jeudi 31 janvier 2013

Petite sortie entre amis

Cet après-midi, je suis allé rouler avec un groupe d'amis. Cette sortie était spéciale pour moi : le matin avait lieu l'enterrement d'un proche, qui me disait bonjour tous les matins (ou presque) quand je partais au boulot. Dire au-revoir, à une personne que je côtoyais au quotidien, pour qui j'avais beaucoup d'estime et de respect a été difficile. Aller rouler en groupe m'a permis de faire le vide, de discuter de tout et de rien, et de passer un bon moment loin de tout ça.

En début d'après-midi, j'ai donc enfourché ma bicyclette pour rejoindre un groupe de cyclistes de la région afin d'effectuer un morceau d'entraînement avec eux. J'ai retrouvé Benjamin, Maxime, Jean, Elie, Edouard, Vincent et Sébastien (qui a quitté le groupe peu après mon arrivée). Quand on s'est retrouvé, ils avaient déjà 3h de selle au compteur alors que je n'avais que quelques minutes. On a donc roulé à 7 pendant une grande partie de la sortie.

Ma phase d'échauffement n'a pas duré longtemps : au bout de 5km on s'est attaqué à la montée du boulodrome de Neuville. Mes compagnons de route ayant du travail spécifique à effectuer, c'est parti fort, ça a continué fort, et après je ne sais pas parce que j'étais loin derrière et que je ne voyais plus ce qu'il se passait. J'ai ramassé quelques cadavres, certains étant parti un peu trop fort et n'ayant pas réussi à suivre le rythme, ils ont eu la gentillesse de se relever pour me tenir la conversation. Le fait d'avoir fait le début de la montée à leur rythme m'a tout de même permis d'améliorer mon record sur cette montée.

En haut, j'ai tracé un parcours sur des routes que je n'avais pas empruntées depuis un long moment. On est passé sur des coins sympas, parfois bien exposées au vent, mais globalement il ne nous a pas trop gêné. J'ai fait de longues lignes droites à l'avant, je me sentais bien malgré un rythme plus élevé que lors de mes sorties précédentes. Le vent défavorable et les faux plats montants ne m'ont pas autant gêné que d'habitude, je les ai passés de manière naturelle. Je suis vraiment satisfait, et rassuré, par ces 55 premiers kilomètres de sortie dans la Dombes.


La sortie s'est poursuivie, sans Vincent, par une ascension du Mont Verdun par sa montée la plus dure. J'ai tenu les premiers kilomètres dans les roues en me mettant en sur-régime. Dans Poleymieux, dès l'entame des gros pourcentages, j'ai volé en éclats. Physiquement et cardiaquement. Je me suis mis juste en dessous de mon seuil et j'ai poursuivi la montée en tentant de limiter la casse. Petit à petit, j'ai refait mon retard sur l'arrière garde du groupe : les 3h qu'ils ont fait avant que je ne les rejoigne, combiné à une mauvaise gestion de leur effort, m'a permis de ne pas finir la montée seul. On s'est tous retrouvé ensemble dans le dernier kilomètre, ceux qui sont arrivé les premiers étant redescendu nous chercher.


En haut, le groupe s'est scindé en 2. Maxime, Jean et Elie ont décidé de rentrer chez eux par des routes champêtres, tandis que Benjamin, Edouard et moi avons poursuivi notre sortie en direction de zones urbaines. En roulant à l'heure de sortie de l'école, on tombe parfois sur des gens qui ne roulent pas ... par peur que leurs enfants se renversent de leur siège-auto dans une légère courbe, ou qu'il se morde la langue en mangeant son goûter peut-être. Bref, toujours est-il que j'ai du faire la descente la plus lente de ma vie, en étant coincé derrière des voitures. Je me suis même retrouvé DANS une voiture, sur un freinage mal maitrisé de ma part : j'ai tapé le pare-choc arrière d'une voiture à l'arrêt. Ni peur ni mal, j'étais presque arrêté quand c'est arrivé. J'ai juste fait une galipette étrange.

J'ai quitté mes deux derniers compagnons à Vaise et j'ai remonté les quais de Saône en profitant d'un léger vent de dos. Malgré la distance et le rythme, je me sentais pas trop mal. Musculairement et cardiaquement je commençais à ressentir de la fatigue, mais j'étais loin d'être à plat. En tout cas, c'était une sortie vraiment sympa, je remercie l'ensemble de mes compagnons de route pour cette belle ballade.

[A Pierre, je te dédie cet article, et j'espère que tu apportera toute ta joie et ta bonne humeur au gens la-haut qui en ont besoin.]

Consultez les détails de notre entraînement.

PS pour Elie et Jean : non seulement vous êtes cités, mais en plus vous êtes en photo !

mardi 29 janvier 2013

k-tape : retour d'expérience

Début décembre, afin de soigner les chondrites rotuliennes qui m'empêchaient de faire du vélo depuis 3 mois, j'étais allé voir un kiné. Pas n'importe quel kiné, mais un kiné sachant poser des "tapes", des bandelettes qui permettent d'aider à la guérison de diverses blessures.

