mercredi 29 avril 2009

Flux RSS sur le site des cols

J'ai poursuivi ma politique de modernisation de mon site dédié aux cols et monts en cyclisme : aujourd'hui je me suis attaqué à l'ajout de flux RSS.

L'usage le plus courant d'un flux RSS est de recevoir la liste des nouveaux articles publiés sur un blog ou un site d'informations, avec un résumé pour chaque article. Pour les recevoir, l'utilisateur doit s'abonner au flux à l'aide d'un agrégateur, ce qui lui permet de consulter rapidement les dernières mises à jour sans avoir à se rendre sur le site. (Source Wikipedia)

Désormais vous pouvez retrouver sur le site 3 flux d'informations :
- les dernières news du site
- les 30 derniers cols ajoutés
- les 30 dernières images publiées
- tous les messages du forum

Ces liens sont disponibles via les icônes présentes dans tous les navigateurs.

mardi 28 avril 2009

Séparation des cols des Vosges et du Jura

Suite à la remarque d'un des membres de mon site dédié aux cols, j'ai séparé en deux la liste des cols qui étaient regroupés dans une zone commune autrefois appelé "Vosges - Jura".

Désormais chacun de ces deux massifs possède sa propre liste de cols, ce qui semble plus logique :
- liste des cols du Jura
- liste des cols des Vosges

lundi 27 avril 2009

Présentation du Grand prix de St Genis Laval

Le 1er mai est, comme tous les jours fériés, un jour de course. C'est le 1er mai, chaque année, que se tient le GP de la municipalité de St Genis Laval. Une nouvelle fois cette épreuve décernera le titre de champion du Rhône.

Le circuit est long de 2,850km et est à répéter à 25 reprises. Depuis la ligne de départ il y a 500m de faux plat montant jusqu'à l'observatoire, 1km de descente entrecoupée par un virage serré, 1km de plat ou léger faux plat montant avant la bosse finale de 250m relativement pentue.

Consultez le parcours.
Je n'ai jamais vraiment réussi à bien apprécier cette course car j'ai toujours eu du mal à encaisser les répétitions successives de la bosse. Si cette année je réussis à faire la course à l'avant du peloton du début à la fin, je devrais réussir à obtenir un bon résultat. Je ne vise pas le titre de champion du Rhône mais simplement de terminer dans le peloton. Je pense être encore trop juste physiquement, mais ne sait-on jamais ...

dimanche 26 avril 2009

Amélioration de la home-page de mon site dédié aux cols

J'ai profité d'une journée de pluie continue pour travailler ... sur mon site dédié aux cols en cyclisme. Je n'ai pas roulé de la journée, n'ayant pas envie d'aller me faire tremper sous une pluie abondante, et sachant que j'ai effectué un travail de qualité ces derniers jours.

J'ai donc profité de la journée pour travailler sur les améliorations que j'avais annoncés cet hiver. J'ai manqué de temps pour finaliser la création des cartes dynamiques mais j'ai tout de même effectué une amélioration visible dès à présent : la refonte de la page d'accueil.

Désormais la page d'accueil permet de consulter directement :
- les 5 cols les plus grimpés par les membres
- les 5 derniers cols ajoutés sur le site
- les 10 dernières images publiées
- les 3 dernières actualités

Au cours des soirées à venir, je vais plancher sur la finalisation des autres améliorations prévues. Je n'ai toujours pas trouvé de graphiste souhaitant m'accompagner dans la refonte graphique, mais j'ai beaucoup d'idées pour ce qui concerne les améliorations techniques !

samedi 25 avril 2009

Travail de la force au mont verdun

Jeudi j'ai effectué du travail en fractionné, aujourd'hui j'ai travaillé ma force.

Je me suis échauffé progressivement en rejoignant mon parcours fétiche pour le travail de la force : la boucle du col du Verdun. J'ai effectué 7 fois la montée puis je suis redescendu sur les quais de Saône où j'ai pu faire tourner mes jambes avant de rentrer.

Voici le détail des 7 montées du col du verdun :
- 1ère => montée de reconnaissance en 39x17, 10'03"
- 2ème => montée de travail en 52x16, 10'58"
- 3ème => montée de travail en 52x16, 09'35"
- 4ème => montée de récupération en 39x17, 10'33"
- 5ème => montée de travail en 52x16, 09'36"
- 6ème => montée de travail en 52x16, 09'25"
- 7ème => montée de récupération en 39x17, 10'04"

Dans la 2ème montée j'ai volontairement levé le pied afin d'observer le vol d'une buse qui effectuait un vol stationnaire au dessus d'une prairie en attendant que sa proie sorte de son trou ... grâce à de longues lignes droites et une vue parfaitement dégagée j'ai pu observer son ballet pendant plus d'une minute ! Je suis passé à environ 5m d'elle et ai pu l'observer de très près, c'était magnifique !

Dans la 5ème montée j'ai eu des débuts de crampes mais je les ai bien gérées ... les crampes sont ensuite revenues quand j'étais sur les quais de Saône mais ne m'ont pas trop dérangées.

