lundi 30 août 2010

Visite du "bébé Rhône"

le rhone vers martigny

Dimanche dernier, pour notre dernier jour dans les Alpes avec Rémy, nous sommes allé rouler sur les quais du Rhône. Etant lyonnais, rouler sur les berges le long du Rhône n'a rien de bien extraordinaire, sauf que là nous roulions le long du "bébé Rhône" : en effet aux alentours de Martigny le Rhône n'en est qu'à 120km de descente. Lyon étant situé 400km plus loin sur le trajet du fleuve, et sachant que le Lac Léman fait tampon au milieu, je doute fort que l'eau qui nous as vu défiler dimanche dernier à Martigny soit déjà passée sous les ponts de Lyon ...

le mont blanc vu depuis la montée du col des montets

Mais avant de rouler sur les quais du Rhône, il nous a fallu grimper 2 cols : le col des Montets avec une circulation automobile toujours aussi chargée, puis le col de la Forclaz. Quel dommage que le col des Montets soit si chargé en circulation, car le paysage que l'on peut admirer y est vraiment agréable, mais quand notre ouïe est remplie par des bruits de moteurs peinant dans la montée, que notre odorat est rempli par un mélange d'essence et d'huile, que notre vue est masquée par le passage continu de campings cars ou autres véhicules motorisés, on profite nettement moins du paysage ... le paysage est superbe, mais il pourrait être sublime sans tous ces inconvénients.

vue depuis le col de la forclaz

La descente sur Vallorcine et la frontière Suisse s'est bien passée : on s'est faufilé dans l'aspiration des voitures, sautant d'une voiture à celle de devant dès que l'occasion se présentait. La montée sur le col de la Forclaz est moins belle mais il y a peu de circulation ce qui est nettement plus agréable. La descente sur Martigny est un véritable régal : pendant 11km le compteur ne descend jamais en dessous des 70km/h, il n'y a que 5 virages, le goudron est nickel, la vue plongeante sur la vallée est magnifique ... je ne m'en lasserai jamais !

florent ligney sur les berges du rhone

Une fois à Martigny, on a roulé 40 minutes sur les berges du Rhône avant de revenir sur nos pas jusqu'à la gare. Nous avons alors pris le train pour rentrer : 2h de train auront tout de même été nécessaires pour nous ramener à notre point de départ.

le mont blanc vu depuis le train


Consultez notre parcours.

dimanche 29 août 2010

Prix de Chavannes : des crampes du début à la fin

Au lendemain de mes péripéties footballistiques et de mon expérience scientifique sur la résistance du corps humain par rapport à un bloc de glace, je suis allé courir au prix de Chavannes sur Reyssouze. Au réveil ce matin, j'étais assez surpris : mon genou ne me faisait absolument pas souffrir et semblait aller bien, en revanche mes muscles me tiraient dans tous les sens. Les jambes étaient les plus touchées, les courbatures y étant vraiment importantes. Les bras et les épaules n'étaient pas en reste, la faute à un concours de "celui qui marche sur les mains le plus longtemps" ...

Je suis tout de même aller courir : en général les courbatures disparaissent pendant l'échauffement. Là, je pense qu'elles étaient trop importantes : elles n'ont pas disparues et se sont rapidement transformées en débuts de crampes. J'ai pris le départ à l'arrière du peloton, et y suis resté toute la course non pas par choix mais par incapacité physique à remonter le paquet ... je profitais des quelques moments de répit non pas pour remonter me replacer, mais pour boire et me ravitailler.

Pour vous raconter le déroulement de la course :
- le départ a été très nerveux et très rapide : il y a eu 2 chutes dans le premier tour
- le peloton roulait quasiment tout le temps en file indienne, c'était étiré en permanence
- le peloton se morcelait régulièrement sous l'effet du vent et des attaques : c'était plein de petits groupes de 6 ou 8, chaque groupe rejoignant à chaque fois celui de devant au prix d'une chasse plus ou moins longue
- un groupe de 6 a fini par se détacher en plusieurs temps : d'abord 2, puis un coureur seul, puis un groupe de 3 (il me semble que ça s'est fait comme ça, je n'en suis pas vraiment sûr)
- il y a eu un énorme coup d'accélérateur à 20km de l'arrivée qui m'a été fatal : nous sommes une dizaine de coureurs à avoir sauté lors de l'accélération, on est 2 à être revenu au prix d'un énorme effort mais on a sauté peu de temps après, sur un nouvel assaut

Je termine aux alentours de la 40ème place, loin derrière le peloton car j'ai terminé tranquillement après avoir lâché prise. J'ai hésité à abandonner sans faire le dernier tour, mais je déteste abandonner donc j'ai continué jusqu'au bout malgré les crampes qui ne me lâchaient pas.