C'était la première fois que je faisais appel à cet accompagnement en terme de soins. J'avais vu des sportifs de haut niveau, dont des cyclistes, utiliser le k-taping pour poursuivre la pratique du sport malgré leur blessure. Cependant, l'expérience du PowerBalance, porté par de nombreux sportifs de haut niveau vantant ses mérites pour un flop total, me laissait perplexe quand à la réelle efficacité du k-taping. Alexis, un ami cycliste souffrant également des genoux (pour une raison différente) a testé la méthodologie avant moi et son retour d'expérience (à lire ici) était très positif. J'ai donc tenu à vérifier moi-même s'il s'agissait d'un simple placebo ou non.

Les premières bandelettes ont été posées mi-décembre, et les dernières ont été retirées mi-janvier. Pendant 1 mois, elles ont été renouvelées 2 fois par semaine. Avant, sans faire de sport, je ressentais des douleurs fluctuantes, variant d'un jour à l'autre. Je passais parfois une semaine sans avoir de douleur, puis la semaine suivante je pouvais à peine marcher. Depuis, j'ai pu reprendre le sport de manière modérée, et surtout je ne ressens plus de douleurs. Ni dans la vie de tous les jours, ni quand je fais du sport.

Je pense que cette méthodologie est vraiment efficace dans certains cas spécifique. Je ne pense pas que ce soit une recette miracle, et surtout ce n'est pas à effectuer seul. Ce n'est pas la seule chose qui a permis mon retour sur selle, il y en a eu de nombreux autres ... mais je pense que c'est un des principaux facteurs, et je ne regrette nullement mon choix. Enfin si, je regrette de ne pas avoir tenté un mois plus tôt, ce qui m'aurai permis de reprendre le vélo plus tôt, et de ne pas manquer le début de saison ...

Pour voir à quoi ça ressemble, je vous invite à regarder une des vidéos de propagande officielle :
 
Comme vous pouvez le remarquer, et j'imagine votre déception, ce n'est pas moi sur la vidéo. D'autre part, les tapes que mon kiné me posaient englobaient ma rotule alors que dans cette vidéo le traitement ne concerne pas la rotule.


Quelques remarques d'ordre pratique :
  • ne le faites pas vous-même, il faut être vraiment précis si on veut être efficace !
  • les bandes tiennent beaucoup mieux sur des jambes rasées ou épilées
  • on peut se doucher sans soucis avec, ce n'est pas comme du sparadrap ou des pansements qui se décollent et sèchent mal
  • ce n'est pas remboursé par la sécurité sociale (sachant que ça m'a couté environ 20€, ce n'est pas une ruine)
  • on ne ressent aucune gêne dans la vie de tous les jours, c'est très élastique, ça ne bride pas les mouvements

Enfin, si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez consulter le site officiel du k-taping.


Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.

dimanche 27 janvier 2013

Deux verduns valent mieux qu'un !

Ce dimanche matin, je suis retourné rouler sur les routes des Monts d'Or, afin de grimper au col du Verdun une deuxième fois dans le week-end. Dans ma fraîche chevauchée, j'ai été accompagné par Guillaume et Julien.

Tout a mal commencé pour Julien : moins d'un kilomètre après s'être rejoint, son vélo a décidé de se mettre en grève. Par chance, nous étions juste à côté de chez moi, nous l'avons donc poussé en roue-libre jusqu'à mon habitation afin de faire les réparations adéquates. Ca a été rapide, quelques coups de clé allen aux bons endroits, et son vélo était de nouveau opérationnel.

On a remonté les quais de Saône jusqu'à Anse en prenant des relais réguliers. En étant trois, et en prenant chacun des relais de 40 secondes à une minute, cette portion est passée rapidement sans qu'on s'en rende compte. On a poursuivi nos relais entre Anse et Lozanne, en revanche ça a été plus brouillon. Cette portion est composée de nombreux faux-plat montants et descendants. J'ai eu du mal à passer les portions de faux-plat montant, surtout avec un vent de face assez sensible. J'ai quand même tenté d'assurer ma part de travail, mais ça déséquilibrait les relais.

On s'est attaqué à la longue montée du Mont Verdun depuis Lozanne. Je suis monté à mon rythme, en discutant avec Guillaume pendant que Julien caracolait en tête et faisait des allers/retours. Contrairement à hier, je n'étais pas plus à l'aise sur les portions pentues que sur les portions roulantes. J'étais à peu près constant quelle que soit la pente. La descente a été froide et rapide. Sur la partie finale de la descente, plus technique et comportant quelques courbes bien prononcées, j'ai été malmené par le terrain. Je n'étais pas à mon aise : j'étais sur la bonne trajectoire, mais j'étais imprécis sur les freinages. Trop tôt, trop tard, trop fort, trop relâché, ... je ne faisais jamais ce qu'il fallait au bon moment.

On a remonté les quais de Saône à une bonne allure : je me sentais bien, je voulais me tester, donc j'ai progressivement augmenté notre vitesse au fil des relais. On a ramené Guillaume jusque chez lui, en passant par une montée que je connais bien : j'avais l'habitude d'y effectuer mes séances de travail de la force. Au printemps dernier, je la montais sur le gros plateau plusieurs fois par jour, 2 fois par semaine. Il y a quelques années, mon ancien entraîneur me la faisait grimper gros plateau sur une seule jambe, puis sur l'autre jambe. Ca m'a rappelé de bons souvenirs, et je crois que c'était la première fois de ma vie que je la passais sur le petit plateau.

Julien m'a raccompagné jusque chez moi. Avec un peu plus de 1600m de dénivelé dans le week-end, j'ai fait plus que sur l'ensemble du mois de décembre. Mes courbes cardiaques baissent petit à petit pour un effort qui augmente petit à petit. C'est bon signe, ça montre que mon corps se réadapte aux efforts.


