Ce dimanche après-midi, le brouillard recouvrait tout : qu'on soit en plaine ou dans les les monts, il n'y avait aucune visibilité à espérer. J'avais prévu de rouler dans le Beaujolais en compagnie de Rémy et de Mickael, nous avons maintenu notre sortie intacte : à défaut de rouler dans ce massif pour la beauté du paysage, nous y avons posé nos roues pour le relief que les routes nous proposent.
Nous avons sorti notre matériel hivernal pour la première fois de l'hiver : bonnet, gros gants, sur-chaussures épais, veste thermique ... il fallait bien tout ça pour rouler par 2° humides sans avoir froid. Je n'ai pas eu trop chaud dans les montées et n'ai pas eu froid dans les descentes, ce qui m'a permis de prendre du plaisir du début à la fin de la sortie. Qu'il est loin le temps où je débutais et sortais avec une tenue fine, rentrant chez moi gelé, souffrant même une fois rentré au chaud lors de la phase de dégel des mains et des pieds. Un bon équipement permet de passer l'hiver en conservant du plaisir.
On a emprunté un parcours composé de 4 cols. En haut de chacun, on sentait qu'on approchait du ciel bleu, sans pour autant passer au dessus de la brume. Curieusement, dans les descentes, je me sentais plus à l'aise sans visibilité que par beau-temps. C'est un phénomène que j'avais déjà remarqué : j'ai moins peur quand je ne vois rien qu'en pleine journée ... est-ce que le fait de voir les courbes de loin me donne une fausse impression de confiance quand la visibilité est bonne ? Est-ce que l'absence de visibilité éveille plus fortement mes sens et mes réflexes ?
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
dimanche 30 novembre 2014
samedi 29 novembre 2014
Cyclocross de Genas
Ce samedi après-midi, j'ai participé pour la 2ème fois au cyclocross de Genas. Cette épreuve est un peu particulière puisque c'est directement la branche cyclisme de la FSGT qui organise, et non un club comme c'est le cas habituellement.
Après 15 minutes d'attente pour récupérer mon dossard, suivi par la préparation du matériel, j'ai pu m'échauffer pendant 15 minutes en faisant une reconnaissance du circuit. Il a été légèrement retravaillé par rapport à l'année dernière, la reconnaissance m'a donc permis de noter ces changements ... ça a été utile, à deux ou trois endroits je m'étais préparé à tourner d'un côté selon le tracé précédent puis me rendais compte que le circuit de cette année tournait de l'autre côté. Un circuit de cyclocross comporte plus d'imprévus qu'un circuit sur route, puisqu'on peut passer (presque) n'importe-où dans un cas tandis que dans l'autre on est obligé de rester sur le bitume.
Le départ a été donné dans la même prairie que l'année dernière. Mon départ a été moins catastrophique (j'étais tombé au coup de pistolet, puis je n'avais pas réussi à me relever car mes deux pieds étaient clipés sur les pédales), mais très mauvais quand même. Je me suis retrouvé dans le traditionnel bouchon du premier kilomètre, bouchon qui se résorbe ensuite une fois que l'élastique des coureurs s'étire. C'est assez marrant ces départs, on sent notamment qu'il y a de la tension. Les roues se touchent, il y a des écarts et de petites chutes. On en entend certains soupirer, d'autres râler, et quelques-uns ont des mots pas très sympas pour les autres. On n'est que sur une simple course FSGT, mais dans la précipitation, certains semblent l'oublier.
Après 15 minutes d'attente pour récupérer mon dossard, suivi par la préparation du matériel, j'ai pu m'échauffer pendant 15 minutes en faisant une reconnaissance du circuit. Il a été légèrement retravaillé par rapport à l'année dernière, la reconnaissance m'a donc permis de noter ces changements ... ça a été utile, à deux ou trois endroits je m'étais préparé à tourner d'un côté selon le tracé précédent puis me rendais compte que le circuit de cette année tournait de l'autre côté. Un circuit de cyclocross comporte plus d'imprévus qu'un circuit sur route, puisqu'on peut passer (presque) n'importe-où dans un cas tandis que dans l'autre on est obligé de rester sur le bitume.
Le départ a été donné dans la même prairie que l'année dernière. Mon départ a été moins catastrophique (j'étais tombé au coup de pistolet, puis je n'avais pas réussi à me relever car mes deux pieds étaient clipés sur les pédales), mais très mauvais quand même. Je me suis retrouvé dans le traditionnel bouchon du premier kilomètre, bouchon qui se résorbe ensuite une fois que l'élastique des coureurs s'étire. C'est assez marrant ces départs, on sent notamment qu'il y a de la tension. Les roues se touchent, il y a des écarts et de petites chutes. On en entend certains soupirer, d'autres râler, et quelques-uns ont des mots pas très sympas pour les autres. On n'est que sur une simple course FSGT, mais dans la précipitation, certains semblent l'oublier.
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mercredi 26 novembre 2014
Encadrement cyclocross
Qui dit nouveau mercredi après-midi dit nouvelle sortie d'encadrement de l'entraînement des jeunes du Lyon Sprint Evolution. La météo avait prévu d'abondantes pluies toute l'après-midi, l'entraîneur du club avait demandé à chacun des éducateurs de préparer une mini-formation sur des thèmes spécifiques (le repérage du parcours et le placement dans le peloton pour ma part) ... qui n'ont finalement pas servi. L'ensemble de l'après-midi s'est déroulée sous un temps sec, ce qui a permis à tous les groupes de rouler ... et franchement, je préfère ça.
J'ai rejoint Olivier comme la semaine dernière, afin de faire la route ensemble pour rejoindre le siège du club. Faire la route à deux, c'est plus sympa : on discute et on ne voit pas le trajet passer. A un feux-rouge, j'ai pu faire remarquer à la voiture de police venue se garer à côté de nous que son pneu était dégonflé. C'est marrant, je ne regarde jamais les vélos des personnes avec qui je roule (quand mes amis changent de vélo, je ne remarque rien), par contre je repère des dizaines de voitures avec un phare qui ne marche pas. Quand un feu-rouge ou un stop le permet, je le signale aux automobilistes : quand on conduit, on ne remarque pas forcément que l'un des trois feux de stop ne fonctionne pas. Si ce défaut m'arrivait, j'apprécierai qu'on me fasse la remarque, et jusqu'à présent tous les automobilistes l'ont bien pris (une fois l'effet de peur du "toc toc" sur la vitre passé).
En arrivant dans le Parc de la Tête d'Or, j'ai eu la bonne surprise de tomber nez à nez avec 5 écureuils, mon animal fétiche. Je me suis arrêté pour faire des photos, ils m'ont regardé faire mais ont repris leur activité. C'est rigolo comme animal, je ne saurai trop dire s'ils jouaient ou s'ils enterraient leurs provisions pour l'hiver, mais entre un qui faisait un mouvement de balancier la tête en bas sous une branche et un autre qui sautait à pieds joints sur des feuilles en tournant en rond autour d'un arbre, c'était assez curieux comme comportement.
J'ai rejoint Olivier comme la semaine dernière, afin de faire la route ensemble pour rejoindre le siège du club. Faire la route à deux, c'est plus sympa : on discute et on ne voit pas le trajet passer. A un feux-rouge, j'ai pu faire remarquer à la voiture de police venue se garer à côté de nous que son pneu était dégonflé. C'est marrant, je ne regarde jamais les vélos des personnes avec qui je roule (quand mes amis changent de vélo, je ne remarque rien), par contre je repère des dizaines de voitures avec un phare qui ne marche pas. Quand un feu-rouge ou un stop le permet, je le signale aux automobilistes : quand on conduit, on ne remarque pas forcément que l'un des trois feux de stop ne fonctionne pas. Si ce défaut m'arrivait, j'apprécierai qu'on me fasse la remarque, et jusqu'à présent tous les automobilistes l'ont bien pris (une fois l'effet de peur du "toc toc" sur la vitre passé).
En arrivant dans le Parc de la Tête d'Or, j'ai eu la bonne surprise de tomber nez à nez avec 5 écureuils, mon animal fétiche. Je me suis arrêté pour faire des photos, ils m'ont regardé faire mais ont repris leur activité. C'est rigolo comme animal, je ne saurai trop dire s'ils jouaient ou s'ils enterraient leurs provisions pour l'hiver, mais entre un qui faisait un mouvement de balancier la tête en bas sous une branche et un autre qui sautait à pieds joints sur des feuilles en tournant en rond autour d'un arbre, c'était assez curieux comme comportement.
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dimanche 23 novembre 2014
Sortie venteuse dans les Monts d'Or
Cet après-midi, j'ai roulé sur les quais de Saône et dans les Monts d'Or en compagnie de Julien. Le ciel était globalement bleu, la température était de 20°, mais le vent soufflait abondamment.
J'ai retrouvé Julien à quelques hectomètres de chez moi, ensemble nous avons remonté les quais de Saône en nous laissant pousser par le vent. La circulation étant faible à 13h30, les automobilistes étant encore à table (ou en train de digérer), on a pu bénéficier de routes désertes. Pour rouler à deux de front sans gêner la circulation et sans se faire embêter par les automobilistes, c'était idéal. Pour discuter, c'est bien plus facile en étant côte à côte qu'en étant l'un derrière l'autre ... c'est le cas à vélo, mais aussi en voiture : tous les conducteurs (à fortiori les parents) savent que c'est moins pratique de converser avec un passager assis à l'arrière qu'avec un passager assis à la "place du mort".
Dans la traversée déserte de Chasselay, on s'est mis en file indienne lorsqu'un bus s'est rapproché de nous, comme on le faisait à chaque fois qu'un véhicule arrivait dans notre dos. Le chauffeur du bus nous a remerciés avec ses warning, ce qui tend à prouver qu'il existe encore des usagers polis de la route. En agglomération, on aurait plutôt tendance à penser qu'il n'y a que des excités ne connaissant que la pédale de l'accélérateur et le bouton du klaxon.