samedi 28 août 2010

Football

A la veille du prix de Chavannes sur Reyssouze, j'ai fait un entrainement très particulier : 1h de football !

football

J'avais aujourd'hui une réunion de famille, toute la journée, et n'ai donc pas pu aller m'entraîner sur la selle. En revanche, j'ai fait un match de foot avec mes cousins : pendant 1h je me suis bien dépensé à courir de partout ... j'aurais dû me ménager, car j'ai les jambes qui tirent ! L'avantage du football, c'est qu'il fait faire du fractionné : on est sans cesse en train de faire des démarrages sur 15m avant de se remettre à marcher. L'inconvénient c'est qu'il n'est pas très recommandé de faire du fractionné la veille d'une course, et que les articulations n'ont pas l'habitude de faire ce genre d'effort au milieu des mottes de terre d'un champ.

D'autre part, en voulant aider la préparation de la réception, je me suis bêtement explosé un genou. Pour refroidir les bouteilles de jus de fruit, celles-ci étaient plongées dans un grand bac rempli de glace. Or, la glace provenait de bouteilles congelées, qu'il fallait découper pour en extraire la glace. La découpe de la bouteille s'est bien passée, mais j'ai eu le réflexe idiot de vouloir casser la glace en morceaux en la cognant contre mon genou, de la même manière qu'on casse une brindille de bois. Je peux vous affirmer que ce geste va rentrer dans mon best-of des gestes les plus stupides que j'ai fait dans ma vie. Je peux aussi vous affirmer qu'après tests, il est véridique qu'un bloc de glace est plus solide qu'un genou ...

vendredi 27 août 2010

Sortie au col de Joux Plane

Samedi dernier, au cours de mon séjour chamoniard, j'ai emmené Rémy grimper le col de Joux Plane. Sa pente moyenne proche de 9% sur 11km en fait un col redoutable, et est à mon avis un point de passage obligé pour tout grimpeur digne de ce nom. Outre sa difficulté, j'aime grimper ce col car la vue au sommet y est splendide et mérite qu'on s'y attarde quelques minutes.

Rémy et le train

Mais revenons au début de la sortie : on est parti du chalet, après un bon petit déjeuner, en direction de la gare SNCF. 10 minutes de train nous amènent à la gare de Servoz, nous évitant ainsi la descente sinueuse et complètement dégradée de Vaudagne. Une fois descendu du train, on se lance dans la descente jusqu'à Sallanches : on rattrape à mi-pente un cycliste qui se glisse dans nos roues. En bas de la descente, une fois arrivé sur la partie en faux plat, Rémy met un très grand coup d'accélérateur : il roule pendant un bon kilomètre à près de 60km/h, je suis complètement asphyxié dans son aspiration ! Au moment où il relâche son effort je remonte à sa hauteur pour lui demander la raison de cette accélération soudaine : il m'explique que le cycliste l'a agacé car il lui coupait systématiquement ses trajectoires dans la descente et roulait dangereusement. Je peux vous assurer que le cycliste, au moment ou Rémy a relâché son effort, était très loin derrière nous ...

Le Mont Blanc vu depuis Servoz


On a repris un rythme normal jusqu'à Cluses. Dans la circulation du centre-ville de Cluses, nous nous offrons une sacré frayeur : lorsqu'un feu est passé au vert, une voiture nous a foncé dessus en voulant tourner à droite. Rémy a touché le capot avant, moi je me suis cogné dans l'arrière ... on est reparti sans bobo ni casse, c'est le principal. La montée du col de Châtillon n'était pas très agréable car il y avait énormément de circulation. En revanche, ensuite, les routes étaient complètement désertes. Ca nous a permis de profiter du paysage entre Chatillon et Samoëns, et de nous décontracter avant d'attaquer le gros morceau de la journée.

Sur la route en direction de samoens

A Samöens on attaque le col de Joux Plane : Rémy s'échappe dès les premières rampes tandis que je gère mon effort. La vue est dégagée ce qui est un plaisir visuel, mais la chaleur qui règne sur ces pentes fortement ensoleillées n'est pas très agréable à subir. Ce qui est étonnant dans ce col c'est qu'il y a un passage à 6% qui semble plat car il est placé juste après un passage à 12% ...
J'arrive au col en 58 minutes, à 145bpm de moyenne ce qui est assez faible pour ce genre de montée. la descente sur Morzine est rapide, très rapide même car très pentue et avec des courbes bien dégagées donc sans danger.