Dans la 6ème montée, j'ai doublé un groupe de VTTistes qui se faisait la guerre : au moment où j'ai doublé le dernier du groupe celui-ci m'a regardé surpris, s'est placé dans ma roue pour profiter de mon aspiration, puis m'a dit en rigolant "tu sais qu'il te reste encore 1 vitesse plus petite derrière ?". J'ai senti une forme d'admiration dans sa remarque : il a du me prendre pour un fou, à mettre un braquet aussi gros ! Le groupe s'est accroché dans ma roue jusque dans la dernière ligne droite où j'ai progressivement accéléré l'allure afin de leur ôter toute envie de sprinter contre moi.

Sur le chemin du retour j'ai de nouveau été victime de la négligence des automobilistes. Une conductrice immatriculée dans le 92, après m'avoir doublée, à eu la mauvaise idée d'utiliser son liquide lave-vitres pour nettoyer son pare brise. Ce liquide est horrible : ça brule la peau et sur les lèvres ça produit un gout dégueulasse ! N'ayant pas senti d'agressivité particulière de sa part mais simplement une négligence, je suis remonté à sa hauteur (à plus de 50km/h) afin de lui dire poliment de faire attention la prochaine fois. J'ai relâché mon effort afin de me rincer le visage avec de l'eau et l'ai laissé filer devant ... jusqu'à ce qu'elle ralentisse, et change brutalement de voie de circulation pile au moment où j'y étais ! Elle me déboite dessus sans clignotant, je suis en plein effort à plus de 40km/h ... je réussis in-extremis à l'éviter et à me faufiler entre elle et la voiture présente sur l'autre voie ! L'espace entre elles est si réduit que je déboite involontairement les 2 rétroviseurs avec mes coudes ... même pas eu peur !

Je suis satisfait de ma sortie : j'ai produit un travail de qualité tout au long des 80km de la sortie. Le travail de la force, contrairement au travail fractionné, met en général 3 mois avant de porter ses fruits ...

Voici le parcours.

vendredi 24 avril 2009

Le col de la croix de Part

Le dernier vrai col des 1000 bosses est le col de la croix de part. Il reste ensuite une dernière ascension permettant de rejoindre la route des crêtes, mais il ne s'agit pas d'un col.

Le col de la croix de Part culmine à 811m d'altitude, sur la route reliant Yzeron à Montromant.

Depuis Yzeron, la route dure entre 1 et 2km et ne présente aucune difficulté, je ne vais donc pas vous la décrire.

La montée du col de la croix de part depuis Montromant est longue de 5,8km et présente une pente moyenne de 5,3%. La route grimpe par paliers successifs entrecoupés par des faux plat montant. La seule difficulté est d'encaisser les changements de rythme incessants provoqués par cette pente inconstante. C'est ce côté qui est emprunté par la cyclosportive des 1000 bosses.

Consultez le parcours. 

jeudi 23 avril 2009

Sortie en fractionné long

J'ai profité d'une journée de congé pour faire un entraînement de fractionné long (intervalles de 3minutes). La météo proposait un grand soleil que j'ai volontiers accepté, mais également un bon vent du Nord, qui balayait impitoyablement la plaine de la Dombes et m'a gêné un long moment lors de l'aller.

La séance du jour s'est déroulé de la manière suivante :
- 1h d'échauffement
- une série de 5 intervalles de "3 minutes à fond puis 3 minutes de récupération", en 52x17/16 avec vent défavorable
- 30 minutes de récupération
- une série de 5 intervalles de "3 minutes à fond puis 3 minutes de récupération", en 52x15 avec vent favorable
- 45 minutes de retour au calme

Lors du dernier intervalle de la première série, j'ai réussi à rattraper puis doubler un tracteur "à vide", malgré le vent de face ... j'en ai bavé (surtout sur la fin) à cause du vent de face : je n'arrivais pas à tourner les jambes à plus de 95tr/min lorsque j'étais en 52x16.

La seconde série, avec vent favorable, a été un peu plus facile mais n'a rien eu d'une simple ballade ! La route est en creux et bosses, et malgré le vent favorable ce n'est pas évident de tenir longtemps en 52x15 ... surtout quand on a déjà laissé des forces depuis plus de 2h vent de face ! J'ai réussi à plus tourner les jambes et me forçais à tenir une cadence entre 100 et 110tr/min.

Je suis satisfait de mon entraînement, j'espère qu'il va rapidement porter ses fruits.

Consultez le parcours.

Le col des brosses

Le col des Brosses, culminant à 866m, est le plus haut col des Monts du Lyonnais et le second plus haut col du département du Rhône. Il est placé sur la route reliant les villes d'Yzeron et de Duerne.

Le parcours des 1000 bosses emprunte le col des brosses depuis Yzeron : la montée dure 4km à 3,9% de moyenne. Le col est très roulant et se franchit sans difficulté sur la plaque ... aux alentours du 2ème kilomètre la pente est un peu plus raide mais rien de bien méchant ! La partie finale est un véritable faux plat montant, balayé par le vent ...