Après avoir bénéficié de l'aide du vent du sud en remontant vers le nord, on a changé de cap : on a viré plein sud ... mais on a pas eu le vent de face pour autant. On a emprunté la montée de Limonest par le château de Janzé et le Bois-Dieu, une montée boisée dans une combe. Le vent du sud ne réussit jamais à pénétrer dans ces bois, je l'emprunte donc à chaque fois que le vent souffle dans ce sens. Julien l'a également adoptée depuis que je lui ai montré cette astuce.
J'ai retrouvé Julien à quelques hectomètres de chez moi, ensemble nous avons remonté les quais de Saône en nous laissant pousser par le vent. La circulation étant faible à 13h30, les automobilistes étant encore à table (ou en train de digérer), on a pu bénéficier de routes désertes. Pour rouler à deux de front sans gêner la circulation et sans se faire embêter par les automobilistes, c'était idéal. Pour discuter, c'est bien plus facile en étant côte à côte qu'en étant l'un derrière l'autre ... c'est le cas à vélo, mais aussi en voiture : tous les conducteurs (à fortiori les parents) savent que c'est moins pratique de converser avec un passager assis à l'arrière qu'avec un passager assis à la "place du mort".
Dans la traversée déserte de Chasselay, on s'est mis en file indienne lorsqu'un bus s'est rapproché de nous, comme on le faisait à chaque fois qu'un véhicule arrivait dans notre dos. Le chauffeur du bus nous a remerciés avec ses warning, ce qui tend à prouver qu'il existe encore des usagers polis de la route. En agglomération, on aurait plutôt tendance à penser qu'il n'y a que des excités ne connaissant que la pédale de l'accélérateur et le bouton du klaxon.
Après avoir bénéficié de l'aide du vent du sud en remontant vers le nord, on a changé de cap : on a viré plein sud ... mais on a pas eu le vent de face pour autant. On a emprunté la montée de Limonest par le château de Janzé et le Bois-Dieu, une montée boisée dans une combe. Le vent du sud ne réussit jamais à pénétrer dans ces bois, je l'emprunte donc à chaque fois que le vent souffle dans ce sens. Julien l'a également adoptée depuis que je lui ai montré cette astuce.
samedi 22 novembre 2014
Retours sur l'organisation du cyclocross de Miribel
J'ai activement participé à l'organisation de notre premier cyclocross : je me suis rendu avec mon équipier Sébastien sur un premier lieu, à Brindas, qui s'est révélé inadapté. La mairie souhaitait organiser l'évènement et mettait à notre disposition plusieurs installation ainsi qu'un parc ... mais la partie intéressante du parc nous était interdite car elle était classée en zone naturelle protégée.
Le deuxième emplacement choisi s'est révélé plus adapté : on a rencontré la direction du Grand Parc de Miribel-Jonage, qui a refusé qu'on organise sur les 2 zones repérées par Sébastien et nous a forcés à nous rabattre sur une zone qui les arrangeait. On a tout de même retenu l'emplacement car un repérage nous a permis de constater que la zone pouvait être exploitée via un long tracé.
A 10 jours de l'évènement j'ai pris en main la communication autour de l'épreuve. J'ai découvert qu'il y avait des contraintes à respecter pour faire une affiche. Cela semble tout bête sur le principe, mais une affiche est plus complexe qu'il n'y paraît. Si des visages sont identifiables, il faut l'accord des personnes concernées. Il faut mettre les logos des sponsors, le lieu, les tarifs, les horaires, les modalités d'inscription, le règlement, ... soit plein de petites infos à hiérarchiser de manière à ce que les plus importantes ressortent en premier et que l'ensemble reste lisible. Ce n'est pas sorcier en soi, mais quand on n'en a jamais fait, ce n'est pas si évident que ça. Si j'avais une nouvelle affiche à faire, j'irais beaucoup plus vite maintenant que je sais tout ça.
Ce samedi matin, j'ai été retenu et n'ai pas participé à la mise en place du circuit. J'ai rejoint mes équipiers, leurs femmes (qui ont joué un rôle majeur dans l'organisation, notre club étant petit) et leurs enfants vers 12h30, soit 45 minutes avant le départ de la première épreuve "jeunes". Les enfants ayant déjà récupéré leurs dossards et tout étant installé, je n'ai pas eu grand chose à faire les premières minutes. J'en ai profité pour saisir la grille des engagés ... en vue de gagner du temps quand on me transmettra les résultats. Ca a été utile.
Le deuxième emplacement choisi s'est révélé plus adapté : on a rencontré la direction du Grand Parc de Miribel-Jonage, qui a refusé qu'on organise sur les 2 zones repérées par Sébastien et nous a forcés à nous rabattre sur une zone qui les arrangeait. On a tout de même retenu l'emplacement car un repérage nous a permis de constater que la zone pouvait être exploitée via un long tracé.
A 10 jours de l'évènement j'ai pris en main la communication autour de l'épreuve. J'ai découvert qu'il y avait des contraintes à respecter pour faire une affiche. Cela semble tout bête sur le principe, mais une affiche est plus complexe qu'il n'y paraît. Si des visages sont identifiables, il faut l'accord des personnes concernées. Il faut mettre les logos des sponsors, le lieu, les tarifs, les horaires, les modalités d'inscription, le règlement, ... soit plein de petites infos à hiérarchiser de manière à ce que les plus importantes ressortent en premier et que l'ensemble reste lisible. Ce n'est pas sorcier en soi, mais quand on n'en a jamais fait, ce n'est pas si évident que ça. Si j'avais une nouvelle affiche à faire, j'irais beaucoup plus vite maintenant que je sais tout ça.
Ce samedi matin, j'ai été retenu et n'ai pas participé à la mise en place du circuit. J'ai rejoint mes équipiers, leurs femmes (qui ont joué un rôle majeur dans l'organisation, notre club étant petit) et leurs enfants vers 12h30, soit 45 minutes avant le départ de la première épreuve "jeunes". Les enfants ayant déjà récupéré leurs dossards et tout étant installé, je n'ai pas eu grand chose à faire les premières minutes. J'en ai profité pour saisir la grille des engagés ... en vue de gagner du temps quand on me transmettra les résultats. Ca a été utile.
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vendredi 21 novembre 2014
Que la plaine est belle
Ce vendredi après-midi, j'ai profité d'un très bel ensoleillement et d'une température douce pour aller me balader sur mon destrier favori. 17° et un soleil généreux, un petit vent du sud, les conditions étaient réunies pour prendre du plaisir à pédaler sur les routes de la région.
Cela faisait 20 jours que je n'avais pas utilisé mon vélo de route, 20 jours que la zone "puissance" de mon compteur n'affichait rien. Il y a peu, un coureur ne jurant que par son capteur de puissance, me disait que c'était idiot de s'entraîner avec un cardio en 2014. En retrouvant mon capteur de puissance, une image m'est venue en tête : celles des aqueducs romains. Quand on y pense, les romains ont construit il y a 2000 ans des ouvrages d'une précision incroyable, qui tiennent encore debout aujourd'hui, avec des outils particulièrement rudimentaires ... en 2014, avec des outils incroyablement évolués, l'entreprise en charge de la rénovation du vélodrome de La Cipale tente vainement depuis 2 ans de créer une piste qui soit utilisable sans danger par les cyclistes ... sans succès pour le moment. Les outils modernes ne font pas tout.
Cela faisait 20 jours que je n'avais pas utilisé mon vélo de route, 20 jours que la zone "puissance" de mon compteur n'affichait rien. Il y a peu, un coureur ne jurant que par son capteur de puissance, me disait que c'était idiot de s'entraîner avec un cardio en 2014. En retrouvant mon capteur de puissance, une image m'est venue en tête : celles des aqueducs romains. Quand on y pense, les romains ont construit il y a 2000 ans des ouvrages d'une précision incroyable, qui tiennent encore debout aujourd'hui, avec des outils particulièrement rudimentaires ... en 2014, avec des outils incroyablement évolués, l'entreprise en charge de la rénovation du vélodrome de La Cipale tente vainement depuis 2 ans de créer une piste qui soit utilisable sans danger par les cyclistes ... sans succès pour le moment. Les outils modernes ne font pas tout.
mercredi 19 novembre 2014
Encadrement, cyclocross et crevaisons
Ce mercredi après-midi, comme chaque mercredi depuis le mois de septembre, j'ai encadré la sortie de groupe des cadets/juniors du Lyon Sprint Evolution. Si la séance de la semaine dernière s'était essentiellement déroulée en salle pour effectuer du renforcement musculaire avant 8 petits kilomètres de vélo dans le parc de la Feyssine, cette semaine la tendance a été inversée. 45 minutes de renforcement musculaire, puis une heure et demi de vélo.
Pour me rendre au rendez-vous, j'ai rejoint Olivier à côté de chez lui. Avec le vélo de cyclocross et un sac sur le dos, il m'a fallu 15 minutes pour faire un trajet que je fais en 10 minutes habituellement avec le vélo de route. Il n'y a pas photo, sur le goudron le rendement d'un vélo de cyclocross est nettement moins bon. Il faudrait inventer une structure de pneus capables, selon la pression de gonflage, de changer de section et de rentrer les picots : en dessous de 3 bars le pneu aurait une section de 32mm et les crampons seraient sortis, entre 3 et 6 bars les crampons rentreraient dans la carcasse et le pneu s'affinerait pour devenir lisse avec une section de 25mm au delà de 6 bars. Si j'étais américain, je poserais un brevet "de concept" sur cette idée.
Arrivé au vélodrome 30 minutes avant le début de la séance, j'ai récupéré les consignes de l'entraîneur sur le contenu de la séance. J'ai aussi eu tout mon temps pour enfiler des baskets et un pull, histoire de faire le gainage avec le groupe. On a fait 45 minutes de gainage, on a remis nos chaussures de vélo puis on est partis rouler.