le lac de joux plane

On remonte jusqu'au col des Gets. Nous avons traversé le village en vélo, à la recherche d'eau, au lieu de rester sur la grosse route principale qui le contourne. J'ai été stupéfait : c'est vraiment un village très agréable, très chaleureux, très harmonieux. Dans la descente et la remontée sur Chatillon, on récupère un important trafic automobile ce qui est loin d'être agréable. Plutôt que redescendre sur Cluses, on emprunte une variante que j'ai trouvée l'année dernière et qui permet de rejoindre Arraches. On y est vraiment tranquille, et la descente dans les falaises est superbe. On roule jusqu'à Sallanches, puis on attaque la montée jusqu'à Servoz.

planches à voile vers sallanches

Dès le pied de la montée, Rémy crève de la roue avant mais il ne veut pas s'embêter à recoller un boyaux pour "seulement" 10km de montée. Il a donc fait toute la montée avec sa roue dégonflée ... quand on sait qu'elle n'est déjà pas facile avec des roues gonflées, la faire avec une roue dégonflée est encore moins marrant. A Servoz on est monté dans le train pour éviter la montée de Vaudagne qui est tout sauf agréable. Comme on a fait les derniers kilomètres tranquillement, en raison de sa roue à plat et du fait qu'il n'y avait pas de train tout de suite, je suis rentré relativement frais physiquement.


jeudi 26 août 2010

Vidéos de mon séjour chamoniard

Après les photos, voici les vidéos prises au cours de mon séjour à Chamonix.

Vue sur les aiguilles de Chamonix :


Autre vue sur les aiguilles de Chamonix :


Vue dans la montée du col des montets :


Panorama depuis la piste cyclable le long du "bébé rhône", en suisse :


Autre panorama depuis la piste cyclable le long du "bébé rhône", en suisse :


Vue sur le Mont Blanc depuis le train "Mont Blanc Express" :

mercredi 25 août 2010

Déformage de chaussée

chaussée déformée

Ce soir je suis allé m'entrainer sous des conditions météorologiques parfaites :
- une température de 27°C
- un ciel bleu pur
- un soleil sur le point de se coucher derrière les monts du Beaujolais
- pas le moindre petit souffle de vent

Si on ajoute à ceci une très faible circulation automobile et une forte envie de bien faire, ça donne des conditions idéales comme on en rencontre rarement !

Après 3km d'échauffement je me lance dans une course poursuite avec un bus sur les quais de Saône. Nos routes se quittent rapidement, je file en direction de la montée du boulodrome de Neuville. Dès le pied de la montée je roule à un train d'enfer : quand on vient de grimper Joux Plane et ses 11km à 9% de moyenne, ce n'est pas une côte de 3km à 6% de moyenne qui fait peur, bien au contraire ! Je fais l'ascension à 30km/h, en me livrant à fond jusqu'au sommet : je signe un temps canon, je n'ai jamais grimpé cette côte à une telle vitesse même quand je suis dans ma meilleure forme. Je peux affirmer que la vitesse était élevée, mais que le compteur de calories dépensées défilait encore plus vite, le chiffre de la dépense énergétique grimpant à une vitesse supersonique.

En haut, sur le plat, je récupère tranquillement à une vitesse inférieure à celle à laquelle je grimpais. Est-ce ça être grimpeur : rouler plus vite dans les bosses que sur le plat ? Dans la descente, très roulante, j'emmène du braquet et part en chasse avec une voiture. L'effort est une nouvelle fois important pendant les 4km de descente. Une fois sur les quais je prends un rythme de croisière qui me semblait décontracté du point de vue de l'effort ... mais pourtant le compteur m'indiquait une vitesse que j'aurais qualifiée de rapide en temps normal.

J'attaque la montée "facile" de cailloux : la pente étant assez faible et régulière, je passe le gros plateau et je me lance à bloc dans la montée. J'écrase les pédales tout en souplesse à 40 à l'heure, j'ai l'impression d'être sur un nuage et en viens à plaisanter en me demandant qui a bricolé mon vélo pour y ajouter un moteur tant je suis surpris par mes propres performances ! Arrivé en haut je suis frais comme un gardon, je suis vraiment étonné par ma forme. Dans la descente, je me remémore les paroles d'Armstrong à un de ses équipiers dont le père travaillait à la DDE : quand il survolait les CLM, il disait à son coéquipier "appèle ton père, il va falloir refaire le goudron, je viens de déformer la route". J'ai donc plaisanté moi aussi là-dessus tout le long de la descente. Sur les quais, je me suis offert un court plaisir : je me suis glissé dans l'aspiration des voitures et ai fait 800m à 65km/h, sans forcer, avant d'effectuer un court retour au calme dans les règles de l'art.