Consultez le parcours.
La montée depuis Duerne est un faux plat montant long de 2,5km à 3,4% de moyenne. Il n'y a aucune difficulté à le passer.

mercredi 22 avril 2009

Le col de la Luère

Le second col emprunté par les 1000 bosses est le col de la Luère, culminant à 712m d'altitude. Le col de la Luère tient son nom d'une déformation de son nom original : le "col de la lumière". Ce col relie Vaugneray à Chevinay, dans les monts du lyonnais.

La montée du col de la luère depuis Chevinay dure 3,5km à 6,3% de moyenne. Le goudron est extrêmement granuleux et saute beaucoup. C'est ce côté qui est emprunté par les 1000 bosses.

Consultez le parcours. 
La montée du col de la luère depuis Vaugneray dure 4,5km à 6,5% de moyenne. C'est le côté le plus dur à mon avis.

mardi 21 avril 2009

Entrainement du 21 avril

C'est un entrainement improvisé, prévu à la dernière minute, que j'ai effectué ce soir. Julien m'a appelé à 18h15 pour me demander si je souhaitais aller rouler à 19h ... malgré un ciel gris et un bon vent provenant du nord, j'ai répondu positivement à son appel ! Il faut bien aller s'entrainer quelles que soient les conditions, et ce n'est pas un simple ciel gris ni du vent qui vont m'arrêter.

J'ai retrouvé Julien et Stéphane, nous sommes descendus sur les quais et avons commencés la remontée vent de face. Stéphane a rapidement pris de l'avance car il devait réaliser un exercice très particulier en intensité ... nous ne l'avons pas suivi afin de ne pas nous exploser dès la phase d'échauffement ! Il nous a attendu à la fin de sa séquence, au niveau de Couzon. Julien a fait la majeure partie du travail vent de face, je lui ai pris des relais de temps en temps jusqu'à ce qu'il fasse une accélération progressive à Albigny : je me suis contenté de rester sagement dans sa roue. Il a roulé un petit moment à 45km/h vent de face avant de relâcher son effort.

On a poursuivi notre route jusqu'à St germain où on a fait demi-tour. J'ai lancé un sprint vent dans le dos à St germain, puis ai repris seul la tête du groupe ... jusqu'à Collonges ! J'ai imposé un tempo légèrement élevé (37km/h vent favorable) afin de travailler en endurance haute. Entre Couzon et Collonges j'ai progressivement accéléré l'allure jusqu'à 52km/h, vitesse à laquelle j'ai plafonné. Ce n'est pas trop mal, mais je peux mieux faire ...

On est rentrés tranquillement ensuite : ça m'aura fait faire 26km. Je suis satisfait de ma sortie, j'ai l'impression d'avoir bien travaillé.

Consultez le parcours.

lundi 20 avril 2009

Chutes en série au tour de Turquie

Je vous propose de regarder le fameux final de la dernière étape du Tour de Turquie, qui fait tant polémique actuellement : le néerlandais de l'équipe rabobank agrippe le maillot jaune et le propulse volontairement dans les barrières de sécurité ! Un geste inadmissible, quel le coureur soit ou non porteur du maillot jaune !



Regardez à la 31ème seconde le coureur vert qui déchausse en plein attaque, regardez lors des vues d'hélicoptère à quel point les coureurs se baladent de droite à gauche de la route en permanence et le nombre de coureurs qui se touchent, la première chute arrive au bout de 2min15 mais on n'en voit pas la cause ... l'agression dont est victime le maillot jaune intervient au bout de 3min40, juste avant la dernière chute due à une vague ou on voit clairement un coureur de l'équipe quick-step perdre l'équilibre.

Quand on connait l'agilité des coureurs professionnels, ça semble incroyable de voir autant de chutes en si peu de kilomètres !

dimanche 19 avril 2009

Prix de Jayat

J'ai couru cet après-midi au prix de Jayat, dans l'Ain. Le parcours était très sinueux et très gravillonneux : ne souhaitant pas prendre de risques j'ai préféré laisser filer le peloton sans moi ...

J'ai donc fait un tour complet au sein du peloton, tour qui m'a permis de constater que certains coureurs ne maitrisaient pas leur vélo ni leur pilotage, et que d'autres n'étaient vraiment pas doués en mécanique ! J'en ai vu un faire une belle cabriole dans le premier virage (150m après le départ) en raison d'un saut de chaine : à peine remis sur ses pieds, il a sauté sur son vélo afin de reprendre sa place dans le peloton. Je lui ai hurlé dessus car il m'a coupé ma ligne et qu'il n'avait pas remis en place sa chaine donc qu'il ne pouvait pas avancer ... faut vraiment être con pour remonter sur son vélo sans avoir pris le temps de remettre sa chaine ! Il y en a d'autres qui ne semblaient pas être au courant que les graviers placés dans les virages faisaient déraper les roues et sortir de la trajectoire qu'on s'efforce de garder ...

J'ai fait ma course derrière le peloton, en compagnie de quelques autres gars que je récupérai au fur et à mesure qu'ils se faisaient lâcher du peloton. Je me suis fait prendre un tour par le peloton à 4 tours de la fin ... et ai donc terminé ma course à un tour ! Je ne suis pas classé mais n'ai pas de regrets vis à vis du résultat : j'aurai préféré pouvoir me faire un bon entraînement dans les Monts du Beaujolais plutôt que de faire 3h de voiture pour aller sur un parcours dangereux ... je saurai pour l'année prochaine !

