimiothérapie lui a fait perdre ses cheveux et le mettait à genoux, qu'il pouvait tout juste marcher dans le couloir de l'hôpital, et qu'entre deux séances faire des sorties de 30km de vélo à très faible allure était un calvaire : il s'est fait doubler une fois dans une côte par une fille en jupe sur un vieux vélo, une autre fois il a eu un malaise et s'est allongé dans le fossé ... mais que ses coéquipiers les plus fidèles (Georges Hincapie et Kevin Livingston entre-autres) sont restés à ses côtés et continuaient à sacrifier certains de leurs entraînements pour rouler avec lui !
Le septième chapitre traite de son après-cancer : une fois guéri il a décidé de créer une fondation de lutte contre le cancer. Le vélo n'était plus sa priorité, il ne roulait presque plus par dégout et parce qu'il voulait désormais profiter de la vie ... qu'il venait de conserver ! Il raconte les circonstances de la rencontre avec sa femme, qui était la personne en charge des relations presse de sa fondation.
Le huitième chapitre traite de son difficile retour dans le monde du cyclisme : il a connu des hauts et des bas. Il raconte comment il a eu l'idée de remporter le Tour de France "sur un coup de tête", alors que plus personne ne croyait en lui : aucune équipe ne voulait l'engager, car tout le monde pensait qu'il était incapable de revenir à haut niveau. Il a fini par décrocher un contrat avec l'US Postal, avec un salaire ridicule ...
Le neuvième chapitre parle du Tour de France 1999 et raconte comment il s'est entraîné afin d'arriver en forme pour l'épreuve. Il y raconte ce qu'il a ressenti en divers moments, mais sans trop rentrer dans les détails : il n'a pas écrit un livre sur "comment s'entraîner" mais bien un livre sur sa vie ! Il parle ensuite de la renommée que ça lui a apporté, et de l'hystérie qui s'est emparée de l'Amérique.
Le dernier chapitre traite de son enfant. Grâce à un don de sperme qu'il a fait au moment de son ablation du testicule, il a pu avoir un enfant avec sa femme. Son fils est né après le Tour de France, et il nous explique la joie que tout ceci lui procure. Le chapitre commence ainsi : Honnêtement, si on me demandait de quoi je suis le plus fier, avoir gagné contre le cancer ou gagné le Tour de France, je dirai le cancer et se termine par la naissance de son fils : plus il pleure fort, plus je souris.
J'ai beaucoup aimé ce livre, qui parle de l'homme et non pas du champion. Etant donné que le livre a été écrit juste après sa première victoire dans le Tour, il n'est pas encore "le plus grand champion de tous les temps" et n'a pas la grosse tête. Le livre ne nous embête pas avec des termes cyclistes (entraînement en fartlek, bordures et braquet ou cadence ne sont jamais évoqués) ce qui le rend compréhensible et intéressant pour tout le monde, du cycliste le plus passionné jusqu'à l'être qui n'a jamais enfourché de vélo ! Les cyclistes remarqueront que les noms de certains de ses équipiers sont évoqués tout le long du livre : je pense que le fait que certains d'entre-eux l'ont vu souffrir lors de sa chimiothérapie, l'ont accompagné quand il réussissait péniblement à faire quelques tours de roue, ... a permis de renforcer les liens entre eux, ce qui permet de mieux comprendre pourquoi ils étaient capable de se mettre sur les rotules comme personne d'autre ne l'avait fait avant eux, afin d'aider leur ami à gagner !
Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.
Libellés :
Livres
dimanche 18 janvier 2009
Du vent et des averses
Après le froid subi ces derniers temps, après la neige, après le verglas, voilà la pluie et le vent ! Et quand je parle de vent, je ne parle pas du petit vent gentillet mais du gros vent : 35km/h de moyenne avec des rafales à 75km/h !
Je descends à Fontaines où je rejoins Lionel. On remonte les quais de Saône jusqu'à Albigny, le vent nous pousse et quelques gouttes éparses tombent, mais rien de méchant ! On traverse le pont afin de rejoindre Neuville : l'enfer commence ! Le fort vent de côté vient taper dans mes cosmic (mes roues profilées en carbone) et me force à traverser complètement la chaussée sous l'effet de la pression contre les roues ! Je suis complètement penché sur le côté, et crains de me retrouver sur le goudron à tout moment étant donné mon inclinaison latérale et le fait que la chaussée soit trempée ...