coucher de soleil

Le bilan de la sortie est excellent : j'ai fait une scéance de fractionné à un niveau extraordinaire. J'ai vraiment eu une impression de fluidité et de puissance, comme j'en ai rarement ressentie au cours des 5 années écoulées. Je garde néanmoins les pieds sur terre : la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain : ce n'est pas parce qu'aujourd'hui j'ai eu des sensations extraordinaires que j'aurai la même réussite sur la course dimanche. En revanche, j'avoue que pour le moral c'est le genre de sortie fortement positive ... et le moral est important en course !


mardi 24 août 2010

Photos de mon séjour chamoniard

J'ai mis en ligne les photos de mon séjour dans la région de Chamonix.

photos chamonix 2010

Les vidéos, les parcours et les récits vont suivre dans la foulée.

dimanche 22 août 2010

De retour de Chamonix

Je viens de rentrer de Chamonix. Ces 4 jours passés sans internet m'ont fait le plus grand bien et m'ont rappelé que la vie continue très bien même quand on se déconnecte de ses mails, de ses comptes Facebook et Twitter, ... à priori la terre ne s'est pas arrêtée de tourner en mon absence internetesque, c'est le principal !

Le temps de déballer mes bagages, je n'ai pas encore eu le temps de faire les récits et tracés des sorties, ni de décharger les photos de mon appareil photo (ceux qui me suivent sur twitter ont déjà eu accès aux photos pas très intéressantes prises via mon téléphone). Je m'en occuperai dès demain.

Pour vous faire patienter, je vous livre 2 vidéos :

1 - Mon arrivée au col de Joux Plane


2 - Vue panoramique depuis le col de Joux Plane : écoutez le bruit des clarines, c'est magique !

jeudi 19 août 2010

Sortie en Aravis

Après une nuit pluvieuse, Rémy et moi sommes partis par une température fraiche pour la traversée des Aravis. La descente pour rejoindre Sallanches a été prudente : les routes étaient encore humides, le goudron était défoncé par la rudesse de l'hiver, et des zones gravilloneuses étaient un peu piégeuses.

Après Sallanches, sur le long faux plat descendant rejoignant Cluses, Rémy impose un tempo soutenu entre 40 et 45km/h. Je lui fais remarquer que s'il grimpe à cette vitesse là, je vais avoir du mal à le suivre ! On récupère dans les rues de Scionzier puis on attaque la montée du col de la colombière. Rémy s'échappe tout doucement : je préfère rouler à mon propre rythme en gérant mon effort plutôt que suivre son rythme, qui est à peine plus élevé que le mien, mais qui me mettrait progressivement dans le rouge. Je profite de la montée pour faire quelques photos en roulant et pour regarder le paysage. Les deux derniers kilomètres sont durs en raison de la pente constamment au delà de 9% et d'une brise de pente soufflant défavorablement. J'arrive au col en 1h09 à 152 bpm de moyenne, 3 minutes après Rémy.

col de la colombière

Au col nous avons retrouvé David : c'est fou tout de même de le croiser à 200km de chez nous alors qu'on ne se croise jamais quand on est en région lyonnaise malgré les 5 petits kilomètres qui séparent nos habitations ! On fait quelques kilomètres de descente tous les 3 avant qu'il ne crève : nous continuons donc notre route sans lui. On grimpe au col de St jean de Sixt puis au col des Aravis, après s'être restauré dans la belle station de La Clusaz. Dans les 3 derniers kilomètres des Aravis, Rémy et moi nous livrons à une petite série d'accélérations pour nous amuser : on attaque gentiment chacun notre tour avant de relâcher notre effort et d'attendre l'autre. Ca dégourdit les jambes et c'est bien sympathique. Je passe le col en tête après avoir effectué les 500 derniers mètres à bloc en 52x16 pour revenir avant le col sur un cycliste devant nous. Je grimpe le col en 44min, à 143 bpm de moyenne.

col des aravis

On redescend sur Flumet avant de remonter en direction de Megeve : Rémy mène un bon train tout le long de ce long faux plat montant. je suis obligé de lui demander 2 ou 3 fois de lever le pied afin de ne pas me mettre dans le rouge. Dans la descente via St Gervais, on double une quantité incroyable de voitures : on effectue presque toute la descente sur la partie gauche de la route tellement il y a de circulation !

On remonte ensuite sur Passy puis sur Servoz. Je me sens pas trop mal et relance l'allure par moments. A Servoz, on récupère un compagnon de route qui effectue toute la montée de Vaudagne en notre compagnie : c'est un photographe spécialisé dans le cyclisme. Il nous prends au moins 20 fois en photo au cours de la montée, et photographie également chaque cycliste qu'on double ou qu'on croise. Je passe la montée à discuter avec lui.