Voici le parcours, à effectuer à 12 reprises.

samedi 18 avril 2009

Entrainement du 18 avril

A la veille du prix de Jayat, je suis allé me dégourdir les jambes en compagnie de Julien et de Sébastien. On a remonté les quais de Saône jusqu'à St germain, on a effectué la grimpée des gorges d'enfer puis on est descendu sur Chasselay. On a filé à Quincieux où on a repris les quais de Saône pour rentrer.

On a tourné les jambes tranquillement jusqu'à Albigny où Sébastien a fait un premier sprint : mon dérailleur a refusé de changer de vitesse au moment où ça a accéléré donc je me suis fait décrocher ...

Dans la montée des gorges d'enfer j'ai imposé un train légèrement soutenu : je voulais tester mes jambes sans m'exploser complètement ... j'ai été agréablement surpris de la vitesse à laquelle j'ai grimpé tout le long, et surtout de garder la tête jusqu'en haut malgré la présence de Julien dans ma roue tout le long ! Je suis ensuite resté sagement dans les roues jusqu'à Quincieux où je me suis de nouveau mis en tête.

Un nouveau sprint à eu lieu à St germain et une nouvelle fois mon dérailleur m'a joué un vilain tour. Tant pis. Le troisième sprint, à Albigny, s'est parfaitement déroulé pour moi : mes vitesses sont bien passées et j'ai réussi à rester dans la roue de Sébastien jusqu'à ce qu'il coupe son effort. J'ai tenté d'accélérer à mon tour à ce moment là mais j'ai eu du mal et mon accélération n'a pas duré bien longtemps.

On a pris de gros relais jusqu'à Collonges, où on est remonté tranquillement. Le compteur affichait 36km en fin de sortie et mes jambes comme mon coeur étaient au vert ... je croise les doigts pour demain !

Voici le parcours.

vendredi 17 avril 2009

Le col de la croix du ban

Le col de la croix du ban est la première difficulté des 1000 bosses, la plus importante cyclosportive de la région lyonnaise. Le col culmine à 601m sur la route reliant Pollionnay à St Pierre la Palud. Le col doit son nom au fait que sous l'ancien régime les bannis étaient conduits au col de la Croix du Ban !


La montée du col de la croix du ban depuis Pollionnay dure 3km à 5,9% de moyenne. Il y a un morceau assez raide au bout d'1,5km ! C'est ce côté qui est emprunté par les 1000 bosses.

Consultez le parcours
La montée du col de la croix du ban depuis St pierre la palud dure 2,4km à 7,8% de moyenne. La pente est constante !

jeudi 16 avril 2009

Présentation des 1000 bosses

A la demande de plusieurs membres, je vais vous présenter le petit parcours des 1000 bosses. Je ne peux pas vous présenter le grand parcours car je ne l'ai jamais effectué.

Les 1000 bosses, qui auront lieu cette année le 26 avril, sont organisés pour la 22ème année. Le parcours, au départ de Tassin la Demi-Lune, propose à l'ensemble des participants de grimper des bosses dans les monts du lyonnais. Pour en savoir plus sur l'épreuve vous pouvez consulter le site officiel.

Je vous présenterai en détail chacun des cols au cours de la semaine. Cet article va commencer ma présentation par la vue d'ensemble du parcours.

Voici le parcours
Comme le montre le profil, le parcours est escarpé et n'offre aucune zone de récupération ! On est constamment en prise.

Au départ de Tassin, on commence à grimper la première bosse au bout d'un kilomètre ! On monte par paliers jusqu'à Pollionnay : les zones pentues (notamment l'entrée dans Ste Consorce) alternent avec les longs faux plat montants. A Pollionnay on attaque le premier col : le col de la Croix du Ban. Ce col est raide au début puis s'adoucit légèrement mais comme on est en course, ça n'a que pour effet d'accélérer le tempo du groupe ... attention, ce col fait vraiment mal aux jambes, surtout si on a été obligé de faire l'effort pour remonter au sein du peloton depuis le départ ! On descend ensuite sur Chevinay où on retrouve une route en creux et bosses qui nous amène au pied du deuxième col : le col de la Luère.

La montée du col de la Luère est légèrement plus dure que celle de la Croix du Ban : elle dure environ 4km et le pourcentage moyen est un peu plus important. Le goudron est extrêmement granuleux et rend mal. C'est personnellement à chaque fois à cet endroit que je craque ... Quand on passe le col, la route continue de grimper en direction du col de Malval puis file en direction d'Yzeron. La route entre le col de la Luère et Yzeron est en permanence en faux plat (montant ou descendant) sauf dans les 4 derniers kilomètres qui sont en descente.

A Yzeron on s'attaque au col des Brosses : ce col est très roulant et se passe sur la plaque ! Le début est un peu difficile sur la plaque mais ne dure pas longtemps ! Une fois le col franchi, on descend via des faux plats à Duerne. Dans Duerne, une petite portion montante nous permet de rejoindre la longue descente menant à Ste foy l'argentière. On contourne le village de Ste foy l'argentière par la gauche, via une route empruntant une bosse qui fait mal aux jambes si on ne s'y attend pas, comme ça avait été le cas lors de ma première participation.