J'ai mené le groupe sur la sortie de Lyon, jusqu'au chemin de hallage remontant les berges du Rhône. Le chemin étant large et roulant, il était parfait pour s'échauffer et faire des exercices de vélocité. Au bout de quelques kilomètres, j'ai laissé la tête du groupe à un autre éducateur et ai glissé vers l'arrière pour discuter avec les deux plus jeunes du groupe qui peinaient à suivre. En leur demandant de me décrire leurs sensations, j'ai compris qu'ils étaient déjà épuisés.
Pour me rendre au rendez-vous, j'ai rejoint Olivier à côté de chez lui. Avec le vélo de cyclocross et un sac sur le dos, il m'a fallu 15 minutes pour faire un trajet que je fais en 10 minutes habituellement avec le vélo de route. Il n'y a pas photo, sur le goudron le rendement d'un vélo de cyclocross est nettement moins bon. Il faudrait inventer une structure de pneus capables, selon la pression de gonflage, de changer de section et de rentrer les picots : en dessous de 3 bars le pneu aurait une section de 32mm et les crampons seraient sortis, entre 3 et 6 bars les crampons rentreraient dans la carcasse et le pneu s'affinerait pour devenir lisse avec une section de 25mm au delà de 6 bars. Si j'étais américain, je poserais un brevet "de concept" sur cette idée.
Arrivé au vélodrome 30 minutes avant le début de la séance, j'ai récupéré les consignes de l'entraîneur sur le contenu de la séance. J'ai aussi eu tout mon temps pour enfiler des baskets et un pull, histoire de faire le gainage avec le groupe. On a fait 45 minutes de gainage, on a remis nos chaussures de vélo puis on est partis rouler.
J'ai mené le groupe sur la sortie de Lyon, jusqu'au chemin de hallage remontant les berges du Rhône. Le chemin étant large et roulant, il était parfait pour s'échauffer et faire des exercices de vélocité. Au bout de quelques kilomètres, j'ai laissé la tête du groupe à un autre éducateur et ai glissé vers l'arrière pour discuter avec les deux plus jeunes du groupe qui peinaient à suivre. En leur demandant de me décrire leurs sensations, j'ai compris qu'ils étaient déjà épuisés.
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mardi 18 novembre 2014
Améliorations sur mes sites
Si ce week-end je n'ai pas roulé, la motivation n'étant pas au rendez-vous, j'ai en revanche eu envie d'apporter différentes améliorations à mes sites. La majorité de ces améliorations étant mineures, principalement pour optimiser la vitesse de chargement sur mobile, les utilisateurs réguliers de mes sites ne verront pas de grand changement. Cependant, quelques améliorations sont visibles.
Des bulles d'aide ont également fait leur apparition afin d'expliciter les pictogrammes.
Il est à noter qu'en ce mois de novembre, le site fête son 10ème anniversaire.
Désormais, lorsque 2 points d'eau sont à moins de 500m l'un de l'autre et que la vue est trop éloignée pour permettre une distinction entre les deux points d'eau, l'affichage différera légèrement afin de mieux montrer qu'il y a plusieurs points recensés à cet endroit.
J'ai encore quelques pistes d'amélioration à explorer pour mes sites. Des versions anglaises et néerlandaises sont en cours de déploiement. Ma compagne étant belge et ma campagne de classiques en Flandres m'ont montré que les néerlandophones sont friands de cols quand ils viennent rouler dans notre pays, ils cherchent des informations qui figurent rarement dans leur langue maternelle. Je vais tenter de les aider dans leurs démarches.
cols-cyclisme.com : affichage des montées déjà faites
Sur le site consacré aux cols, une nouvelle fonctionnalité a fait son apparition : quand on est connecté à son compte membre et qu'on consulte la liste des cols répertoriés sur le site, ceux qu'on a gravi affichent une petite coche. Ceci permet de repérer plus facilement les cols qu'on a déjà gravis.Des bulles d'aide ont également fait leur apparition afin d'expliciter les pictogrammes.
Il est à noter qu'en ce mois de novembre, le site fête son 10ème anniversaire.
eau-cyclisme.com : affichage de points d'eau proches
Il arrive que des points d'eau soient très proches les uns des autres. A proximité de chez moi, à Limonest, une borne se trouve le long de la route principale devant l'église, tandis que des toilettes se trouvent derrière l'église. Les cyclistes ne voulant que de l'eau préféreront rester sur l'avant de la place pour remplir leur bidon, tandis que certains préféreront longer l'église pour se rendre aux toilettes. Jusqu'à présent, quand deux points d'eau étaient proches (250m dans le cas de Limonest), l'un des deux prenait le dessus et masquait l'autre.Désormais, lorsque 2 points d'eau sont à moins de 500m l'un de l'autre et que la vue est trop éloignée pour permettre une distinction entre les deux points d'eau, l'affichage différera légèrement afin de mieux montrer qu'il y a plusieurs points recensés à cet endroit.
J'ai encore quelques pistes d'amélioration à explorer pour mes sites. Des versions anglaises et néerlandaises sont en cours de déploiement. Ma compagne étant belge et ma campagne de classiques en Flandres m'ont montré que les néerlandophones sont friands de cols quand ils viennent rouler dans notre pays, ils cherchent des informations qui figurent rarement dans leur langue maternelle. Je vais tenter de les aider dans leurs démarches.
dimanche 16 novembre 2014
Réflexions pour 2015
Ce week-end, le temps frais et humide ne m'a pas donné envie de mettre le nez dehors. Pratiquant le vélo par passion et n'ayant pas d'objectif en vue pour le moment, quand je n'ai pas envie de rouler (ce qui est assez rare, tant j'aime le vélo !) c'est assez simple : je ne roule pas.
Si je n'étais pas physiquement sur mon vélo, ça ne m'a pas empêché de baigner dedans. J'en ai justement profité pour étudier les différents projets que j'ai pour l'année 2015 : j'avais simplement griffonné les envies qui me traversaient la tête sur un papier ... je suis passé à la phase supérieure, celle où je regarde les dates exactes, le budget que ça nécessiterait, l'organisation générale et les éventuels conflits avec des événements familiaux (mariages, concours, ...).
Je pense planifier ma saison avec deux pics de forme : l'un sur la fin mai / début juin, l'autre sur le mois de septembre. Il est fort probable que je retente un défi du Conquistad'Or (5000m de dénivelé en restant exclusivement dans les Monts d'or) ... soit en tant qu'objectif en soi, soit en tant que préparation pour les cinglés du ventoux (l'ascension du Ventoux par les 3 faces dans la même journée) ou les félés du grand colombier (la même chose sur le col du grand colombier).
J'ai également profité du week-end pour apporter un certain nombre d'améliorations à mes autres sites dans le domaine du cyclisme. J'avais des idées en tête sur lesquelles je n'avais jamais pris le temps de me pencher, c'est désormais chose faite.
Si je n'étais pas physiquement sur mon vélo, ça ne m'a pas empêché de baigner dedans. J'en ai justement profité pour étudier les différents projets que j'ai pour l'année 2015 : j'avais simplement griffonné les envies qui me traversaient la tête sur un papier ... je suis passé à la phase supérieure, celle où je regarde les dates exactes, le budget que ça nécessiterait, l'organisation générale et les éventuels conflits avec des événements familiaux (mariages, concours, ...).
Je pense planifier ma saison avec deux pics de forme : l'un sur la fin mai / début juin, l'autre sur le mois de septembre. Il est fort probable que je retente un défi du Conquistad'Or (5000m de dénivelé en restant exclusivement dans les Monts d'or) ... soit en tant qu'objectif en soi, soit en tant que préparation pour les cinglés du ventoux (l'ascension du Ventoux par les 3 faces dans la même journée) ou les félés du grand colombier (la même chose sur le col du grand colombier).
J'ai également profité du week-end pour apporter un certain nombre d'améliorations à mes autres sites dans le domaine du cyclisme. J'avais des idées en tête sur lesquelles je n'avais jamais pris le temps de me pencher, c'est désormais chose faite.
mercredi 12 novembre 2014
Cyclocross du parc de Miribel, championnat du Rhône FSGT
Dans 10 jours, mon club organisera le championnat du Rhône FSGT de cyclocross. Le circuit retenu est situé dans le parc de Miribel-Jonage près de la plage du Fontanil. Il s'agira de notre première organisation d'un cyclocross, quelques mois après avoir tenu notre première organisation sur route lors du prix de Tramoyes. On espère que cette deuxième organisation plaira autant que la première.
Voici l'affiche :
Voici le plan du circuit :
Pour les coureurs et les spectateurs, 2 parkings sont disponibles :
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter la rubrique des organisations de mon club : http://www.asbm-cyclisme.com/organisations/
Selon mes informations, il ne devrait pas y avoir de championnat régional Rhône-Alpes de cyclocross.
Voici l'affiche :
Voici le plan du circuit :
Pour les coureurs et les spectateurs, 2 parkings sont disponibles :
- celui sur lequel sera placé la tente de retrait des dossards : lien
- un autre situé à 300 mètres du départ le long du circuit : lien
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter la rubrique des organisations de mon club : http://www.asbm-cyclisme.com/organisations/
Selon mes informations, il ne devrait pas y avoir de championnat régional Rhône-Alpes de cyclocross.
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mardi 11 novembre 2014
Cyclocross de Parilly
Il y a un an jour pour jour, à l'occasion de la journée férié du 11 novembre, j'avais effectué mon premier cyclocross sur le parcours de Parilly. Je me suis donc présenté cet après-midi avec plus de repères que l'année passée mais le même objectif : découvrir et m'amuser.
Contrairement à samedi, les inscriptions ont été rapides ce qui m'a permis de disposer de 45 minutes pour reconnaitre le circuit et m'échauffer avant le départ. J'ai effectué deux tours de circuit : l'un pour repérer le tracé (qui a été changé par rapport à l'année dernière), l'autre pour me chauffer musculairement et cardiaquement tout en regardant comment se passaient les virages quand ils sont pris rapidement. L'inconvénient des repérages "lents" c'est que certaines trajectoires qu'on repère sont impossibles à prendre à plus grande vitesse ...