Consultez les détails de notre entraînement.

samedi 26 janvier 2013

Il faut être givré pour faire du vélo en hiver

Ce matin, il faisait froid quand Julien est venu me chercher pour l'entraînement. -2° selon le panneau d'affichage situé à côté de chez moi. Peu importe, nous étions prêts à affronter le froid.


On a commencé par faire une portion à plat dans la Dombes. On s'est relayé afin de couper le vent de face qui gênait notre progression. Enfin, j'ai relayé Julien afin de lui permettre de souffler, mais c'est lui qui a fait les trois quarts du boulot en tête. Quand je n'étais plus à l'abri derrière lui, j'avais du mal à maintenir l'allure ... pourtant le vent était loin d'être fort !

Après une bonne heure et demi dans le vent, on a progressivement rejoint le pied des Monts d'Or. On s'est attaqué à la longue montée du Mont Verdun en passant par ma route préférée, la plus roulante et sans circulation. La vitesse à laquelle je grimpais était loin d'être phénoménale, mais j'étais moins collé au goudron que les semaines passées. J'ai même été agréablement surpris car je passais relativement bien les portions les plus pentues. Curieusement, les 2 moments où je me suis senti le plus à l'aise étaient les 2 (courtes) portions autour de 10%.


Les derniers kilomètres de montée étaient très sympathiques : le givre recouvrait tout autour de nous. On avait vraiment une belle vue. La descente a été fraiche, mais je n'ai pas particulièrement ressenti le froid. J'ai profité de 3 courtes bosses pour tester la résistance de mes genoux lorsque je les sollicite fortement : les 3 bosses se grimpent à bloc sur le gros plateau et durent entre 15 et 30 secondes. La première s'est très bien passée, mieux que ce que j'espérais. Un peu trop confiant, je me suis lancé dans la deuxième sur un développement beaucoup trop gros : je n'ai pas tenu 10" avant d'être planté sur place. Ca a calmé mes ardeurs. J'ai passé la 3ème, la plus courte, en mode "ça passe ou ça casse" ... et c'est passé. J'ai arraché les pédales sans ressentir de gêne au niveau des genoux, j'étais limité par mon coeur et par mes muscles qui me brulaient, mais mes genoux ne bronchaient pas.

On est rentré tranquillement chez nous. Je suis content de la sortie : non seulement je retrouve des sensations ces derniers jours, mais en plus je prend beaucoup de plaisir à rouler. Quand on sait que le plaisir est le moteur de ce sport, je pense être sur la bonne voie ...


Consultez le détail de notre entraînement.

jeudi 24 janvier 2013

Ces sprinteurs qui ne passent pas les ponts d'autoroute

Il y a une chose bien connue dans le milieu des cyclistes du dimanche (et ceux de la semaine, comme moi) : "Mark Cavendish [ndlr : ou tout autre sprinteur] ne passe pas un pont d'autoroute". Pour les non-initiés au langage cycliste, un pont d'autoroute est la plus petite chose qui se grimpe. Ne pas être capable de passer un pont d'autoroute est une moquerie pour dire que le coureur est un piètre grimpeur. Autre note pour les non-initiés : Mark Cavendish est le champion du monde 2011 et le meilleur sprinteur du circuit professionnel depuis quelques années.

Les commentateurs sportifs, pas toujours très bien éclairés (surtout si vous regardez le vélo sur les chaines publiques françaises), répètent sans cesse au cours des étapes de montagne que les sprinteurs sont de très mauvais grimpeurs. Le grand public buvant ces paroles comme de l'eau bénite, cette phrase a fini par se retrouver dans la bouche des cyclistes du dimanche (et de ceux de la semaine). J'en entend même dire que tant que Mark Cavendish [ndlr : ou tout autre sprinteur] sera aussi gros, ils ne sera pas prêt de passer une côte.


Commençons par regarder les bosses, telles que celles auxquelles les pros font face en début de saison lors de Milan-Sanremo. Le poggio, à quelques kilomètres de l'arrivée, propose une montée de 4km à 3,7%. Les coureurs, y compris les sprinteurs, l'avalent après 280km à une vitesse bien supérieure à celle à laquelle roulent les bons cyclistes du coin lors d'un court entraînement. L'année de sa victoire, Mark Cavendish a grimpé les 4km de montée en 6'16", soit une moyenne flirtant avec les 38,4km/h. Heureusement qu'il ne passe pas les ponts d'autoroute !

Passons à l'autre extrême et regardons ses performances en haute montagne. Si on regarde le temps du dernier pro du Tour, et le temps du meilleur de l'étape amateur du Tour, on se rend compte que sur l'étape complète les "mauvais grimpeurs" professionnels sont plus rapides que les "meilleurs grimpeurs" amateurs. Si on regarde la 11ème étape du Tour 2012 entre Albertville et La Toussuire, avec très peu de vallées, Mark a mis 20 minutes de moins que le vainqueur de la cyclosportive. Sachant qu'il y avait peu de vallées et qu'il a été lâché avant le pied du premier col de l'étape, il n'a pas bénéficié longtemps de l'aspiration du peloton. Les routes étant entièrement fermées à la circulation sur les 2 étapes, il n'a pas eu de réel avantage de ce côté la. La météo était différente lors des deux courses, mais ça n'explique pas les 20 minutes d'écart.