On effectue ensuite 2km sur une superbe route en faux plat descendant, on bifurque à droite sur une petite route gravillonneuse, on franchit la ligne de train puis on attaque une montée très raide ! Attention, cette bosse là est redoutable ! Avec 50km dans les jambes et des efforts fournis en continu, si on a mal récupéré on le paye tout de suite ... ça dure seulement 2,5km, mais c'est bien assez long pour faire perdre beaucoup de places en peu de temps !

Une fois ce mur franchi, on emprunte un faux plat descendant qui nous projette au pied du col de la Croix de Part : ce col dure près de 6km et est, si on se sent bien, relativement roulant malgré quelques portions un peu plus raides mais jamais bien longues. En haut du col se trouve le second ravitaillement : le premier était placé à Duerne, juste avant la descente, mais n'est pas utile (et mal placé) si on est en course pour une place d'honneur. Après le col, 2km de descente nous permettent de récupérer avant la dernière grosse montée. 4km de montée nous permettent de rejoindre la route des crêtes puis les cols de Malval et de la Luère.

La descente entre le col de la Luère et Grezieu la varenne n'est pas bien difficile : il faut se faire violence et s'accrocher aux roues de son groupe afin de rester accompagné. Attention aux ronds points et aux trous dans le goudron qui sont nombreux et dangereux lors de la traversée de Grezieu la varenne. On bifurque ensuite à gauche afin de rejoindre Le Quincieux via un long faux plat montant dans lequel j'aime bien faire exploser le groupe dans lequel je suis : en fin de course tout le monde n'a pas le même niveau de fatigue, et ce long faux plat permet d'éliminer quelques adversaires en vue du sprint final.

On retrouve quelques petits creux et bosses jusqu'à la ligne d'arrivée. Je vous conseille de faire le ménage dans votre groupe avant les 2 derniers kilomètres car ceux-ci sont assez sinueux et dangereux (routes étroites, voitures garées, nombreux virages à angle droit) et ne permettent pas de préparer correctement un sprint massif !

mercredi 15 avril 2009

Récit du prix de villette sur ain

Comme à chaque fois après les courses, je vous propose de lire le récit de la course telle qu'elle s'est déroulée pour moi.

Vous pouvez désormais lire mon récit de la course 2009 de Villette sur Ain.

lundi 13 avril 2009

Prix de Villette sur Ain

Pour la troisième année consécutive je suis allé courir au Prix de Villette sur Ain :
- la première année j'avais été jeté du peloton au bout d'1km à cause d'une chute qui s'était produite devant moi
- la deuxième année j'avais été jeté du peloton au bout d'une 10aine de kilomètres car je n'étais pas suffisamment en forme
- cette année je me suis fait jeter du peloton au bout de 22km, alors que j'étais bien, en raison de mon problème de foie ... rageant !
Ce qui est sûr, c'est que chaque année je progresse ...

Nous étions moins nombreux au départ cette année que les années précédentes : nous étions environ 80 contre environ 120 les dernières fois. Le départ n'est pas extrêmement rapide en raison du vent de face : j'en profite pour remonter quelques places ... je reste placé dans la descente, au milieu du peloton, et fait très attention aux braquets que j'utilise afin de ne pas faire la même erreur que l'an passé où je relançais sur des braquets beaucoup trop gros ce qui m'explosait les jambes. Je reste sans aucun souci dans les roues les 2 premiers tours, gérant chacun de mes efforts afin de garder mes forces pour pouvoir attaquer plus tard ... je me sentais vraiment bien !

Dans la troisième montée le tempo accélère et un sévère écrémage se fait : je reste vigilant et saute les gars qui craquent afin de ne pas me faire distancer. Je me sens super bien, je me retourne en haut et constate que nous ne sommes plus qu'une quarantaine de coureurs ... je suis donc dans le bon wagon et je me sens bien ! Je fais une centaine de mètres en me disant "ça y est, cette fois tu es dans le bon groupe, celui qui va aller se disputer la victoire" avant que mon foie ne me rappelle à l'ordre. Les symptômes habituels se déclarent, m'obligeant à laisser filer le peloton puis un groupe d'une dizaine de coureurs sans moi ... RAGEANT !

Je récupère et attends un groupe de 4 coureurs avec qui je collabore un moment, mais l'envie n'y est plus ! Je me laisse décrocher volontairement, afin d'attendre tranquillement le retour du peloton des coureurs de 3ème catégorie, souhaitant m'accrocher à leur groupe afin de travailler le rythme. Ils finissent par me rattraper au pied de la côte : je m'accroche tout le long de la montée, mais une fois en haut je me fais décrocher sur une grosse accélération ... dommage.

Je me retrouve de nouveau seul, un peu démoralisé, quand David me rattrape : il s'est fait décrocher sur un incident mécanique. Je décide de rouler en sa compagnie et prends des relais de bon coeur : je retrouve le moral et constate que mes jambes étaient vraiment bonnes car grâce à notre parfaite collaboration nous avons rejoint successivement 2 groupes de plusieurs coureurs ! Je le laisse filer seul à 2 tours de l'arrivée car je suis victime de crampes. Je termine seul mes 2 derniers tours ...