Rémy dans la montée de vaudagne

Je termine la sortie bien fatigué mais pas épuisé, avec les jambes qui me tiraillent. Je pense que je n'ai pas assez mangé au cours de la sortie.


mercredi 18 août 2010

message depuis chamonix

Je viens d'arriver a Chamonix, mon lieu estival de vacances depuis 2007. Je vais y rester 4 jours pendant lesquels je vais m'appliquer dans l'enchainement de cols.

dimanche 15 août 2010

Sortie humide avec Sylvain

Ce matin je suis allé rouler avec Sylvain. Au lendemain de la course de Romenay, l'allure aujourd'hui a été plus modérée et plus régulière, le but étant dans un premier temps d'éliminer les toxines accumulées hier et dans un second temps de faire des kilomètres.

Au niveau de la météo : le ciel était gris, la température était fraiche et il y avait un petit vent tout le temps présent. le ciel nous a déversé quelques goutes sur le casque entre St germain et Quincieux, puis une averse plus importante entre St andré de corcy et Les échets. On est rentré humides, légèrement boueux, mais pas trempés.

samedi 14 août 2010

Prix de Romenay : des hauts et des bas

Cette année le parcours du prix de Romenay a changé : il est plus court (6,2km au lieu de 9,9km), et favorise beaucoup plus la formation d'échappées que l'ancien. Pourquoi ? Car les bosses y sont plus concentrées et plus répétitives donc ça fournit plus de terrain d'attaque, et parce que les routes y sont moins larges et plus sinueuses ce qui permet aux échappés d'être moins souvent à portée visuelle du peloton. J'avais annoncé avant le départ qu'à mon avis un groupe de 6 à 10 coureurs se détacherait à mi-course et se disputerait la victoire ... c'était mon pronostic, et les évènements m'ont donné raison.

Je prends le départ en 2ème rideau, me maintiens aux avants postes dans le premier kilomètre puis, sous l'effet de fourmis dans les jambes, je lance la bagarre. Du kilomètre 1 au kilomètre 4 je place vainement 3 attaques ce qui a juste pour effet de mettre le peloton en file indienne. Mes attaques sont lourdes et téléphonées : je ne réussis pas à gicler franchement, et comme je pars des premières positions du peloton tout le monde me voit partir et réagit en conséquence. Je me range ensuite sagement dans le peloton pour récupérer.

Je reste en queue de peloton dans le 2ème tour et me fais une frayeur : le gars devant moi se laisse décrocher, je tarde à réagir et suis contraint de chasser pendant 800m pour rentrer. Je n'ai pas paniqué et suis rentré au train sans me mettre dans le rouge. Suite à cette alerte je décide de remonter me mettre au milieu du paquet pour éviter de re-subir ce genre de mésaventure.

Dans le 3ème tour et le 4ème tour, ayant récupéré, je remonte à l'avant et place de nouvelles attaques. Cette fois je suis plus intelligent : je pars en étant lancé lorsque tout le monde ralentit, ce qui me permet de faire un petit trou plus rapidement ... mais malgré ma bonne volonté mes fugues sont systématiquement annihilées. Dommage.

Dans le 5ème tour, je retourne au coeur d'un peloton amoindri afin de récupérer. Des 56 coureurs présents au départ, nous ne sommes plus qu'une quarantaine. A la fin du tour, un groupe de 10 se détache : je me dis que cette fois le bon groupe est parti et qu'on va enfin pouvoir souffler. Mais ce groupe de 10 ne s'entend pas, et tout le monde rentre dans le rang peu après.

Dans le 6ème tour, après avoir repris le groupe de 10, 4 coureurs se font la belle. Je ne me sens pas bien au moment où ils partent, et suis bien content de voir un groupe filer afin que l'allure se calme un peu. Mais l'allure ne se calme pas vraiment, le peloton maintenant les éclaireurs à une vingtaine de secondes. A la fin du tour, un coureur réussit à faire la jonction, le groupe en tête se compose alors de 5 unités.

Dans le 7ème tour, je place une nouvelle accélération "pour me tester" : je me sens bien mais ne réussis toujours pas à gicler comme le le souhaiterai ! Je me fais contrer, un groupe de 4 se détache ... deux (ou trois ?) d'entre eux réussiront la jonction, portant le groupe de tête à 7 (ou 8 ?) unités.