Si on fait un focus sur une montée pure, on se rend compte que la encore les "mauvais grimpeurs" font des temps qui laissent rêveur la majorité des cyclistes. Lors de l'étape du Tour 2011 entre Modane et l'Alpe d'Huez, les plus lents chez les professionnels ont grimpé l'Alpe d'Huez en 1h05. Les cyclistes amateurs qui grimpent l'Alpe d'Huez en moins d'une heure sur une montée sèche sont nombreux. Ceux qui montent en plus d'une heure sont beaucoup plus nombreux. Ils sont encore plus nombreux à ne pas le faire quand ils ont grimpé le Galibier avant. Et encore, ils n'ont pas eu 19 étapes réparties sur les 21 journées précédentes !


En conclusion, les sprinteurs mauvais grimpeurs professionnels sont meilleurs grimpeurs que la grande majorité des cyclistes, y compris les bons coureurs amateurs. Avant de dire qu'un coureur est mauvais en montagne, certaines personnes devraient regarder les temps de ces "mauvais", regarder leurs propres temps, et comparer.


[ajout le 25/01 à 23h30] Suite à une remarque de Rémi P. sur twitter, le départ réel des professionnels a été donné 6km après le départ fictif du centre d'Albertville. Il y a donc une partie de l'écart qui s'explique par cette différence de point de déclenchement du chronomètre.

mardi 22 janvier 2013

Du Beaujolais à nouveau

Ce mardi après-midi, j'ai profité d'une après-midi de beau-temps pour aller m'entraîner avec Rémy. Je suis allé chez lui en profitant d'un léger vent de dos, ce qui m'a permis de rouler en vélocité. Mes jambes tournaient toutes seules, c'était agréable. Hier, mon kiné m'a autorisé à augmenter l'intensité de mes entraînements afin de revenir progressivement à un niveau d'entraînement normal : je vais pouvoir commencer à préparer ma saison 2013 ...


Le temps étant vraiment favorable pour un mois de janvier (10°C et un grand ciel bleu), on est parti rouler dans le Beaujolais. Ma dernière sortie dans cette région datait du ... 18 juin ! Une éternité ! Avant de traverser les cépages viticoles du Beaujolais, il nous a fallu rejoindre Lozane en subissant les sautes d'humeur des automobilistes. Habituellement, en pleine journée en semaine, ils ne sont pas trop pénibles ... mais le beau-temps semblait les énerver.


On a choisi une longue montée douce. On a eu 50 minutes de montée continue, au soleil, avant de rejoindre le Saule d'Oingt. J'ai rarement grimpé aussi lentement, mais j'ai rarement été aussi content de grimper ! On a fait des photos tout le long de la montée, et on a profité du paysage. Il faisait tellement doux qu'on a enlevé nos gants. On aurait pu lézarder toute l'après-midi.


La descente a été fraîche, car à l'ombre, mais on a eu une vue à couper le souffle. J'ai rarement eu une vue aussi dégagée sur les Alpes, du Mont Blanc jusqu'au massif enneigé de Belledonne (et des autres massifs entourant Grenoble). C'était un régal visuel.


A l'entrée de Villefranche, afin de couper les routes à forte circulation, et pour profiter du paysage, on est monté sur Pommiers puis Lachassagne. J'étais collé au goudron. J'évitais de regarder mon compteur pour ne pas déprimer. On était au calme, sans automobiles ou presque : on a eu un fou furieux qui nous a frôlé à 160km/h, et a fait de même avec une grand-mère qui marchait le long de la route. Il avait pourtant toute la place pour s'écarter, mais visiblement son manuel de conduite ne devait qu'expliquer comment accélérer, pas comment tourner le volant.


Le vent, qu'on aurait du avoir de face tout le long du retour, est tombé progressivement et ne nous a pas gêné. Sur les portions plates, les jambes tournaient toutes seules. J'ai raccompagné Rémy jusque chez lui, puis j'ai poursuivi ma route jusque chez moi en ... discutant avec un vététiste. J'avais bien mal aux jambes, la luminosité commençait à baisser, mais j'étais heureux.


Consultez les détails de notre sortie.

dimanche 20 janvier 2013

De mieux en mieux

Ce dimanche matin, malgré le froid et les restes de neige, je suis allé rouler avec Julien et Guillaume. Comme d'habitude ! Bon, certaines habitudes (le froid notamment) je m'en passerai volontiers, mais je fais comme tout le monde : je fais avec.

Mes compagnons sont passé me chercher chez moi peu avant l'arrivée des premiers coureurs de la foulée des Monts d'Or, l'un des trails les plus importants de la région lyonnaise, qui passe juste devant chez moi. On est parti rouler dans la brume : avec mes tenues fluo, j'ai ouvert la route tout le long des premiers kilomètres. Ca m'a permis de me réveiller tranquillement, en imposant mon allure, et en les laissant discuter derrière entre eux. En montant sur le plateau de la Dombes, on a laissé la brume derrière nous et on s'est retrouvé sur une zone bien ensoleillée. Quelques morceaux de brume subsistaient autour des bosquets, ce qui nous donnait des vues superbes !