Je suis fortement déçu : je n'aurais certainement pas eu les jambes pour gagner, mais j'aurais pu faire un très bon résultat ! J'avais réussi à accrocher le groupe de tête et me sentais bien, je n'avais aucun soucis dans la montée qui pourtant me faisait si mal les années passées ... c'est rageant mais c'est comme ça ! J'espère que maintenant que les médecins ont trouvé la cause de mon mal, je vais vite guérir et pouvoir reprendre le cours normal de ma saison.

PS : le parcours est disponible dans l'article que j'ai rédigé vendredi afin de présenter le prix de villette.

dimanche 12 avril 2009

Sortie de récupération

En ce dimanche de pâques, le monde du cyclisme est en ébullition : Paris-Roubaix se coure afin de mettre fin à la saison des classiques Flandriennes. Tous les meilleurs coureurs de classique du monde sont présents afin de tenter de terminer leur campagne des Flandriennes en apothéose. Les meilleurs dans cet exercice sont indiscutablement l'équipe Quick-Step de Tom Boonen, qui s'en est allé chercher une magnifique victoire après une course de mouvement extraordinaire ... chapeau ! Vous trouverez sur internet des millions de compte-rendu de la course, je vais rester fidèle à ma ligne éditoriale et ne pas vous proposer mon propre texte ...

Pendant que les meilleurs coureurs du monde franchissaient leurs premiers secteurs pavés je suis allé me dégourdir les jambes en compagnie de Julien. Comme je coure demain au prix de Villette sur Ain, on n'a pas fait trop de kilomètres. On a remonté les quais de Saône jusqu'à Albigny : dans le dernier kilomètre on s'est fait doubler par un vélo couché ! On roulait tranquillement, vent de face, mais j'ai été surpris de le voir me doubler ... vent de face c'est sur qu'il est avantagé grâce à sa moindre résistance à l'air. A Albigny on a fait demi-tour : on a descendu les quais jusqu'à Vaise, aidé par le vent favorable cette fois.

A Vaise, on est passé voir l'arrivée du Grand Prix de la ville de Lyon : la manche féminine a été archi-dominée par l'équipe originaire d'Italie ... elles terminent aux 7 premières places ! On a salué les gars du Vélo Club Caladois qui participaient à l'épreuve masculine, puis on est repartis.

On est rentré par les quais jusqu'à St rambert, où on a bifurqué pour rejoindre directement Collonges et rentrer chez nous. Je me sentais mieux qu'hier sans pour autant me sentir très bien, d'autant plus que la distance était moins longue et qu'on a roulé plus tranquillement. J'espère que demain les jambes seront revenues car la course est longue et difficile ...

Voici le parcours

samedi 11 avril 2009

Dans le dur ...

Aujourd'hui je ne me suis pas senti bien pendant l'entraînement : j'avais les muscles des jambes très durs, et mon coeur ne voulait pas monter ...

Pendant la remontée des quais de Saône, en compagnie de Julien et de David, je ne me sentais pas trop mal mais nous roulions modérément en discutant. Quand David a accéléré, après Quincieux, je ne me suis pas senti très bien mais suis tout de même venu prendre de timides relais jusqu'à Anse, en espérant que mes jambes se décoinceraient et que mon coeur repartirait.

Après Anse, on a rejoint Jassans puis on est monté sur le plateau de la Dombes. Plus les kilomètres défilaient plus je me sentais mal, surtout dans les bosses et lors des faux plat montants. Une fois de retour sur les Quais, je me suis senti un peu mieux ... jusqu'à ce que la vitesse réaugmente !

J'ai fait 66km mais j'ai souffert et me suis souvent fait décrocher (à chaque bosse) sur la fin du parcours ! Ya des jours comme ça, où ça ne veut pas ...


Voici le parcours du jour

vendredi 10 avril 2009

Parcours du prix de villette sur ain

Lundi se tiendra le traditionnel Prix de Villette sur Ain, auquel j'ai participé ces 2 dernières années.

Le parcours emprunte une bosse d'environ 1.5km puis redescend via de longs faux plat pendant 6km. Ce circuit est à répéter 10 fois dans ma catégorie et 12 fois pour les coureurs de 3ème catégorie.

Voici le parcours de l'étape.

mercredi 8 avril 2009

Récit du GP de vienne

Comme d'habitude après chaque course, je vous livre aujourd'hui mon récit du Grand Prix de vienne.

Je vous souhaite une bonne lecture.

dimanche 5 avril 2009

Grand Prix de Vienne

Environ 140 coureurs se sont élancés cet après-midi sur le parcours du GP de la municipalité de Vienne. Le soleil était légèrement voilé et la température était printanière.