Dans les 8ème et 9ème tours, je reste au milieu du peloton, pensant que le groupe devant sera revu dans le dernier tour car l'écart fluctue entre 25 et 35 secondes. Je reste donc sage dans les roues, reprenant des forces en vue du sprint.

Dans le 10ème tour, je remonte me placer aux avants postes, aux alentours de la 15ème position. Je grignote place après place au fil des kilomètres : mon but est d'arriver en 7 ou 8ème position au pied de la bosse finale. Malheureusement, un ralentissement général me propulse en 1ère position du peloton à 1,5km de l'arrivée. Je tente dans un premier temps de me remettre dans les roues mais comme ça frotte dans mon dos personne ne me laisse me réinsérer ... je tente de maintenir une allure convenable, préférant ne pas trop freiner pour ne pas avoir à faire un démarrage lors du sprint. Sentant que le sprint va se lancer dans mon dos, et cédant sous la pression, je lance le sprint à 800m de l'arrivée et me fais fort logiquement déborder petit à petit par des coureurs. Je termine tout de même 12ème du sprint, 20ème de la course.

Je suis dans un premier temps déçu car je me sentais bien et que j'aurais pu obtenir une bien meilleure place dans ce sprint qui me convient bien. Mais une vingtième place, avec des attaques (bien qu'à contre-temps à chaque fois), est tout de même une bonne course. Il faudra que je travaille mon explosivité si je veux réussir à partir dans des échappées en fin de saison. En revanche, j'ai le rythme ce qui me permet d'envisager une bonne saison de CLM cet automne !

jeudi 12 août 2010

Début du test du bracelet PowerBalance

test du bracelet power balance

J'ai commandé dimanche un bracelet Power Balance afin de juger par moi-même son efficacité ou son inefficacité. J'ai reçu le bracelet mardi soir et l'ai immédiatement mis à mon poignet. J'ai fait le choix de ne le porter qu'en journée, de 8h30 à 20h en gros, non pas pour une raison d'accoutumance (indiquée sur le site du producteur) mais car je ne supporte pas de porter des choses sur moi (je n'ai pas porté la moindre montre à mon poignet depuis plus de 8ans !) donc le porter à mi-temps est déjà un effort que je prends sur moi dans le but unique de faire progresser la science (c'est de l'humour).

Je vais donc porter ce bracelet en journée pendant une quinzaine de jours avant de porter un jugement à son sujet, jugement que je vous livrerai donc une fois que je me serai fait un avis objectif.

En point de départ, je vais préciser :
- que je suis un adepte des médecines douces (ostéologie, naturopathie, magnéto-thérapie, ...)
- que j'ai déjà été magnétisé, et je peux assurer aux lecteurs sceptiques que c'est incroyablement bizarre mais que c'est réel !
- que je suis agile comme un chat dans la vie de tous les jours (sur mes 2 pieds, car sur 2 roues je ne suis pas un modèle d'agilité)
- que je sais être impartial
- que j'ai acheté le bracelet (35€ la bestiole tout de même !), qu'il ne m'a pas été offert contre un article sponsorisé

Bref, je pars sans à-priori sur ce bracelet car je crois à la fois aux techniques qu'il dit utiliser (le magnétisme en l'occurrence), et à la fois car je connais très bien l'effet placébo et l'effet de masse.


Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.

mardi 10 août 2010

Sortie avec Sylvain

Ce soir je suis allé rouler avec mon coéquipier Sylvain. On s'est dégourdi les jambes sur le petit plateau entre la vallée de l'Azergues et le val de Saône. Les routes étaient tranquilles (peu de circulation), la température était agréable et il n'y avait pas de vent.

Côté sportif : j'ai mené la chasse en début de sortie pendant un bon kilomètre, à plus de 40km/h, pour rejoindre un groupe de 3 cyclistes qui roulait à un bon train ... 500m après la jonction, deux d'entre eux quittaient l'itinéraire. On a laissé filer le 3ème quelques kilomètres plus loin afin de rouler à notre propre vitesse. Le reste de la sortie a été effectué à une bonne vitesse, au train, en discutant. Je me suis senti bien tout le long.

Bref, la sortie fut agréable tant au niveau des conditions que du point de vue sportif.


lundi 9 août 2010

FlashMob "Bicycle Race"

Aujourd'hui j'ai découvert la vidéo d'un flashmob réalisé en mai dernier à la gare de Bruxelles.

Qu'est-ce qu'un flashmob ? La définition de wikipédia étant assez claire, je vous la copie :
Une flash mob, terme anglais traduit généralement par foule éclair ou mobilisation éclair, est le rassemblement d’un groupe de personnes dans un lieu public pour y effectuer des actions convenues d’avance, avant de se disperser rapidement. Le rassemblement étant généralement organisé au moyen d’Internet, les participants (les flash mobbeurs ou flash mobbers en anglais) ne se connaissent pas pour la plupart.