J'ai lancé deux fois les sprints : ça s'est bien mieux passé que la dernière fois au niveau de la synchronisation ... par contre, mon manque de puissance était criant ! J'ai perdu énoooooormément de puissance pendant ces longs mois d'arrêt, du coup je plafonne très vite lorsque la vitesse augmente. Par chance, j'ai conservé une bonne vélocité ce qui me permet de limiter la casse, mais au niveau de la force pure ma perte est catastrophique.

On a poursuivi notre sortie en rejoignant Lyon. J'ai pu réveiller une partie de la population locale, au son de mes cris sur les automobilistes qui tournent sans mettre leur clignotant et au son de mes chants d'encouragements à destination des rameurs en train de s'entraîner sur la Saône. J'ai pu faire plein de plaisanteries, j'étais de super bonne humeur, ce que je ne fais que quand je me sens bien physiquement et mentalement sur mon vélo.

On est rentré tranquillement, en passant à proximité de l'arrivée de la foulée des Monts d'Or. Les premiers étaient déjà arrivés et changés. Je leur tire mon chapeau, du premier au dernier, de la première à la dernière, car courir par une température à peine positive n'est pas agréable.

Le bilan de la sortie est positif : je me sens de mieux en mieux physiquement, ce qui me permet de me sentir de mieux en mieux mentalement quand je fais du vélo. Je prends beaucoup de plaisir à rouler avec mes amis, avec qui je m'entend à merveille, et qui me laissent le temps de me remettre à niveau sans me mettre la pression.


Consultez les détails de notre sortie.

vendredi 18 janvier 2013

Carte des cols de France : affichage des informations

Après avoir mis sur cols-cyclisme.com une carte permettant de situer géographiquement le col, j'ai effectué l'opération inverse : désormais, les visiteurs de carte-cols-france.com peuvent obtenir des informations concernant l'ascension des différents cols !


Désormais, les utilisateurs de chacun de mes 2 sites liés au cyclisme en montagne peuvent facilement accéder aux informations présentes sur l'autre site. Les 2 se complètent car proposent des informations différentes, mais utiles pour tous.

mercredi 16 janvier 2013

kiné, séance n°10

Aujourd'hui j'ai effectué ma 10ème séance de kiné. Plus les séances passent et plus les exercices que j'ai à faire se complexifient. Au départ les séances étaient simples : étirements, vélo d'appartement puis rameur. Désormais, c'est : étirements, vélo d'appartement, rameur ou course à pieds puis presse (l'appareil de musculation). Et à chaque fois, mon kiné me fait inclure du travail varié : changements réguliers du niveau de résistance en rameur, changement de la vitesse de course sur tapis, exercices en mouvement et en statique sur presse ...

Depuis lundi mes genoux sont de nouveau libres de leurs mouvements. Depuis la matinée du 12 décembre, je portais en continu des tapes afin d'accompagner les mouvements de mes genoux. Mon kiné souhaite voir cette semaine comment réagit mon corps lorsqu'il ne bénéficie plus de cet accompagnement ... les enlever est une première étape dans le processus de reprise d'une activité normale. C'est bon signe, je suis en (bonne) voie de guérison.

L'ambiance dans le cabinet de kiné où je vais est super bonne. Etant donné que j'y reste désormais un peu moins 2h à chaque séance, c'est encore plus motivant pour bosser : on rigole et on se taquine entre patients et avec l'ensemble des kinés. On est souvent 2 ou 3 patients dans la salle, avec autant de kinés qui nous accompagnent : plus on est de fous patients, plus on rit ! Ca permet de passer le temps, et de ne pas tomber dans la routine.

lundi 14 janvier 2013

Entraînement sur Home-Trainer n°2

Ce lundi soir, j'ai effectué ma 2ème séance de Home-Trainer de l'année 2013. Au programme : transpirer, et faire tourner les jambes. Comme pour la première séance, je me suis rendu chez Julien afin d'en faire avec lui : c'est bien plus plaisant à deux que tout seul, car on peut discuter, rigoler, boire et danser (rayer les mentions inutiles).

J'ai tourné les jambes aux alentours de 100 tr/min pendant 30 minutes, en jouant de temps en temps avec le dérailleur afin de ne pas sombrer dans une routine sans aucun intérêt cardiaque ni musculaire. Le changement, c'est maintenant important. Après 30 minutes d'efforts légers, j'ai voulu m'amuser : j'ai fait 4 accélérations de 20 secondes pendant lesquelles je maintenais une cadence élevée (entre 150 et 160 tr/min), puis me reposais pendant 40 secondes.

J'ai continué ma séance afin de faire 45 minutes au total. Pour une reprise, ça me suffit : mon kiné ne m'a pas encore donné l'autorisation de reprendre sérieusement l'entraînement, je dois me contenter de faire du maintien physique mais je ne dois pas forcer.


Consultez les détails de mon entraînement.

dimanche 13 janvier 2013

Sortie dominicale

Ce dimanche matin, mon état de santé s'étant amélioré, j'ai pu procéder à une sortie dominicale avec Julien et Guillaume. Au programme, une sortie tranquille pour m'aérer les poumons, me changer les idées, et geler un bon coup les derniers microbes souhaitant résister.

Ayant prévenu mes amis de mon retard, ils sont passé me chercher directement chez moi. Mieux que la livraison de pizzas à domicile, ce qui serait étrange un dimanche matin à 9h30, j'ai eu le droit à la livraison de deux compagnons de route à domicile. En plus, contrairement aux livreurs de pizzas, ils ne me réclament pas d'argent et ont le sourire !