Après ces deux tours effectués en compagnie d'Olivier (un junior/espoir que j'encadre habituellement le mercredi après-midi), j'ai terminé mon échauffement sur la route goudronnée. J'ai retrouvé Guillaume un peu avant le départ : il est venu en spectateur pour m'encourager ... grand bien lui en a pris, car mes supporters le long du parcours étaient nettement moins nombreux que samedi à Décines. Les épreuves se suivent sans se ressembler.
Quand le départ a été donné, j'ai eu du mal à enclencher mes cales et ai terminé la partie asphaltée en dernière position. Les premiers hectomètres en sous-bois étant assez larges, j'ai pu remonter quelques coureurs les uns après les autres. Pour une fois, il n'y a pas eu de gros goulet d'étranglement et il m'a semblé que ce départ était plus fluide que d'habitude. Au bout de 3 minutes, alors qu'une chute venait de se produire dans un dévers, j'ai vu un coureur jouer au bowling : quand les coureurs bloqués passent sur le côté sans rien dire, lui a foncé dans le tas pour passer. Heureusement, il n'y a pas eu de blessé mais sa manoeuvre était idiote.
Les premiers tours, j'ai été à la bagarre avec quelques coureurs d'un niveau équivalent au mien. Je prenais le dessus dans les parties physiques mais je perdais systématiquement mon avance dans les parties techniques. J'ai notamment perdu beaucoup de temps sur les 2 dévers, celui descendant que je réussissais à passer sur le vélo et celui montant que je prenais à pied. J'ai du être le seul à ne pas réussir à le passer en vélo : la pente me ramenait systématiquement vers le bas alors que le parcours montait doucement vers le haut du talus.
Petit à petit, à force d'insister sur les parties physiques, je me suis mis hors de portée de ceux avec qui je bataillais en début d'épreuve et j'ai rattrapé d'autres concurrents avec qui le manège a recommencé. Au bout de 30 minutes, j'ai été avalé et recraché par les 3 hommes de tête. Je me suis glissé dans leur sillage, à quelques mètres de distance, pendant près d'une moitié de tour : en les imitant, posant mes roues au même endroit qu'eux, ça semble déjà plus facile ... jusqu'à ce que je perde le contact visuel, leur aisance étant largement supérieure à la mienne. Quand on les voit faire, tout semble si facile, si fluide, ça laisse rêveur.
A deux tours de l'arrivée, alors que les concurrents plus rapides me doublaient de temps en temps et que je fondais sur un groupe plus lent que moi, j'ai fait une petite erreur. Ma roue avant a butté sur une racine dans une montée raide, me faisant perdre de la vitesse et basculer mon poids vers l'avant. Ma roue arrière a patiné et je me suis affalé dans l'herbe. Le temps de me relever et de repartir, je me suis fait doubler par les 3 coureurs que je venais de doubler et que j'ai ensuite re-dépassé. Dommage, c'était une erreur bête de concentration alors que j'étais encore totalement lucide et loin d'être dans le rouge.
Un peu après avoir entendu tinter la cloche m'annonçant le dernier tour, en tournant autour d'un arbre, ma roue avant a dérapé et je me suis de nouveau affalé sur le sol. 2 petites chutes en 10 minutes, une de chaque côté (la gravité semble aimer la symétrie), alors que je ne suis pourtant pas du genre à trop pencher dans les virages. Mon premier réflexe, après m'être relevé, à été de vérifier la pression de ma roue avant : en butant sur la racine (causant la première chute), j'aurais pu crever ce qui aurait expliqué le dérobement de cette roue avant. Pourtant, ce n'était pas le cas.
J'ai bouclé mon dernier tour prudemment : l'écart avec mes poursuivants était grand et, à cause de mes deux erreurs, ceux devant étaient loin. Impossible de gagner une place. J'ai donc assuré ma place, profitant de ce dernier tour pour m'amuser jusqu'au bout.
Je termine ce cyclocross à 1 tour des meilleurs, alors que l'an dernier j'en avais pris 3. J'ai ainsi pu mesurer toute l'étendue de ma progression dans cette discipline, en ayant toujours le même regard d'enfant désireux d'apprendre et de s'amuser avec un nouveau jouet.
Vous pouvez consulter :
Contrairement à samedi, les inscriptions ont été rapides ce qui m'a permis de disposer de 45 minutes pour reconnaitre le circuit et m'échauffer avant le départ. J'ai effectué deux tours de circuit : l'un pour repérer le tracé (qui a été changé par rapport à l'année dernière), l'autre pour me chauffer musculairement et cardiaquement tout en regardant comment se passaient les virages quand ils sont pris rapidement. L'inconvénient des repérages "lents" c'est que certaines trajectoires qu'on repère sont impossibles à prendre à plus grande vitesse ...
Après ces deux tours effectués en compagnie d'Olivier (un junior/espoir que j'encadre habituellement le mercredi après-midi), j'ai terminé mon échauffement sur la route goudronnée. J'ai retrouvé Guillaume un peu avant le départ : il est venu en spectateur pour m'encourager ... grand bien lui en a pris, car mes supporters le long du parcours étaient nettement moins nombreux que samedi à Décines. Les épreuves se suivent sans se ressembler.
Quand le départ a été donné, j'ai eu du mal à enclencher mes cales et ai terminé la partie asphaltée en dernière position. Les premiers hectomètres en sous-bois étant assez larges, j'ai pu remonter quelques coureurs les uns après les autres. Pour une fois, il n'y a pas eu de gros goulet d'étranglement et il m'a semblé que ce départ était plus fluide que d'habitude. Au bout de 3 minutes, alors qu'une chute venait de se produire dans un dévers, j'ai vu un coureur jouer au bowling : quand les coureurs bloqués passent sur le côté sans rien dire, lui a foncé dans le tas pour passer. Heureusement, il n'y a pas eu de blessé mais sa manoeuvre était idiote.
Les premiers tours, j'ai été à la bagarre avec quelques coureurs d'un niveau équivalent au mien. Je prenais le dessus dans les parties physiques mais je perdais systématiquement mon avance dans les parties techniques. J'ai notamment perdu beaucoup de temps sur les 2 dévers, celui descendant que je réussissais à passer sur le vélo et celui montant que je prenais à pied. J'ai du être le seul à ne pas réussir à le passer en vélo : la pente me ramenait systématiquement vers le bas alors que le parcours montait doucement vers le haut du talus.
Petit à petit, à force d'insister sur les parties physiques, je me suis mis hors de portée de ceux avec qui je bataillais en début d'épreuve et j'ai rattrapé d'autres concurrents avec qui le manège a recommencé. Au bout de 30 minutes, j'ai été avalé et recraché par les 3 hommes de tête. Je me suis glissé dans leur sillage, à quelques mètres de distance, pendant près d'une moitié de tour : en les imitant, posant mes roues au même endroit qu'eux, ça semble déjà plus facile ... jusqu'à ce que je perde le contact visuel, leur aisance étant largement supérieure à la mienne. Quand on les voit faire, tout semble si facile, si fluide, ça laisse rêveur.
A deux tours de l'arrivée, alors que les concurrents plus rapides me doublaient de temps en temps et que je fondais sur un groupe plus lent que moi, j'ai fait une petite erreur. Ma roue avant a butté sur une racine dans une montée raide, me faisant perdre de la vitesse et basculer mon poids vers l'avant. Ma roue arrière a patiné et je me suis affalé dans l'herbe. Le temps de me relever et de repartir, je me suis fait doubler par les 3 coureurs que je venais de doubler et que j'ai ensuite re-dépassé. Dommage, c'était une erreur bête de concentration alors que j'étais encore totalement lucide et loin d'être dans le rouge.
Un peu après avoir entendu tinter la cloche m'annonçant le dernier tour, en tournant autour d'un arbre, ma roue avant a dérapé et je me suis de nouveau affalé sur le sol. 2 petites chutes en 10 minutes, une de chaque côté (la gravité semble aimer la symétrie), alors que je ne suis pourtant pas du genre à trop pencher dans les virages. Mon premier réflexe, après m'être relevé, à été de vérifier la pression de ma roue avant : en butant sur la racine (causant la première chute), j'aurais pu crever ce qui aurait expliqué le dérobement de cette roue avant. Pourtant, ce n'était pas le cas.
J'ai bouclé mon dernier tour prudemment : l'écart avec mes poursuivants était grand et, à cause de mes deux erreurs, ceux devant étaient loin. Impossible de gagner une place. J'ai donc assuré ma place, profitant de ce dernier tour pour m'amuser jusqu'au bout.
Je termine ce cyclocross à 1 tour des meilleurs, alors que l'an dernier j'en avais pris 3. J'ai ainsi pu mesurer toute l'étendue de ma progression dans cette discipline, en ayant toujours le même regard d'enfant désireux d'apprendre et de s'amuser avec un nouveau jouet.
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Cyclocross
dimanche 9 novembre 2014
Caméra embarquée sur le cyclocross de Décines
Aujourd'hui, en passant faire un tour sur le site de Corbas, j'ai vu qu'ils avaient publié une vidéo (en 3 parties) filmée en caméra embarquée du cyclocross de Décines. Curieux, j'ai lancé la première vidéo afin de regarder le premier tour "vu de l'avant", alors que moi je l'ai vu du milieu.
La vidéo commence par 3'10" de blabla du speaker avant le départ, 10" de compte à rebours (notez au passage que les coureurs partent au signal 1 et non au signal 0), 35" dans la prairie (admirez sur votre gauche la file de cyclistes en face lors du croisement des coureurs) avant l'arrivée dans le premier bosquet. On en est à 4'05" de vidéo et jusque la, tout va bien.