Le départ fictif a été donné devant l'hôtel de ville de Vienne : on s'est élancé en compagnie du peloton des 2ème et 3ème catégories, derrière des voitures officielles neutralisant la course, afin de rejoindre la ligne de départ réelle située en dehors de la ville. J'ai roulé en tournant les jambes et en essayant de ne pas forcer afin de ne pas user de forces inutilement. Le peloton des 2ème et 3ème catégories s'est élancé, on a attendu 5 longues minutes puis on a été libéré à notre tour.

J'ai fait les 25 premiers kilomètres dans le peloton en ayant des hauts et des bas : tantôt je me sentais bien et remontait au milieu du paquet, tantôt je me sentais mal et me faisais légèrement lâcher. Dans une longue montée, alors que j'étais en queue de peloton, il y a eu de vives accélération pile au moment où je me sentais mal. J'ai attendu que ma phase de moin bien passe puis me suis lancé à la poursuite du peloton. Mon retard était cette fois trop important, je n'ai pas réussi à revenir. En revanche, j'ai réussi à récupérer un petit groupe de 5 qui était déterminé à rouler ... on a pris chacun de très gros relais afin de limiter les écarts. On a récupéré au fil des kilomètres des coureurs lâchés si bien qu'à la fin le groupe était composé d'environ 25 personnes !

Plus le groupe grossissait, moins nous étions à prendre de relais ! Dans les 20 derniers kilomètres nous n'étions plus que 3 à mener le groupe à tour de rôle : j'avais beau hurler et engueuler le reste de la troupe, personne ne voulait passer ! N'ayant pas du tout envie de vivre le scénario classique : "moi qui roule devant des mecs que j'amène jusqu'à l'arrivée dans un fauteuil", mais ne me sentant pas suffisamment fort pour faire 20 kilomètres en solitaire, j'ai décidé de mener un tempo d'enfer afin de les asphyxier. J'ai eu des débuts de crampes à un moment mais n'ai pas levé le pied pour autant.

Dans le final, comme prévu, il y a eu quelques attaques auxquelles j'ai répondu du tac au tac, décourageant tout le monde. A 700m de la ligne d'arrivée je place une énorme accélération : je prends très vite une centaine de mètres d'avance et ne suis suivi que par un gars. Je coince un peu sur la fin, surtout dans la partie très pentue de la bosse d'arrivée, mais réussi tout de même à m'imposer dans ce groupe. Il y avait une soixantaine de coureurs qui étaient déjà arrivés, dommage !

Je suis à la fois déçu car je n'ai pas réussi à tenir toute la course dans les roues, et à la fois satisfait car j'ai beaucoup donné dans le second peloton et ai fait une belle course. J'espère que mes soucis de santé vont vite se résoudre, car avec ma forme physique actuelle je pourrai faire de belles choses.

Consultez le parcours.

samedi 4 avril 2009

Entraînement à la veille du GP de vienne

Comme d'habitude, à la veille d'une course (je coure demain au Grand Prix de la municipalité de Vienne) j'ai fait une sortie courte sans trop forcer.

Avec Julien nous sommes descendus à Bocuse où nous a rejoint Sébastien. On a remonté les quais jusqu'à Couzon où on a retrouvé David qui venait à notre rencontre. On a continué notre remontée des quais de Saône, chacun prenant un bout de relais quand il avait envie. Seul Julien, en raison de sa tendinite récalcitrante, n'est pas passé au relais ... on ne lui en veut pas, d'habitude c'est l'inverse : lui devant et tous derrière ! Sébastien a tenté de se décoincer les jambes à plusieurs reprises en accélérant sur le gros plateau. David et moi n'avons pas la même technique que lui : nous préférons rouler calmement la veille d'une course, en faisant seulement un voir deux sprints mais pas plus. On l'a donc laissé faire.

Après Quincieux, Julien nous a annoncé que ses douleurs dans le genou revenaient et l'empêchaient de pédaler donc qu'il faisait demi-tour. Nous avons continué notre route jusqu'au rond point d'Anse où nous avons fait demi-tour comme prévu. On l'a repris sur le chemin du retour. On a fait un sprint à St germain : j'étais bien et avais de bonnes jambes mais je me suis fait gêner par Sébastien lorsque Julien à lancé le sprint ... tant pis, ce sera pour la prochaine fois ! David nous a quitté à Albigny, on a continué notre descente des quais avec de nouvelles accélérations tantôt de Julien, tantôt de Sébastien, tantôt de ma part ! Julien nous a quitté à la gare de Collonges, moi j'ai poursuivi jusqu'à Bocuse avec Sébastien, puis je suis rentré tranquillement chez moi.

Je suis satisfait de ma sortie. Mes jambes n'étaient pas extraordinaires mais je n'étais pas trop mal. J'espère que demain au grand prix de Vienne je réussirai à faire la majorité de la course en compagnie du peloton.

Voici le parcours du jour.

jeudi 2 avril 2009

Je vous remercie ...

Le 1er juillet 2007, quand j'ai créé mon blog, j'étais loin (très loin même) d'imaginer qu'il aurait un tel succès aujourd'hui ! Au cours des 31 jours du mois de mars vous avez été 3240 à venir visiter mon blog, soit une moyenne journalière de 104,5 visiteurs par jour ! Et encore, ces chiffres n'incluent pas les visites effectuées depuis ma maison (afin d'éliminer mes propres visites, ce qui élimine au passage les visites de ma soeur et de mes 2 parents) ni les personnes qui sont abonnées au flux RSS et ne viennent donc pas visiter mon blog pour en lire le contenu !