On est donc parti rouler dans le froid et dans la brume. Par moments, on ne voyait pas à plus de 20m, c'était dangereux sur des routes où les voitures ont tendance à avoir le pied bien lourd. Quand je me suis fait lâcher dans une montée, j'ai voulu filmer la lente disparition de mes compagnons dans la brume ... mais vu le froid, je n'ai pas osé enlever mon gant pour déclencher la vidéo. Désolé, vous n'aurez pas de belles images à regarder. Guillaume ayant les doigts gelés (il est parti rouler 1h30 avant de me rejoindre), j'ai pu lui répéter les conseils de vieux sage que m'avait prodigué mon ancien entraîneur : profiler les mains au maximum afin de limiter la prise au vent, et placer ses mains dans son dos pour les réchauffer (les mettre dans le dos permet de les couper entièrement du vent).

Sur les longues lignes droites de la Dombes, on a mis en place des relais. Sur le partie en léger vent de face, j'étais un peu trop court pour aider mes camarades et je les ai laissé faire presque tout le boulot. Ils se sentaient bien, autant en profiter pour ne pas forcer. Sur le retour, avec un léger vent favorable, j'ai pris mes relais normalement. C'est plaisant de retrouver les automatismes, surtout qu'on est homogènes et que nos relais sont fluides. Quand il a fallu sprinter, en fin de sortie, j'ai proposé de me sacrifier et de lancer le sprint : je ne me sentais pas assez bien pour pouvoir placer un vrai démarrage, je savais que j'allais être battu sans même avoir le temps de sortir mon épée, alors j'ai préféré faire en sorte que mes 2 compagnons se disputent le sprint à la loyale. Sauf que j'ai été très brouillon dans la préparation du sprint et je ne leur ai servi à rien du tout. Cet automatisme là n'est pas encore revenu visiblement.

On est rentré tranquillement. Je n'ai pas eu des sensations extraordinaires, mais je me sens de mieux en mieux au fil des semaines et c'est motivant.


Consultez notre parcours.

samedi 12 janvier 2013

Cols-cyclisme : affichage de la carte des cols

Aujourd'hui, étant malade et ayant toujours mal à la jambe, j'ai décidé de ne pas aller rouler. J'en ai profité pour améliorer mon site cols-cyclisme.com

J'avais lancé fin 2009 un autre site permettant de visualiser sur une carte l'emplacement de chaque col de France : carte-cols-france.com. Depuis le lancement de ce site, il y a 3 ans, je me suis toujours dit qu'il fallait que je couple les données dont je dispose : j'avais d'un côté la position GPS des cols, et de l'autre côté leurs caractéristiques (longueur, pourcentages, ...).

Les aléas de la vie ne m'ont pas laissé le temps de me pencher sur ce projet au cours des 3 années écoulées. C'est désormais chose faite : les différentes fiches des cols de cols-cyclisme.com permettent de consulter l'emplacement géographique des cols. Pour le moment, la carte n'est affichée que pour la moitié des cols : à l'époque où tout le monde pouvait ajouter des cols sur le site, certaines personnes ont ajoutées des données erronées. Je perd beaucoup de temps à cause de cols dont l'orthographe et/ou l'altitude sont erronées.


Pour voir quelques exemples :
- le col du Galibier
- le col d'Izoard
- le col du Tourmalet
- le pas de Peyrol


J'espère que cette liaison va simplifier le travail de repérage de tous ceux qui préparent leurs parcours de vacances grâce à mon site, et qui à chaque fois devaient passer par un autre outil afin de visualiser l'emplacement exact du col ...

mardi 8 janvier 2013

Sortie entre Flos

Ce mardi après-midi, j'ai effectué une sortie avec Florian (l'ami avec qui j'ai participé à la Haute-Route en 2011 et 2012). La consigne de son entraîneur était de faire une sortie d'environ 3h30, j'avais donc prévu un parcours de 95km. Ca nous donnait une base de 27km/h de moyenne, ce qui me semblait largement jouable sur un parcours plat et avec peu de vent.

Florian est arrivé (en voiture) comme prévu. On a préparé nos vélos, notre matériel, nous nous sommes changés et nous avons enfourchés nos montures avec un léger retard sur l'horaire prévu. Les premiers tours de roue ont confirmé de vives douleurs ressenties depuis le matin : une douleur derrière le genou (et non sur la rotule) m'empêchait de déplier complètement la jambe. Assis sur la selle, en caressant les pédales, je n'avais pas de douleur mais dès que je me mettais en danseuse c'était horrible.

La sortie étant plate, j'ai quand même poursuivi l'entraînement : ni le terrain, ni notre allure ne me forçaient à me mettre en danseuse. Je pouvais rester assis sans soucis. En cours de route, on a croisé mon équipier Sébastien qui s'est joint à nous pour une dizaine de kilomètres. Plus on est de fous, moins on passe de temps en tête de relais !

L'heure tournant, et notre allure étant loin des 27km/h prévus, on a décidé de couper une partie du parcours que j'avais prévu. Plus l'heure avançait, plus ça faisait longtemps qu'on était dehors, et plus je sentais le froid rentrer : à mi-sortie, un coup d'oeil sur mon compteur m'a indiqué une température de 3°C ... je commençais à ressentir le froid au niveau des mains et du visage, le reste était encore bien au chaud.