Pourquoi parler de ce flashmob alors qu'il en existe des centaines ? La particularité de celui-ci est de mettre en scène la chanson Bicycle Race, une chanson du groupe Queen sortie en 1978. Les paroles de cette chanson ont été inspirées par le Tour de France ...

dimanche 8 août 2010

Force au Mont Verdun

Voilà un long moment que je n'avais pas fait de sortie de force, j'ai donc décidé d'aller m'offrir une pique de rappel sur les pentes du Mont Verdun. Comme hier, la chaleur était présente, et dans la montée j'avais de chaudes gouttes de sueur particulièrement désagréables qui coulaient le long de mes joues.

Voici les données des 4 montées :
- montée 1 : 39x19, 9'08", 153bpm moy, 160bpm max
- montée 2 : 52x16, 9'25", 154bpm moy, 169bpm max
- montée 3 : 39x19, 10'18", 140bpm moy, 155bpm max
- montée 4 : 52x16, 09'46", 150bpm moy, 170bpm max

La 3ème montée est plus lente que les autres pour une raison simple : j'ai vu des mures, et le temps que j'hésite pour savoir si je m'arrêtais où non pour les manger, il m'a fallu rebrousser chemin d'où la perte d'une quarantaine de secondes dans l'opération. J'ai bien fait de m'arrêter : les mûres sauvages étaient particulièrement bonnes !

Au niveau des sensations, les montées se sont plutôt bien déroulées : lors des 2 montées en force je cherchais à bien insister sur le fait de tirer sur la pédale vers le haut avec la jambe qui remonte, et à bien faire travailler les chevilles. En revanche, sur la fin de sortie, lors du retour sur le plat, je me suis senti moins bien donc j'ai levé le pied : la phase sérieuse de l'entraînement était derrière moi, il était inutile de forcer bêtement pour rentrer chez moi !

samedi 7 août 2010

Sortie en Dombes

Aujourd'hui je suis allé dans la Dombes : la température était chaude donc je suis allé dans les zones fraiches. J'ai tenté de rouler le plus possible dans des bosquets ou sur des routes bordées de hauts arbres feuillus assurant de l'ombre.

J'ai roulé au train, j'ai préféré occuper mon cerveau à la résolution de questions existentielles (du genre"suis-je capable d'enchainer le Tour des Flandres et Paris-Roubaix dès le mois d'avril 2011 ? 2 fois 260km à 6 jours d'intervalle !" et "dois-je faire toute la saison des chronos à l'issue de ma décevante saison route, pour me racheter ?") plutôt qu'à regarder mon compteur pour faire des accélérations.

La sortie s'est plutôt bien passée, j'ai juste constaté que dans les parties vent défavorable je piochais et me désorganisais un peu.

mercredi 4 août 2010

Statistiques du mois de Juillet 2010

Le mois de juillet est terminé, place aux statistiques.

Nombre de sorties :
- 10 entraînements sur route
- 1 course

Distances / Temps :
- 604,7 km sur route
- 21h 08min passé sur la selle

Rythme cardiaque / Cadence :
- 13684 kcal dépensées
- 139 bpm en moyenne
- 183 bpm au maximum
- 89 rpm en moyenne
- 150 rpm au maximum


forme du mois de juillet 2010


Petit bilan :
J'ai retrouvé la motivation au milieu du mois et ai repris les entrainements de manière plus assidue.


NB : il s'agit d'un bilan à chaud, qui pourra être réfuté dans quelques mois après une analyse avec du recul.

lundi 2 août 2010

Photos de la course de St trivier de courtes

Amis cyclistes, si vous souhaitez consulter les photos des courses de St trivier de courtes, voici les liens :
- course 2/3
- course pass'cyclisme

Sur de nombreuses photos j'apparais à l'avant du peloton, ce qui prouve que je n'ai pas menti dans mon récit et que ma vision de la course telle qu'elle s'est déroulée était bonne. Des fois, quand on perd un peu de lucidité, on ne se souvient plus très bien où les notions de place sont un peu faussées.

florent ligney à st trivier de courtes
florent ligney à st trivier de courtes

Je suis facilement identifiable grâce à mon maillot jaune : je ne passe vraiment pas inaperçu dans le peloton !

PS : un grand merci au photographe qui couvre de nombreuses courses, et met rapidement ET gratuitement en ligne ses photos.

dimanche 1 août 2010

Prix de St trivier de courtes : une question de placement

Aujourd'hui j'ai couru au prix de St trivier de courtes. Le temps au départ était chaud et ensoleillé (33°C) puis s'est progressivement transformé en orage gentillet (avec éclairs tout de même) entrainant une chute de la température jusqu'à 19°C.