Pourquoi j'ai créé ce blog ? N'aimant pas du tout parler et aimant écrire, c'était un moyen pour moi de communiquer avec ma famille (proche et éloignée) et mes coéquipiers : j'écrivais pour leur permettre de suivre mes entraînements, de savoir où j'en suis dans ma préparation physique ... sans avoir à raconter et répéter à chacun le même discours, chose que je déteste par dessus tout ! Vous pouvez voir ceci comme de la flemme : "Oh, il écrit une seule fois pour ne pas avoir à répéter" ... moi je vois ça comme de l'intelligence : "ceux qui s'intéressent à ce que je fais viennent me lire, je n'embête pas ceux que ça n'intéresse pas où qui n'ont momentanément pas le temps". Je laisse chacun me lire à son rythme et n'impose pas le mien.

Ceux qui prétextent le gain de temps à écrire une fois plutôt que de raconter à chaque personne se trompent : il me faut en général entre 45 minutes et 1h pour rédiger mon article quotidien. Je ne parle pas de mes fameux articles "polémiques" dont la rédaction de certains m'a pris environ 4h. Il me faut du temps pour me documenter sur le sujet, pour réfléchir à l'ordre (le fameux plan que connaissent bien les étudiants), pour choisir chacun de mes mots ... je n'emploie jamais de mot au hasard, j'essaye en permanence de trouver LE mot qui convient : second et deuxième sont souvent pris comme des synonymes alors qu'ils ont une énorme différence (second indique obligatoirement qu'il n'y a pas de troisième, tandis que deuxième inclut forcément la présence d'une troisième). Chacun de mes mots, en général, est pesé et réfléchi.

Je vous remercie tous pour vos visites, qui me prouvent que ma ligne éditoriale est plaisante à lire et que mes sujets sont intéressants. Pour beaucoup de monde, associer les mots "blogs" et "jeune de 20 ans" rime avec "articles incompréhensibles écrits en langage SMS et bourrés de fautes" : je ne suis pas dans ce cas et en suis fier.

mercredi 1 avril 2009

Entraînement au coucher de soleil

La séance de travail d'aujourd'hui était consacrée à la force : j'ai grimpé 2 côtes sur le 52x15 afin de travailler la force et développer ma puissance. J'ai une excellente vélocité, si je réussis à tourner vite les jambes sur de gros braquet, je peux semer la zizanie dans le peloton ...

Je me suis échauffé sur les quais puis ai attaqué la montée de Cailloux : jusqu'à Fontaines St martin j'ai tourné les jambes, puis ai monté en force la partie le plus dure (environ 1km à 7%). Je montais en enroulant mon 52x15, j'ai eu un peu de mal au début puis ai rapidement pris le rythme. En haut j'ai tenté de reprendre une cadence normale sur un braquet normal, mais ai eu de la peine : avec le vent de face, j'avais du mal et peinait plus que d'habitude. J'ai rejoint Montanay en étant un peu planté dans les petites bosses ...

Dans la descente reliant Montanay à Neuville j'ai travaillé mes trajectoires et ma position sur le vélo en descente : la descente est facile, ne comporte pas de virage piège et le goudron est en excellent état ... j'ai fait une pointe à 73.6km/h ! J'ai ensuite rejoint Genay par les petites routes : dans chaque bosse j'avais du mal, surtout vent de face.

A Genay, j'ai effectué la longue montée dans les bois (2.5km à 4.5%) en travaillant ma force sur le 52x15 de nouveau. Le vent était favorable et je n'avais pas trop de mal. Je me suis appliqué jusqu'en haut puis me suis lancé dans la descente pour retourner sur Neuville : j'ai tourné les jambes dans la partie pentue puis ai résisté dans la partie plate ... sur la fin j'avais mal aux jambes mais n'ai pas coupé mon effort avant l'entrée de Neuville, où l'afficheur de vitesse m'a indiqué que j'étais en excès !

De retour sur les quais, j'ai récupéré un bus. Comme hier, j'ai décidé de faire la course avec lui mais cette fois le vent m'était favorable ! Je suis resté un long moment dans son aspiration, à plus de 50km/h, avant de le doubler à la faveur d'un feu rouge. J'ai alors engagé un long contre la montre contre lui : moi devant, lui derrière ... et cette fois j'ai réussi à résister jusqu'au bout ! Bon, j'avoue qu'il a été obligé de s'arrêter une fois pour prendre des passagers et qu'il a eu 2 feux rouges ... Après le pont de Fontaines, étant encore en tête avec une centaine de mètres d'avance, je me suis relevé non pas car je me sentais pas bien mais car dans les derniers kilomètres d'une sortie il ne faut pas forcer.

Je suis content de mon entraînement : je n'étais pas très bien au début, surtout à cause du vent de face, mais ai bien réagi vent de dos. De plus, je pense que le travail de la force payera ses fruits dans quelques semaines.

Consultez le parcours du jour.