J'ai eu un gros coup de mou, pendant 15km, lors d'une longue traversée du plateau de la Dombes d'Est en Ouest. Le tempo qu'a imposé Florian était loin d'être infernal, et pourtant j'étais à la peine dans sa roue. J'étais incapable de remonter à sa hauteur, encore moins capable de prendre des relais. Certes il y avait un petit vent de 3/4 défavorable, mais rien de méchant. J'en ai sacrément bavé sur toute cette portion. Quand on a repiqué en direction du Sud, sur des routes plus à l'abri, je me suis senti mieux et on a pu reprendre une allure normale.

Au bout du 60ème kilomètre, alors que je reprenais du poil de la bête, Florian a eu un soucis mécanique : sa tige de selle s'est desserrée, il s'est rapidement retrouvé avec la selle à quelques centimètres au dessus du cadre. Ca le gênait pour pédaler, on a donc décidé de suivre un tracteur jusqu'à sa ferme afin de lui demander de l'outillage pour réparer. En général, les agriculteurs ont toujours des tas d'outils pour réparer leurs machines, ce qui a été le cas. On est tombé sur un mec plein d'humour et très sympa, qui nous a dépanné gentillement.

On est rentré directement chez moi après cet incident. Ca ne nous a fait que 80km, mais le temps perdu nous a fait rentrer peu avant la nuit et nous commencions vraiment à ressentir le froid. J'étais bien content d'en terminer, surtout que mes problèmes de genoux ne semblaient pas passer. Je ne me suis pas senti bien de la sortie : le coeur ne montait pas, je n'étais pas à l'aise, c'était vraiment des sensations étranges. Merci à Florian pour sa patience, et pour les longs relais qu'il a pris.


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dimanche 6 janvier 2013

Sortie post-fiesta, bonjour les dégâts !

Dimanche, après une soirée au repas gargantuesque et une nuit complète de fiesta, j'ai tenté de faire de la bicyclette. Vu mon état physique, je n'oserai pas dire que j'ai fait du vélo : ça serait une insulte pour ce sport que j'aime tant. Faire du vélo après avoir mangé le meilleur repas de toute ma vie (merci Paul Bocuse), et pratiquement sans avoir dormi, ce n'est pas le top.

Julien est venu me rejoindre chez moi, et ensemble nous sommes parti rejoindre Maxime et Jean. Tous deux sont jeunes (encore juniors pour les deux si je ne m'abuse), sont costauds (mais ne maitrisent pas encore toute leur force, et tant mieux pour moi) et sont sympas. Ils ont été cools toute la sortie, à me tenir la conversation pour éviter que je m'endorme au guidon. Bon, ok, j'avoue que je suis une vrai pipelette sur un vélo et que ça suffit à me maintenir éveillé. Ils ont également été sympa : ils relançaient sans cesse l'allure, pour que je brule les calories du repas de la veille.
Nb : si les régimes indiquent de ne pas prendre de vin car c'est calorique, je peux certifier que ni le vin blanc, ni le vin rouge, ni les apéritifs ne fournissent de calories exploitables sur un vélo.

On a fait une première partie tous les 4, sur un parcours plus fréquentés par les chasseurs que par les cyclistes. On a même croisé plus de cavaliers que de cyclistes. On y était au calme, sans trop de vent, ce qui m'a permis de tout faire devant malgré une bonne allure. Jean nous a quitté au bout de 30km : son plan d'entraînement lui prévoyait une sortie plus longue que ce que nous comptions faire. J'ai poursuivi mes discutions avec Maxime et Julien, jusqu'à Lyon. Enfin, quelques kilomètres avant Lyon, "radio flo" s'est éteinte : j'étais complètement cuit, je n'avais plus d'électricité dans le transistor.

J'étais bien jusqu'à présent, j'étais toujours en tête de groupe ... et d'un coup je me suis retrouvé planté sur place. Je n'arrivais même pas à tenir les roues de mes compagnons de route. A Lyon, Maxime nous a quitté afin de rentrer chez lui, et j'ai raccompagné Julien chez lui. Enfin, Julien m'a patiemment attendu dans la longue montée pour que je le raccompagne. Le terme plus exact serait qu'il m'a escorté jusque chez lui : une fois chez lui, je n'ai plus que de la descente pour rentrer chez moi, descente qui ne m'a pas posée de soucis. Je suis rentré chez moi, et j'ai pris une douche et je me suis couché directement.

La fin de sortie a été (très) difficile, mais je suis quand même content. Sortir rouler dans le froid n'est pas très motivant, donc rouler avec des amis était bien sympa. Ca m'a permis d'évacuer une partie des calories de la veille, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi.


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samedi 5 janvier 2013

1ère sortie sur route de 2013

Ce samedi matin j'ai effectué ma première sortie sur route de l'année 2013. Le réveil a été brutal : déjà que je ne suis pas matinal, et sachant que je venais de bosser toute la nuit, l'air frais qui circulait au lever du jour m'a agressé le visage. Quelques tours de roue plus tard, avant même que je n'ai effectué mon premier kilomètre, des débris de verre sont venus agresser mes pneus. Je me suis arrêté pour les nettoyer : un bout de verre était rentré bien profondément, et m'assurait une crevaison à coup sûr si j'avais continué à rouler.