L'entrée dans le bosquet, premier point de rétrécissement, offre au spectateur une scène plus étonnante : en moins de 10 secondes, après le premier virage, vous verrez tous les coureurs de tête s'arrêter et passer sous le ruban marquant la trace à suivre. Au premier visionnage, j'ai eu l'impression qu'ils avaient tous triché et avaient tous coupé le circuit ... pourtant, en comparant avec le passage au même endroit les tours suivants et avec mes souvenirs, ils semblent bien sur le bon parcours. Ce ruban avait-il été mis pour empêcher les coureurs de prendre le circuit quand l'heure du départ s'est approchée ? La scène est tout de même curieuse.
La suite de la vidéo est impressionnante : vu de la 8ème place, on sent bien la vitesse et la bagarre qui fait rage pour aborder les passages clé en première position. Comme je le disais dans mon article, à la fin du premier tour, on voit que le coureur qui filme est en 7ème position et qu'un fossé est déjà creusé avec les 6 hommes de tête. On voit aussi que 3 ou 4 coureurs talonnent le coureur qui filme, mais qu'ensuite les participants se suivent à quelques longueurs les uns des autres.
En tout cas, avant d'arriver à ce niveau-la en cyclocross, il va falloir que je m'exerce encore beaucoup. Cependant, je ne vais pas chercher à combler cet écart : je pense continuer à pratiquer cette discipline l'hiver car elle me permet de faire du travail spécifique (notamment au niveau de l'explosivité) qui s'apparente fortement à une séance de fractionné. Je veux également continuer à la pratiquer pour son aspect ludique, et car elle permet aux hivers de passer plus rapidement et moins douloureusement que les inutiles sorties de 4h le samedi puis le dimanche, à se geler dans le froid à 30km/h les fesses posées sur la selle.
La vidéo commence par 3'10" de blabla du speaker avant le départ, 10" de compte à rebours (notez au passage que les coureurs partent au signal 1 et non au signal 0), 35" dans la prairie (admirez sur votre gauche la file de cyclistes en face lors du croisement des coureurs) avant l'arrivée dans le premier bosquet. On en est à 4'05" de vidéo et jusque la, tout va bien.
L'entrée dans le bosquet, premier point de rétrécissement, offre au spectateur une scène plus étonnante : en moins de 10 secondes, après le premier virage, vous verrez tous les coureurs de tête s'arrêter et passer sous le ruban marquant la trace à suivre. Au premier visionnage, j'ai eu l'impression qu'ils avaient tous triché et avaient tous coupé le circuit ... pourtant, en comparant avec le passage au même endroit les tours suivants et avec mes souvenirs, ils semblent bien sur le bon parcours. Ce ruban avait-il été mis pour empêcher les coureurs de prendre le circuit quand l'heure du départ s'est approchée ? La scène est tout de même curieuse.
La suite de la vidéo est impressionnante : vu de la 8ème place, on sent bien la vitesse et la bagarre qui fait rage pour aborder les passages clé en première position. Comme je le disais dans mon article, à la fin du premier tour, on voit que le coureur qui filme est en 7ème position et qu'un fossé est déjà creusé avec les 6 hommes de tête. On voit aussi que 3 ou 4 coureurs talonnent le coureur qui filme, mais qu'ensuite les participants se suivent à quelques longueurs les uns des autres.
En tout cas, avant d'arriver à ce niveau-la en cyclocross, il va falloir que je m'exerce encore beaucoup. Cependant, je ne vais pas chercher à combler cet écart : je pense continuer à pratiquer cette discipline l'hiver car elle me permet de faire du travail spécifique (notamment au niveau de l'explosivité) qui s'apparente fortement à une séance de fractionné. Je veux également continuer à la pratiquer pour son aspect ludique, et car elle permet aux hivers de passer plus rapidement et moins douloureusement que les inutiles sorties de 4h le samedi puis le dimanche, à se geler dans le froid à 30km/h les fesses posées sur la selle.
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Cyclocross
samedi 8 novembre 2014
Cyclocross du Mamelon de Décines
Ce samedi après-midi se tenait la deuxième manche du challenge FSGT des cyclocross du Rhône. A l'occasion de cette deuxième manche, j'ai effectué mon retour en compétition dans les prairies et sous-bois : j'avais volontairement fait l'impasse sur la 1ère manche car elle se tenait la veille de la grimpée d'Yzeron, sur laquelle j'étais entièrement focalisé.
Arrivé une heure avant le départ, j'ai perdu 25 minutes dans la file d'attente pour récupérer les dossards. Ca n'avançait pas, c'était horriblement lent, malgré la présence de nombreux bénévoles à tous les postes. Au début, je discutais avec Julien (qui faisait ses débuts dans la discipline, mais a déjà fait des épreuves de VTT par le passé) et des coureurs que je connais, mais au bout d'un moment ça ne nous faisait plus vraiment rigoler d'attendre. Une fois le dossard récupéré, 30 minutes avant le départ, on s'est changé puis on est parti s'échauffer.
J'ai effectué un tour de reconnaissance en compagnie de Julien. Les reconnaissances sont utiles lors des courses sur route, importantes lors des contre-la-montre et indispensables lors des cyclocross. J'ai repéré les trajectoires idéales, les (nombreux) pièges et les zones nécessitant des changement de vitesse (que ce soit pour accélérer ou pour relancer après un freinage). Pris de court par l'approche du départ, on a juste eu le temps de terminer le tour de reconnaissance mais on a pas vraiment eu le temps de s'échauffer.
L'attente avant le départ a été assez longue, l'appel ayant été fait 10 minutes avant l'heure réelle du départ. Une fois le drapeau baissé, le départ été effectué à fond par tout le monde. Evidemment, ça a créé des bouchons lors des premiers rétrécissements : quand 90 cyclistes se présentent à un endroit où on ne peut passer que les uns derrière les autres, c'est compliqué. J'ai rapidement trouvé ma place en milieu de meute, place qui ne bougera quasiment pas jusqu'à l'arrivée. En cyclocross, au bout de 2 tours, les positions globales se figent en dehors de quelques ennuis mécaniques ou (très) mauvaises gestion d'effort. Ceux qui sont devant à jouer le top 10 au bout de 20 minutes sont ceux qui finissent effectivement dans le top 10 à l'arrivée. Ceux qui sont dans les derniers restent dans les derniers.
Le parcours mêlait différentes portions de manières assez homogènes : des lignes droites en prairie, des slaloms autours des arbres, des chemins en terre, une minuscule zone sablée, des planches, une descente vertigineuse, une montée tout aussi raide ... le parcours était particulièrement agréable. Au niveau technique, aux éléments ajoutés (comme les planches) se mêlaient des éléments naturels : racines en travers, terrain troué (comme si on roulait sur une succession de taupinières inversées), dévers, pommes de pins rondes (rendant la zone particulièrement glissante) ... je me suis parfois fait peur, mais je me suis souvent régalé.
Sur ce parcours exigeant physiquement, j'ai réussi à bien limiter la casse sur la première moitié de l'épreuve, avant de devoir lever le pied en raison d'un mal de dos. En cyclocross, je suis constamment en danseuse en train de relancer ... cet effort sollicite beaucoup plus mon dos que d'habitude. Il va falloir qu'il se réhabitue progressivement. Dans la deuxième moitié de l'épreuve, je me suis fait doubler par les 8 premiers : j'ai bien veillé à ne pas les gêner, quitte à ralentir légèrement ou accélérer pour favoriser leur passage. J'ai moi-aussi pris un tour à certains coureurs, ce que je ne pensais pas possible sur un circuit aussi long (9 minutes par tour pour les meilleurs). Doubler plus lent que soi est bon pour le moral, surtout quand tout le monde joue le jeu et s'écarte pour laisser passer ceux qui vont plus vite que lui.
L'épreuve est passée relativement vite, notamment grâce aux encouragements constants de mes supporters en différents points du circuit. Julien (qui a cassé son vélo) et sa copine m'encourageait vers le départ, Philippe (du VC Corbas) m'encourageait aux 1/3 et 2/3 du circuit, la famille de Sylvain (ses 3 enfants, sa femme et son frère) m'encourageaient en haut et en bas de la bosse, tandis que ma compagne faisait des photos en divers points du circuit (pour varier les points de vue). Merci à vous tous et toutes.
Le bilan de l'après-midi est positif : j'ai fait du sport sous le soleil et avec une température pas trop fraiche (11°). Je termine loin des premiers sur le plan sportif malgré une grosse débauche d'énergie et de sueur (177bpm de moyenne pendant l'épreuve !), mais je pense être dans les premiers au niveau du plaisir. Vous pouvez consulter :
Arrivé une heure avant le départ, j'ai perdu 25 minutes dans la file d'attente pour récupérer les dossards. Ca n'avançait pas, c'était horriblement lent, malgré la présence de nombreux bénévoles à tous les postes. Au début, je discutais avec Julien (qui faisait ses débuts dans la discipline, mais a déjà fait des épreuves de VTT par le passé) et des coureurs que je connais, mais au bout d'un moment ça ne nous faisait plus vraiment rigoler d'attendre. Une fois le dossard récupéré, 30 minutes avant le départ, on s'est changé puis on est parti s'échauffer.
J'ai effectué un tour de reconnaissance en compagnie de Julien. Les reconnaissances sont utiles lors des courses sur route, importantes lors des contre-la-montre et indispensables lors des cyclocross. J'ai repéré les trajectoires idéales, les (nombreux) pièges et les zones nécessitant des changement de vitesse (que ce soit pour accélérer ou pour relancer après un freinage). Pris de court par l'approche du départ, on a juste eu le temps de terminer le tour de reconnaissance mais on a pas vraiment eu le temps de s'échauffer.