Une fois de retour sur la terre ferme, on effectue la montée du boulodrome : le vent est favorable donc on grimpe vite. En haut on file sur Civrieux, puis on s'enfonce dans les bois afin de faire une traversée du plateau de la Dombes protégés par le vent. Avec Lionel on met en place de courts relais (20 secondes environ) afin d'atténuer les effets du vent qui réussit faiblement à passer à travers les arbres. Les averses se transforment en une petite pluie continue, plutôt faible ce qui fait qu'on est à peine humide. 500m avant d'arriver sur St andré de corcy, on sort de la forêt et on se retrouve au milieu de champs balayés par le vent. Je suis de nouveau incapable de résister à la force du vent qui vient taper dans mes roues et me remets à traverser la route sur toute sa largeur à chaque rafale de vent ! Heureusement qu'il s'agissait de petites routes sans circulation ...
Je décide de rentrer directement, Lionel choisit de poursuivre la sortie initiale. Je traverse St andré de corcy puis prends la route qui mène à Neuville : la route est en creux et bosses et possède régulièrement des arbres le long de la route ... je pensais donc y être relativement à l'abri ! Malheureusement, le vent est plus malin et réussissait sans encombre à passer à travers le faible rideau d'arbres (quand il y en avait un) et à s'engouffrer dans les trous ... Je vis donc un cauchemar : quant j'ai le vent de face je suis scotché, quand j'ai le vent de travers je fais de grands zigzags sur la route et suis complètement penché sur le côté ... c'est un véritable enfer !
Je finis par atteindre la descente empruntée dans le sens de la montée plus tôt dans la sortie : cette fois j'ai le vent de face, et je découvre avec stupeur que dans les parties peu pentues j'avance moins vite en descendant que quand je montais ! Une fois de retour sur les quais je décide de rentrer par la piste cyclable car je serai plus protégé des voitures en cas de zigzags. Le vent y est beaucoup plus faible et est constamment de face, il ne me dérange donc pas trop. Je rentre par Bocuse et effectue ainsi la remontée jusque chez moi avec l'aide d'un léger vent dans le dos.
Au final j'ai effectué 44km. Je suis rentré humide et sale, mais pas trempé. Les jambes n'étaient pas trop mal au vu de la longue sortie de la veille, mais avec ce fort vent j'ai du mal à déterminer la part liée "au vent de face" de la part liée à la fatigue dans le fait que j'avais du mal à avancer par moments.
samedi 17 janvier 2009
127km en Beaujolais
Je suis parti en retard avec Julien et Florian : nous avions rendez-vous avec nos équipiers à 13h à Neuville ... nous sommes partis à 13h de Collonges ! Une fois sur les quais de Saône, Florian se met à rouler à 45km/h sur son vélo de chrono (il est fou d'avoir pris un vélo de contre-la-montre !). Je déteste rouler à fond à froid, et me retrouve asphyxié dès le début : je sens que la sortie va être joyeuse !
A Albigny, Bébert nous double en voiture et décide de nous remorquer afin de nous faire gagner du temps. On se colle à l'arrière de la voiture : on roule à 40km/h sans forcer, c'est vraiment génial ! En haut de la bosse de St Germain, Florian nous quitte et rentre. Julien et moi continuons derrière la voiture de Bébert à la poursuite de nos coéquipiers ... la poursuite dure ainsi jusqu'à Lozanne ! On retrouve Alain, Damien, David et Marco : on va donc rouler à 7 aujourd'hui.
On remonte la vallée de l'Azergues jusqu'aux Ponts Tarrets où on bifurque afin de remonter la vallée de la Valsonne. On grimpe encore et encore, jusqu'au col du Pilon (728m d'altitude). La pente n'est jamais raide mais le col est long ... on a l'impression qu'il ne se termine jamais ! Julien attaque à 5km du but et fait cavalier seul en tête, pour ma part je pars en solitaire à sa poursuite à 2km du sommet (que j'atteins 1minute après lui), le reste de la troupe arrivant groupée un peu plus tard.
On fait une descente prudente en direction du Lac des sapins (qui était magnifique : complètement recouvert par la glace, on aurait pu rouler dessus !), on passe Cublize, puis on se lance à l'assaut du col de la cambuse (708m d'altitude). Julien nous impose une épreuve de force : on fait 2km sur le grand plateau. J'ai un peu du mal au début : rouler dans une bosse sur le 52x17 n'est pas habituel donc je pédalais carré. La descente est fraiche : le soleil se cache de l'autre côté de la montagne et les arbres retiennent l'humidité ...