J'ai retrouvé Guillaume et Julien, compagnons d'armes qui m'accompagnaient à la fin du mois de décembre et que je retrouve avec plaisir en ce début de nouvelle année. On a commencé par remonter les quais de Saône avec un léger vent de face. Vent qui m'a cloué sur place, alors qu'il n'était pas bien violent. Pour couper le vent, j'ai proposé qu'on fasse une petite incursion dans les Monts d'Or, sur des routes bien abritées. Je me suis fait clouer sur place par la pente ! J'ai trainé ma peine sur des zones qui ne me posent pas de soucis habituellement.

On a alors descendu les quais de Saône jusqu'à Lyon : nous avions rendez-vous avec d'autres cyclistes pour poursuivre la sortie. Comme on était en avance, on a pu réguler notre allure à un tempo qui m'allait bien. On est arrivé à l'heure, mais les troupes prévues en renfort étaient en retard. La bataille de Waterloo ayant été perdue à cause de renforts arrivés en retard, nous avons décidé de mener un assaut surprise en direction de Saint Didier et des Monts d'Or. Mon assaut a été rapidement repoussé : dès les premiers mètres je soufflais comme un boeuf : l'effet de surprise était à oublier !

On est revenu au point de rendez-vous après une petite boucle du côté de Saint-Didier. On a ainsi retrouvé le reste de la troupe : Marie (une triathète qui se prépare pour Nice), Nicolas (avec qui j'ai déjà fait plusieurs sorties cet été), et Jay Style (un DJ mondialement connu, adepte de triathlon). On a remonté les quais en régulant l'allure selon les niveaux : Julien, Guillaume et moi étions chaud, mais pour les autres c'était une phase d'échauffement ! On s'est ensuite attaqué à la montée du boulodrome de Neuville : Julien, Guillaume et Jay ont filé devant dès les premières hectomètres, je me suis involontairement retrouvé seul en chasse-patate au milieu, tandis que Marie et Nicolas couvraient les arrières. Ca m'as permis de ne pas forcer : je savais qu'une partie des troupes étaient derrières, ça ne servait donc à rien de me démonter les genoux pour finir de toute façon loin derrière les meilleurs. J'ai mis 40% de temps en plus que mon record, et 22% de plus que mon plus mauvais temps jusqu'à ce jour.

En haut, on a poursuivi notre sortie en empruntant une route que j'adore. Il y a une zone où le combat fait toujours rage et où je suis rarement battu au sprint. Je m'en sers de test : quand je dépasse les 65km/h en haut du faux-plat montant, c'est que je suis bien. Et ce samedi, je me sentais vraiment d'attaque. J'ai donc livré bataille quand Julien a déclenché les hostilités : ça a commencé par une prise de relais à très vive allure, par de l'intox et de calculs afin de ne pas prendre le dernier relais avant le déclenchement du sprint ... j'ai fini 2ème, battu par un Julien intouchable et qui a creusé le trou dès son démarrage. Le temps de réagir à son coup de canon, j'étais battu ! J'ai quand même fini à 55km/h en me relâchant sur la fin, une fois que ma 2ème place était assurée. J'ai perdu ma première bataille de l'année 2013, mais j'étais content d'avoir participé à mon premier sprint depuis mon retour sur selle.

La troupe a perdu des unités au fil de kilomètres : Guillaume a été le premier a déserter le champs de bataille. On est retourné sur Lyon pour raccompagner nos 3 renforts, puis j'ai raccompagné Julien chez lui. Au passage, ça m'a permis d'effectuer ma 4ème bosse de la sortie (et donc de l'année), soit plus que sur l'ensemble du mois de décembre. La sortie s'est bien passée : j'ai fini en meilleure forme que je ne l'ai commencé, et après plus de 3h de selle je me sentais bien. Je me sens de mieux en mieux au fil des semaines, c'est positif.


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jeudi 3 janvier 2013

Home-Trainer, saison 2013 - épisode 1

Ce soir, après une journée bien remplie (avec entre-autres une séance de kiné avec 4km de vélo d'appartement et 4km de rameur), j'ai effectué mes premiers tours de roue de l'année 2013.

Malheureusement, ce n'était pas sur la route mais dans un garage. Dans le garage de Julien. Entourés par des géraniums et d'autres plantes ayant été rentrées pour l'hiver, nous avons pédalé en discutant sans avoir le bruit du vent dans les oreilles, sans avoir les oreilles et le nez gelés par le froid, sans être mouillés par le crachin qui tombait dehors, sans avoir à faire attention aux voitures ni à la signalisation routière ...

J'ai donc roulé pendant 45 minutes, en tournant les jambes (103 tr/min en moyenne) et sans forcer (125bpm en moyenne). Les 45 minutes sont passées super rapidement : je me souviens que quand je faisais la même durée en étant seul, je m'ennuyais énormément ... là, en discutant, c'est passé comme une lettre à la poste (un jour où ils ne font pas grève). J'ai tout fait à un niveau de résistance de 1 sur 6, sachant qu'il existe un niveau 0 (sans résistance), car le but était juste de faire travailler mon coeur et mes muscles sans mettre d'intensité.

Je vais essayer d'augmenter la fréquence de mes entraînements : je n'ai pas encore le droit d'augmenter le niveau d'intensité, en revanche je vais tenter d'effectuer 2 entraînements par semaine et au moins un le week-end. Je tâcherai de faire autant de route que possible, mais quand mon emploi du temps ne me permettra pas de rouler en journée, je compenserai par des séances de Home-Trainer.

Consultez les paramètres de ma séance.