Nous sommes environ 60 au départ de la course Pass'Cyclisme, dont (au moins) 2 représentants de twitter : @SebBarbey et moi-même. Je suis en première ligne au départ, ce qui me permet de faire les premiers kilomètres en 5ème position, la position idéale. Une première attaque de deux coureurs fuse dans le premier kilomètre, je laisse faire : je contre dès qu'ils se sont fait rattraper et prends sans forcer une centaine de mètres d'avance grâce à un relâchement du peloton. Je reçois le renfort de 2 coureurs, on collabore pendant un kilomètre avant de se faire rattraper. Une fois repris, je me replace aux alentours de la 10ème place et surveille les nouvelles attaques : un nouveau duo se détache, un gars part à leur poursuite donc je saute dans sa roue ... le peloton nous ravale avant que nous ayons rejoint les 2 éclaireurs. Je me replace dans les roues, de nouveau vers la 10ème position, et laisse les autres se chamailler.

Dans le 2ème tour, je lance une nouvelle attaque en emmenant 2 gars dans ma roue, mais aucun d'eux ne collabore. On se fait rattraper logiquement : je n'allais tout de même pas les emmener dans un fauteuil ! Comme au tour précédent, j'effectue une 4ème échappée en suivant 2 autres coureurs mais on se fait reprendre rapidement par le peloton. Je me replace à l'avant et laisse une nouvelle fois la course se décanter sans que j'y participe : il faut bien que je récupère de mes efforts ! Je participe à ma cinquième échappée de 7 coureurs dans le dernier tiers du tour, mais cette fois c'est moi qui suis incapable de prendre des relais (comme presque tous les autres) donc on se fait reprendre.

Dans le 3ème tour, je me fais enfermer et suis obligé de descendre au milieu du paquet. J'y croise @SebBarbey avec qui j'échange quelques mots avant de repartir de plus belle vers les avants postes où j'effectue vainement une 6ème attaque. Dans la bosse je me trompe de vitesse et suis contraint de m'exploser musculairement en grimpant sur un braquet beaucoup trop élevé. Je paie cet effort au moment de la relance et me fais dépasser par les 2 tiers du groupe. Après un peu de récupération dans les roues je remonte me placer correctement à la fin du tour.

Dans le 4ème tour et le 5ème tour, j'ai un premier coup de moins bien : j'ai les jambes qui se durcissent et ai du mal à enrouler mon braquet. Je récupère donc 2 tours complet dans les roues, pendant qu'un petit groupe réussit à prendre une bonne avance. Je crois qu'ils ont fait un peu plus de deux tours en tête avant de se faire avaler par un peloton impitoyable envers les échappés.

Dans le 6ème tour, étant remonté à l'avant de la course, je me glisse dans un groupe de contre à la poursuite d'une échappée. On fait deux kilomètres à 4 avant de se faire reprendre. Sans le savoir, il s'agissait de ma 7ème et dernière échappée de la journée. La bosse est grimpée très rapidement et j'ai du mal à tenir les roues mais un ralentissement me permet de souffler puis de remonter une nouvelle fois me placer correctement afin d'entamer le tour final dans les meilleures dispositions.

Dans le 7ème tour, le peloton se morcèle : un groupe de 20 part devant moi. Etant aux alentours de la 25ème position au moment de la cassure, je m'emploie pour combler le trou ... effort que je paie cash au moment de la jonction. Je me fais déborder de tous les côtés par des gars forcément plus frais que moi car eux n'ont pas fait l'effort. Je me retrouve aux alentours de la 40ème place ! La chaussée étant mouillée par l'arrivée de la pluie, le peloton était étonnamment sage : tout le monde était prudent, il n'y avait pas de coups de frein inutiles, pas de lutte dangereuse pour gagner 2 place ... tant mieux ! Malheureusement, malgré la prudence générale, une petite chute me bloque à 4km de l'arrivée : un groupe de 30 coureurs s'échappe. J'ai beau mener la chasse pour tenter de revenir, le trou est trop important. Je vais chercher avec les tripes la 2ème place du petit groupe de rescapés de la chute, 400m derrière la fin du peloton.

Je termine en 34ème position, content non pas du résultat mais de la manière. J'avais à coeur de me prouver que la mésaventure subie il y a 15 jours à St denis les bourgs n'était qu'un accident de parcours : mes attaques et mon bon placement aujourd'hui m'ont donc rassurés sur ce point.