Une fois de retour dans la vallée de l'Azergues, le groupe se scinde : Alain, David, Julien et moi nous mettons à rouler fort afin de rentrer chez nous avant la nuit, les autres sont moins pressés donc ne forcent pas l'allure et rentrent plus tranquillement. Nous prenons nos relais entre 38 et 45km/h tout le long de la descente de la vallée de l'Azergues, malgré un léger vent de face. Je commence à coincer et saute régulièrement des relais. Les kilomètres augmentent à toute vitesse, contrairement à mes forces qui diminuent à chaque fois que je prends un relais ! Alain et Julien sont impressionnants physiquement !
A Neuville, Alain et David rentrent chez eux ... ils nous gratifient d'une chute dans le rond point en guise d'au-revoir ! J'entends un grand bruit dans mon dos, je me retourne : je vois Alain allongé sur le sol tandis que David est en apesanteur ... puis finit par choir à son tour au sol. Ils se relèvent sans bobo : il y a eu plus de peur que de mal. Avec Julien on rentre chez nous sans encombre.
Le compteur m'affiche 127km : ça fait un peu long pour la saison, surtout quand la sortie est effectuée dans les cols du beaujolais et qu'on roule à cette vitesse ! Je n'avais pas fait de sortie aussi longue depuis le 18 août. Il faisait beau, alors même si je suis cassé physiquement par la longueur de la sortie, je suis heureux car j'étais dans mon élément : des cols et un vélo, du beau temps, que demander de plus ?
Voici la carte et le graphique de la sortie :
A Albigny, Bébert nous double en voiture et décide de nous remorquer afin de nous faire gagner du temps. On se colle à l'arrière de la voiture : on roule à 40km/h sans forcer, c'est vraiment génial ! En haut de la bosse de St Germain, Florian nous quitte et rentre. Julien et moi continuons derrière la voiture de Bébert à la poursuite de nos coéquipiers ... la poursuite dure ainsi jusqu'à Lozanne ! On retrouve Alain, Damien, David et Marco : on va donc rouler à 7 aujourd'hui.
On remonte la vallée de l'Azergues jusqu'aux Ponts Tarrets où on bifurque afin de remonter la vallée de la Valsonne. On grimpe encore et encore, jusqu'au col du Pilon (728m d'altitude). La pente n'est jamais raide mais le col est long ... on a l'impression qu'il ne se termine jamais ! Julien attaque à 5km du but et fait cavalier seul en tête, pour ma part je pars en solitaire à sa poursuite à 2km du sommet (que j'atteins 1minute après lui), le reste de la troupe arrivant groupée un peu plus tard.
On fait une descente prudente en direction du Lac des sapins (qui était magnifique : complètement recouvert par la glace, on aurait pu rouler dessus !), on passe Cublize, puis on se lance à l'assaut du col de la cambuse (708m d'altitude). Julien nous impose une épreuve de force : on fait 2km sur le grand plateau. J'ai un peu du mal au début : rouler dans une bosse sur le 52x17 n'est pas habituel donc je pédalais carré. La descente est fraiche : le soleil se cache de l'autre côté de la montagne et les arbres retiennent l'humidité ...
Une fois de retour dans la vallée de l'Azergues, le groupe se scinde : Alain, David, Julien et moi nous mettons à rouler fort afin de rentrer chez nous avant la nuit, les autres sont moins pressés donc ne forcent pas l'allure et rentrent plus tranquillement. Nous prenons nos relais entre 38 et 45km/h tout le long de la descente de la vallée de l'Azergues, malgré un léger vent de face. Je commence à coincer et saute régulièrement des relais. Les kilomètres augmentent à toute vitesse, contrairement à mes forces qui diminuent à chaque fois que je prends un relais ! Alain et Julien sont impressionnants physiquement !
A Neuville, Alain et David rentrent chez eux ... ils nous gratifient d'une chute dans le rond point en guise d'au-revoir ! J'entends un grand bruit dans mon dos, je me retourne : je vois Alain allongé sur le sol tandis que David est en apesanteur ... puis finit par choir à son tour au sol. Ils se relèvent sans bobo : il y a eu plus de peur que de mal. Avec Julien on rentre chez nous sans encombre.
Le compteur m'affiche 127km : ça fait un peu long pour la saison, surtout quand la sortie est effectuée dans les cols du beaujolais et qu'on roule à cette vitesse ! Je n'avais pas fait de sortie aussi longue depuis le 18 août. Il faisait beau, alors même si je suis cassé physiquement par la longueur de la sortie, je suis heureux car j'étais dans mon élément : des cols et un vélo, du beau temps, que demander de plus ?
Voici la carte et le graphique de la sortie :
Inscription à :
Articles (Atom)