L'attente avant le départ a été assez longue, l'appel ayant été fait 10 minutes avant l'heure réelle du départ. Une fois le drapeau baissé, le départ été effectué à fond par tout le monde. Evidemment, ça a créé des bouchons lors des premiers rétrécissements : quand 90 cyclistes se présentent à un endroit où on ne peut passer que les uns derrière les autres, c'est compliqué. J'ai rapidement trouvé ma place en milieu de meute, place qui ne bougera quasiment pas jusqu'à l'arrivée. En cyclocross, au bout de 2 tours, les positions globales se figent en dehors de quelques ennuis mécaniques ou (très) mauvaises gestion d'effort. Ceux qui sont devant à jouer le top 10 au bout de 20 minutes sont ceux qui finissent effectivement dans le top 10 à l'arrivée. Ceux qui sont dans les derniers restent dans les derniers.
Le parcours mêlait différentes portions de manières assez homogènes : des lignes droites en prairie, des slaloms autours des arbres, des chemins en terre, une minuscule zone sablée, des planches, une descente vertigineuse, une montée tout aussi raide ... le parcours était particulièrement agréable. Au niveau technique, aux éléments ajoutés (comme les planches) se mêlaient des éléments naturels : racines en travers, terrain troué (comme si on roulait sur une succession de taupinières inversées), dévers, pommes de pins rondes (rendant la zone particulièrement glissante) ... je me suis parfois fait peur, mais je me suis souvent régalé.
Sur ce parcours exigeant physiquement, j'ai réussi à bien limiter la casse sur la première moitié de l'épreuve, avant de devoir lever le pied en raison d'un mal de dos. En cyclocross, je suis constamment en danseuse en train de relancer ... cet effort sollicite beaucoup plus mon dos que d'habitude. Il va falloir qu'il se réhabitue progressivement. Dans la deuxième moitié de l'épreuve, je me suis fait doubler par les 8 premiers : j'ai bien veillé à ne pas les gêner, quitte à ralentir légèrement ou accélérer pour favoriser leur passage. J'ai moi-aussi pris un tour à certains coureurs, ce que je ne pensais pas possible sur un circuit aussi long (9 minutes par tour pour les meilleurs). Doubler plus lent que soi est bon pour le moral, surtout quand tout le monde joue le jeu et s'écarte pour laisser passer ceux qui vont plus vite que lui.
L'épreuve est passée relativement vite, notamment grâce aux encouragements constants de mes supporters en différents points du circuit. Julien (qui a cassé son vélo) et sa copine m'encourageait vers le départ, Philippe (du VC Corbas) m'encourageait aux 1/3 et 2/3 du circuit, la famille de Sylvain (ses 3 enfants, sa femme et son frère) m'encourageaient en haut et en bas de la bosse, tandis que ma compagne faisait des photos en divers points du circuit (pour varier les points de vue). Merci à vous tous et toutes.
Le bilan de l'après-midi est positif : j'ai fait du sport sous le soleil et avec une température pas trop fraiche (11°). Je termine loin des premiers sur le plan sportif malgré une grosse débauche d'énergie et de sueur (177bpm de moyenne pendant l'épreuve !), mais je pense être dans les premiers au niveau du plaisir. Vous pouvez consulter :
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Cyclocross
vendredi 7 novembre 2014
Test des sur-chaussures GripGrab RaceAero
Lorsque GripGrab m'avait proposé du matériel à tester tout au long de la saison, j'avais choisi des sur-chaussures pour différents usages : une paire pour les températures hivernales (RaceThermo) qui m'avait été particulièrement utile lors des classiques flandriennes, une paire pour améliorer mon aérodynamisme en chrono (RaceAero) et une prévue pour rouler sous la pluie (RaceAqua).
Les différentes études montrent que l'utilisation de sur-chaussures permet un léger gain de temps sur les contre-la-montre. Je devrais plutôt parler d'une moindre perte de temps, car dans le fond la résistance à l'air constitue une perte de temps que l'on cherche à diminuer (la résistance à l'air autant que la perte de temps). Pour plus d'infos sur ce sujet, je vous invite à relire mon article d'avril 2013 intitulé "les gains de l'équipement spécifique chrono".
En dehors des contre-la-montre, j'utilise cette paire de sur-chaussures lors des sorties fraiches. Autour de 15°, leur fine couche de protection permet de conserver un peu de chaleur au niveau des pieds tout en évacuant pleinement l'humidité. Tous ceux qui ont déjà porté des sur-chaussures d'hiver par une journée un peu plus chaude que prévu savent que ce n'est pas agréable d'avoir trop chaud aux pieds et d'avoir la sensation qu'on roule avec les pieds dans un hammam. Ces sur-chaussures en lycra permettent d'avoir une solution intermédiaire quand il ne fait pas très chaud mais pas froid non plus.
Au niveau de l'étanchéité, j'ai roulé sous la pluie avec et je confirme ce qui est écrit sur la notice : ce produit n'est pas imperméable. Quand il ne pleut que quelques gouttes, l'eau ne pénètre pas mais dès que la pluie s'intensifie le lycra ne protège absolument pas. Dans ce cas, le RaceAqua est plus utile, même si j'avoue n'avoir testé son étanchéité qu'à 2 reprises ce qui est insuffisant pour avoir un avis objectif à son sujet. Pour en revenir au RaceAero, sujet de cet article, je les utilise quand je roule sur des routes humides, à la fois pour le petit gain de chaleur (ou la moindre perte la aussi) et à la fois pour éviter de salir mes chaussures.
En terme de solidité, ce modèle a été renforcé au niveau des 2 trous sous le pied (l'un pour la cale et l'autre pour les plots du talon). Ce sont les 2 endroits qui avaient été déchirés sur le modèle que j'utilisais auparavant, d'une autre marque. Le produit GripGrab est plus solide à cet endroit et à résisté à l'utilisation que j'en ai faite. En revanche, la partie située sous les orteils est aussi fragile que sur mon précédent modèle : quand je marche, je prends appui sur la pointe des pieds donc le lycra situé sous les orteils frotte le sol à chaque pas. Si 98% du temps je les utilise pour pédaler, les 2% du temps restant je marche pour récupérer mon dossard, sortir ou rentrer chez moi, remplir mon bidon, ... ou poser le pied à terre à un feu-rouge. Ces petites actions finissent par abimer légèrement l'avant du sur-chaussures, mais après une saison complète d'utilisation cette usure n'a rien d'anormale et la paire que j'utilise sera toujours apte pour l'année prochaine.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les sur-chaussures RaceAero, vous pouvez consulter le site de GripGrab.
Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.
Les différentes études montrent que l'utilisation de sur-chaussures permet un léger gain de temps sur les contre-la-montre. Je devrais plutôt parler d'une moindre perte de temps, car dans le fond la résistance à l'air constitue une perte de temps que l'on cherche à diminuer (la résistance à l'air autant que la perte de temps). Pour plus d'infos sur ce sujet, je vous invite à relire mon article d'avril 2013 intitulé "les gains de l'équipement spécifique chrono".
En dehors des contre-la-montre, j'utilise cette paire de sur-chaussures lors des sorties fraiches. Autour de 15°, leur fine couche de protection permet de conserver un peu de chaleur au niveau des pieds tout en évacuant pleinement l'humidité. Tous ceux qui ont déjà porté des sur-chaussures d'hiver par une journée un peu plus chaude que prévu savent que ce n'est pas agréable d'avoir trop chaud aux pieds et d'avoir la sensation qu'on roule avec les pieds dans un hammam. Ces sur-chaussures en lycra permettent d'avoir une solution intermédiaire quand il ne fait pas très chaud mais pas froid non plus.
Au niveau de l'étanchéité, j'ai roulé sous la pluie avec et je confirme ce qui est écrit sur la notice : ce produit n'est pas imperméable. Quand il ne pleut que quelques gouttes, l'eau ne pénètre pas mais dès que la pluie s'intensifie le lycra ne protège absolument pas. Dans ce cas, le RaceAqua est plus utile, même si j'avoue n'avoir testé son étanchéité qu'à 2 reprises ce qui est insuffisant pour avoir un avis objectif à son sujet. Pour en revenir au RaceAero, sujet de cet article, je les utilise quand je roule sur des routes humides, à la fois pour le petit gain de chaleur (ou la moindre perte la aussi) et à la fois pour éviter de salir mes chaussures.
En terme de solidité, ce modèle a été renforcé au niveau des 2 trous sous le pied (l'un pour la cale et l'autre pour les plots du talon). Ce sont les 2 endroits qui avaient été déchirés sur le modèle que j'utilisais auparavant, d'une autre marque. Le produit GripGrab est plus solide à cet endroit et à résisté à l'utilisation que j'en ai faite. En revanche, la partie située sous les orteils est aussi fragile que sur mon précédent modèle : quand je marche, je prends appui sur la pointe des pieds donc le lycra situé sous les orteils frotte le sol à chaque pas. Si 98% du temps je les utilise pour pédaler, les 2% du temps restant je marche pour récupérer mon dossard, sortir ou rentrer chez moi, remplir mon bidon, ... ou poser le pied à terre à un feu-rouge. Ces petites actions finissent par abimer légèrement l'avant du sur-chaussures, mais après une saison complète d'utilisation cette usure n'a rien d'anormale et la paire que j'utilise sera toujours apte pour l'année prochaine.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les sur-chaussures RaceAero, vous pouvez consulter le site de GripGrab.
Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.
mercredi 5 novembre 2014
Encadrement humide en cyclocross
Ce mercredi après-midi, j'ai repris les bonnes habitudes : j'ai encadré l'un des groupes du Lyon Sprint Evolution. Cette semaine, pour la première fois, on m'a confié le groupe de cyclocross alors qu'habituellement je m'occupe du groupe route. Le groupe route ayant suffisamment d'encadrants, tandis que le groupe cyclocross n'en avait pas, ça a été l'occasion pour moi de découvrir à la fois des spécificités différentes, et à la fois de m'exercer dans cette discipline que je pratique depuis 1an.
A 14 heures, après le briefing habituel du coach de l'équipe, j'ai mené un groupe de 6 personnes (7 si on me compte) s'échauffer puis pratiquer divers exercices dans le parc de la Feyssine, entre le Rhône et Villeurbanne. Alors qu'on effectuait des exercices de montée et descente du vélo sur le berges, on a vu 2 voitures immergées ... n'ayant plus posé mes roues dans ce parc depuis le mois de janvier, je ne sais pas depuis combien de temps elles sont la, mais la rencontre a été étonnante.
Dans le parc, j'ai essayé de mener une séance assez ludique, laissant par moments une part de liberté au groupe (dans un U de cent mètres de long sur 30 de large, sans danger, dans lequel je pouvais voir tout le monde en permanence), et à d'autres moment en leur imposant un parcours spécifique. La partie libre a permis à chacun de travailler à son rythme, passant où il le sentait, l'espace étant suffisamment grand pour qu'à 6 on puisse s'amuser sans se gêner.
On est revenu au vélodrome de la Tête d'or après cette heure d'échauffement dans le parc de la Feyssine. En traversant le parcours pour rejoindre le vélodrome, on a croisé le groupe des routiers qui faisait du footing : à cause de la fraîcheur et de la pluie, il était plus prudent de garder les enfants au chaud et leur faire faire des étirements et du renforcement musculaire léger plutôt que de les emmener sur la route où ils se seraient gelés pendant 2 heures. En cyclocross, l'effort étant différent, on ressent moins le froid, ce qui nous a permis de nous entraîner normalement.
De retour dans l'espace entourant le vélodrome, on a effectué du travail spécifique sur un circuit de cyclocross aménagé à l'extérieur des infrastructures. Le but était de passer le circuit entièrement sur le gros plateau, ce qui n'a pas été évident au début car le terrain était gorgé d'eau. Après plusieurs passages, une fois la trace créé, ça a été plus facile. On a effectué ce travail pendant plus d'une heure. Je me suis arrêté un peu avant les autres, ayant une réunion en fin d'après-midi et souhaitant avoir le temps de me changer / doucher avant de la débuter.
La première épreuve de cyclocross, pour moi, aura lieu samedi à Décines. Il s'agira de la 2ème épreuve du challenge FSGT des cyclocross, un challenge sur lequel je ne vais pas me focaliser.
Consultez notre parcours.
A 14 heures, après le briefing habituel du coach de l'équipe, j'ai mené un groupe de 6 personnes (7 si on me compte) s'échauffer puis pratiquer divers exercices dans le parc de la Feyssine, entre le Rhône et Villeurbanne. Alors qu'on effectuait des exercices de montée et descente du vélo sur le berges, on a vu 2 voitures immergées ... n'ayant plus posé mes roues dans ce parc depuis le mois de janvier, je ne sais pas depuis combien de temps elles sont la, mais la rencontre a été étonnante.
Dans le parc, j'ai essayé de mener une séance assez ludique, laissant par moments une part de liberté au groupe (dans un U de cent mètres de long sur 30 de large, sans danger, dans lequel je pouvais voir tout le monde en permanence), et à d'autres moment en leur imposant un parcours spécifique. La partie libre a permis à chacun de travailler à son rythme, passant où il le sentait, l'espace étant suffisamment grand pour qu'à 6 on puisse s'amuser sans se gêner.
On est revenu au vélodrome de la Tête d'or après cette heure d'échauffement dans le parc de la Feyssine. En traversant le parcours pour rejoindre le vélodrome, on a croisé le groupe des routiers qui faisait du footing : à cause de la fraîcheur et de la pluie, il était plus prudent de garder les enfants au chaud et leur faire faire des étirements et du renforcement musculaire léger plutôt que de les emmener sur la route où ils se seraient gelés pendant 2 heures. En cyclocross, l'effort étant différent, on ressent moins le froid, ce qui nous a permis de nous entraîner normalement.
De retour dans l'espace entourant le vélodrome, on a effectué du travail spécifique sur un circuit de cyclocross aménagé à l'extérieur des infrastructures. Le but était de passer le circuit entièrement sur le gros plateau, ce qui n'a pas été évident au début car le terrain était gorgé d'eau. Après plusieurs passages, une fois la trace créé, ça a été plus facile. On a effectué ce travail pendant plus d'une heure. Je me suis arrêté un peu avant les autres, ayant une réunion en fin d'après-midi et souhaitant avoir le temps de me changer / doucher avant de la débuter.
La première épreuve de cyclocross, pour moi, aura lieu samedi à Décines. Il s'agira de la 2ème épreuve du challenge FSGT des cyclocross, un challenge sur lequel je ne vais pas me focaliser.
Consultez notre parcours.
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mardi 4 novembre 2014
Sortie en beaujolais (2)
Dimanche, j'ai effectué le 2ème acte de mon week-end de balade en Beaujolais, sous un ciel bleu plus couvert que la veille mais une température tout aussi douce.
J'ai commencé par 40 minutes d'échauffement afin de rejoindre mes compagnons de route du jour, Maxime et Elie, puis Ingrid (l'une des filles du Tour de Fête, arrivée il y a 2 mois dans la région pour ses études). Une fois le groupe au complet, on a commencé par une longue descente roulante permettant de rejoindre la vallée de l'Azergues, vallée marquant la séparation (à cet endroit) entre les Monts du Lyonnais où nous avions rendez-vous et le Beaujolais dans lequel nous souhaitions rouler.
On a attaqué les vignobles du Beaujolais par certains des plus beaux villages : Charnay, Alix, Frontenas, Moiré (absolument splendide) et Oingt. Ce qui m'a toujours étonné dans les vignobles à cette saison, c'est la différence de couleurs qu'ont les feuilles à quelques mètres près les unes des autres, alors que la terre et l’ensoleillement sont absolument identiques. Quand les arbres d'un bosquet ont des couleurs différentes, la différence peut s'expliquer de dizaines de façons (notamment les variété des espèces, un chêne et un bouleau n'ayant pas la même couleur) ... mais les pieds de vignes d'une même parcelle sont identiques.
La difficulté de certains passages combiné à la fatigue de la sortie de la veille m'a incité à prendre mon temps pour admirer le paysage. Maxime et Elie ont effectué du travail spécifique dans les montées, je n'ai pas cherché à les suivre ... et vu mon état de sortie, j'ai vraiment bien fait de gérer mes efforts dans la première moitié de parcours. Ingrid, qui n'avait encore jamais roulé dans le Beaujolais, m'a fait remarquer qu'on avait des routes larges et en bon état mais sans circulation ... ça m'a rappelé que cette région que j'arpente depuis 10 ans est splendide et que tous les cyclistes (notamment les parisiens) n'ont pas autant de chance. Mais le Beaujolais n'est pas le seul bel endroit pour rouler sur de belles routes sans circulation, heureusement !
La première moitié du parcours nous a ainsi mené au Saule d'Oingt. J'ai profité de la descente pour effectuer mon deuxième ravitaillement du jour, sentant mes forces diminuer après un peu plus de 2h de selle. J'ai géré la montée suivante, qui nous a permis de grimper au dessus d'une cimenterie au pied de laquelle nous étions passé en début de parcours (cf les photos ci-dessus vue du pied et ci-dessous vue d'en haut, avec seulement la cheminée qui dépasse). La montée, dans laquelle je suis resté cloué au goudron, m'a d'abord fait craindre une fringale mais je n'en ressentais pas les caractéristiques habituelles. Ca n'en sera effectivement pas une.
La montée suivante, pour rejoindre la Tour de Salvagny via Lentilly, m'a également laissé sur place mais le pourcentage plus faible m'a permis de ne pas perdre pied. Mes 3 comparses ont levé le pied pour rester avec moi : à défaut d'obtenir un abri efficace face au vent, j'ai obtenu un soutien moral et des roues à suivre sans me poser de questions. Nos routes se sont séparées au sommet, en dehors de Maxime que j'ai raccompagné jusque chez-lui car c'était sur ma route, et du vent qui lui m'a accompagné jusque chez moi car j'étais sur la sienne.
Je suis rentré chez moi via les quais de Saône : sur le plat, je n'avais pas trop de mal à maintenir ma vitesse ... par contre, chaque talus me posait problème. Je suis rentré chez moi fatigué, avec 100 kilomètres au compteur pour plus de 1300 mètres de dénivelé. Ca m'a fait 176 kilomètres dans le week-end pour 2700m de dénivelé, des chiffres auxquels je ne suis plus trop habitué.
Consultez notre parcours.
J'ai commencé par 40 minutes d'échauffement afin de rejoindre mes compagnons de route du jour, Maxime et Elie, puis Ingrid (l'une des filles du Tour de Fête, arrivée il y a 2 mois dans la région pour ses études). Une fois le groupe au complet, on a commencé par une longue descente roulante permettant de rejoindre la vallée de l'Azergues, vallée marquant la séparation (à cet endroit) entre les Monts du Lyonnais où nous avions rendez-vous et le Beaujolais dans lequel nous souhaitions rouler.
On a attaqué les vignobles du Beaujolais par certains des plus beaux villages : Charnay, Alix, Frontenas, Moiré (absolument splendide) et Oingt. Ce qui m'a toujours étonné dans les vignobles à cette saison, c'est la différence de couleurs qu'ont les feuilles à quelques mètres près les unes des autres, alors que la terre et l’ensoleillement sont absolument identiques. Quand les arbres d'un bosquet ont des couleurs différentes, la différence peut s'expliquer de dizaines de façons (notamment les variété des espèces, un chêne et un bouleau n'ayant pas la même couleur) ... mais les pieds de vignes d'une même parcelle sont identiques.
La difficulté de certains passages combiné à la fatigue de la sortie de la veille m'a incité à prendre mon temps pour admirer le paysage. Maxime et Elie ont effectué du travail spécifique dans les montées, je n'ai pas cherché à les suivre ... et vu mon état de sortie, j'ai vraiment bien fait de gérer mes efforts dans la première moitié de parcours. Ingrid, qui n'avait encore jamais roulé dans le Beaujolais, m'a fait remarquer qu'on avait des routes larges et en bon état mais sans circulation ... ça m'a rappelé que cette région que j'arpente depuis 10 ans est splendide et que tous les cyclistes (notamment les parisiens) n'ont pas autant de chance. Mais le Beaujolais n'est pas le seul bel endroit pour rouler sur de belles routes sans circulation, heureusement !
La première moitié du parcours nous a ainsi mené au Saule d'Oingt. J'ai profité de la descente pour effectuer mon deuxième ravitaillement du jour, sentant mes forces diminuer après un peu plus de 2h de selle. J'ai géré la montée suivante, qui nous a permis de grimper au dessus d'une cimenterie au pied de laquelle nous étions passé en début de parcours (cf les photos ci-dessus vue du pied et ci-dessous vue d'en haut, avec seulement la cheminée qui dépasse). La montée, dans laquelle je suis resté cloué au goudron, m'a d'abord fait craindre une fringale mais je n'en ressentais pas les caractéristiques habituelles. Ca n'en sera effectivement pas une.
La montée suivante, pour rejoindre la Tour de Salvagny via Lentilly, m'a également laissé sur place mais le pourcentage plus faible m'a permis de ne pas perdre pied. Mes 3 comparses ont levé le pied pour rester avec moi : à défaut d'obtenir un abri efficace face au vent, j'ai obtenu un soutien moral et des roues à suivre sans me poser de questions. Nos routes se sont séparées au sommet, en dehors de Maxime que j'ai raccompagné jusque chez-lui car c'était sur ma route, et du vent qui lui m'a accompagné jusque chez moi car j'étais sur la sienne.
Je suis rentré chez moi via les quais de Saône : sur le plat, je n'avais pas trop de mal à maintenir ma vitesse ... par contre, chaque talus me posait problème. Je suis rentré chez moi fatigué, avec 100 kilomètres au compteur pour plus de 1300 mètres de dénivelé. Ca m'a fait 176 kilomètres dans le week-end pour 2700m de dénivelé, des chiffres auxquels je ne suis plus trop habitué.
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samedi 1 novembre 2014
Sortie en beaujolais (1)
Ce week-end, ayant terminé les compétitions de contre-la-montre et n'ayant pas encore repris celles de cyclocross, j'ai décidé de m'offrir un week-end complet de balades dans le Beaujolais. L'objectif du week-end sera assez simple : prendre du plaisir, faire de belles photos, m'amuser et profiter des dernières belles journées ensoleillées avant l'arrivée du froid.
J'ai rejoint Rémy chez lui en voiture afin de débuter la sortie directement aux portes du beaujolais. Mickael, qui habite l'immeuble à côté, s'est joint à nous. On a commencé par s'échauffer sur la route empruntée par le Gentleman caladois : ce long faux-plat montant n'est pas évident quand on l'emprunte pied au plancher en course ; à l'entraînement, il s'est révélé beaucoup plus accueillant.
Lors de ce faux-plat montant, on a repris un cycliste qui, après avoir repris son souffle, est venu me dire que c'était un lecteur de mon blog arrivé récemment dans la région. C'est sympa de se rapprocher de chez moi, ce sera plus pratique pour organiser un grand rassemblement ! Plus sérieusement, si vous habitez dans la région, n'hésitez pas à me contacter, on peut surement trouver un moment pour rouler ensemble.
On a attaqué la montée du Parasoir (7 kilomètres à 4,3%) en discutant. La montée est passée rapidement, on ne l'a pas vraiment sentie passer, absorbés par notre conversation. La descente s'est passée rapidement elle aussi. Pendant près de 2 kilomètres, des chasseurs étaient postés avec leur fusil le long de la route, prêts à tirer sur tout ce qui bouge en contrebas. Ce qui m'a étonné, c'est qu'une course pédestre avait lieu en même temps dans cette combe, ... comment peut-on organiser une battue au même endroit qu'un cross ?
Une fois dans la vallée de l'Azergues, on a continué notre progression vers le nord. Poussés par le vent, la remontée s'est faite sans soucis. On a quitté la vallée de l'Azergues pour rejoindre Claveizolles via un faux-plat montant, puis le col de la Casse Froide (qui propose des pentes plus importantes, 3,6km à 6,4%). Enfin, juste avant le col, on a tourné sur la droite pour rejoindre le col de la Croix Marchamp via de fortes pentes (plus de 10%) sur de courts passages. La routes des crêtes nous a offert un magnifique paysage, bien différent de celui rencontré en début de sortie : les vignes du début (et de la fin) du parcours ont laissé place aux pins (ou sapins, je ne sais jamais les différencier). Le paysage y est plus encaissé, plus profond et plus froid, la lumière étant plus tamisée par les grands arbres que par les petits pieds de vignes.
On a continué sur les crêtes jusqu'au col de la Croix Rosier, marquant le début de la descente de retour vers Villefranche. Dans la descente boisée, mis sous pression par mes deux acolytes qui ont décidé de faire une descente rapide, j'ai retrouvé mes vieux démons : dans les descentes que je ne connais pas, j'ai de plus en plus de mal à lâcher les freins. La où je serais passé sans me poser de questions il y a quelques années, n'usant que trop peu souvent mes patins de freins, j'ai désormais tendance à plus les user que de raison. L'excès de confiance de mes 20 ans a fait place à un excès de prudence à l'approche de la trentaine. Un juste milieu reste à trouver, sinon dans 10 ans je vais me retrouver à descendre en voiture chaque col gravi à la force des mollets.
Au Pérréon, on a décidé de prolonger la sortie pour profiter du soleil au milieu des vignobles rougeoyants. On en a pris plein les yeux pendant 1 heure, la route serpentant à flanc de collines. Côté amont, le beaujolais nous dominait. Côté aval, la Saône et le plateau de la Dombes nous ouvraient le champ de vision sur des dizaines de kilomètres. C'était magnifique.
On a fini par rentrer, car il le faut bien. J'avoue qu'en fin de sortie, j'en avais plein les jambes : je n'ai plus l'habitude de faire des sorties de 3 heures, avec presque 1400 mètres de dénivelé. Les chronos sur lesquels je me concentre depuis un mois et demi m'ont fait perdre l'habitude des longues heures de selle. Cependant, la beauté des paysages valait largement le mal de jambes !
Consultez notre parcours.
J'ai rejoint Rémy chez lui en voiture afin de débuter la sortie directement aux portes du beaujolais. Mickael, qui habite l'immeuble à côté, s'est joint à nous. On a commencé par s'échauffer sur la route empruntée par le Gentleman caladois : ce long faux-plat montant n'est pas évident quand on l'emprunte pied au plancher en course ; à l'entraînement, il s'est révélé beaucoup plus accueillant.
Lors de ce faux-plat montant, on a repris un cycliste qui, après avoir repris son souffle, est venu me dire que c'était un lecteur de mon blog arrivé récemment dans la région. C'est sympa de se rapprocher de chez moi, ce sera plus pratique pour organiser un grand rassemblement ! Plus sérieusement, si vous habitez dans la région, n'hésitez pas à me contacter, on peut surement trouver un moment pour rouler ensemble.
On a attaqué la montée du Parasoir (7 kilomètres à 4,3%) en discutant. La montée est passée rapidement, on ne l'a pas vraiment sentie passer, absorbés par notre conversation. La descente s'est passée rapidement elle aussi. Pendant près de 2 kilomètres, des chasseurs étaient postés avec leur fusil le long de la route, prêts à tirer sur tout ce qui bouge en contrebas. Ce qui m'a étonné, c'est qu'une course pédestre avait lieu en même temps dans cette combe, ... comment peut-on organiser une battue au même endroit qu'un cross ?
Une fois dans la vallée de l'Azergues, on a continué notre progression vers le nord. Poussés par le vent, la remontée s'est faite sans soucis. On a quitté la vallée de l'Azergues pour rejoindre Claveizolles via un faux-plat montant, puis le col de la Casse Froide (qui propose des pentes plus importantes, 3,6km à 6,4%). Enfin, juste avant le col, on a tourné sur la droite pour rejoindre le col de la Croix Marchamp via de fortes pentes (plus de 10%) sur de courts passages. La routes des crêtes nous a offert un magnifique paysage, bien différent de celui rencontré en début de sortie : les vignes du début (et de la fin) du parcours ont laissé place aux pins (ou sapins, je ne sais jamais les différencier). Le paysage y est plus encaissé, plus profond et plus froid, la lumière étant plus tamisée par les grands arbres que par les petits pieds de vignes.
On a continué sur les crêtes jusqu'au col de la Croix Rosier, marquant le début de la descente de retour vers Villefranche. Dans la descente boisée, mis sous pression par mes deux acolytes qui ont décidé de faire une descente rapide, j'ai retrouvé mes vieux démons : dans les descentes que je ne connais pas, j'ai de plus en plus de mal à lâcher les freins. La où je serais passé sans me poser de questions il y a quelques années, n'usant que trop peu souvent mes patins de freins, j'ai désormais tendance à plus les user que de raison. L'excès de confiance de mes 20 ans a fait place à un excès de prudence à l'approche de la trentaine. Un juste milieu reste à trouver, sinon dans 10 ans je vais me retrouver à descendre en voiture chaque col gravi à la force des mollets.
Au Pérréon, on a décidé de prolonger la sortie pour profiter du soleil au milieu des vignobles rougeoyants. On en a pris plein les yeux pendant 1 heure, la route serpentant à flanc de collines. Côté amont, le beaujolais nous dominait. Côté aval, la Saône et le plateau de la Dombes nous ouvraient le champ de vision sur des dizaines de kilomètres. C'était magnifique.
On a fini par rentrer, car il le faut bien. J'avoue qu'en fin de sortie, j'en avais plein les jambes : je n'ai plus l'habitude de faire des sorties de 3 heures, avec presque 1400 mètres de dénivelé. Les chronos sur lesquels je me concentre depuis un mois et demi m'ont fait perdre l'habitude des longues heures de selle. Cependant, la beauté des paysages valait largement le mal de jambes !
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